dimanche 31 mars 2013

Insubordination.

Petite punition pour insubordination.

Parfois agressive quand rien ne va, j'oublie à qui je m'adresse et voilà je m'en mords les doigts. Un couac, un souci et la soumise oublie sa condition, elle se fait rébellion  veut faire entendre sa raison, n'entend plus rien , pas même la petite voix qui lui souffle," attention à toi, imprime le regard de ton Maître, tu vas trop loin".
Je fonce tête baissée, dressée en amazone sur ma fierté bafouée, la prudence cadenassée, imprudente murasaki, tu files droit vers les ennuis.
Son regard est pourtant révélateur, sa voix ne laisse aucun doute sur les foudres qui vont tomber, mais je me fais aveugle et sourde, je suis habitée de fureur, de ne pas être comprise, entendue, la vilaine peste râle avec ardeur.
Nous nous couchons, moi avec ma mauvaise humeur, mon Maître glacial sans une attention,même pas un doigt apostropheur.
Le matin se lève,ma conscience réveillée, j'espère presque l'épisode passé, voir enterré, mais ce n'est qu'un leurre.
Pas d'indulgence à attendre, de méchantes pinces posées sur les lèvres, un sermon bien tassé, une queue a honorer en le chevauchant sans ménagement, ce qui écarte mon sexe, sensation de déchirement, les méchantes mordent mes chairs, l'impact est violent, je mouille et pourtant. Mon bas ventre malmené,une chevauchée infernale, ça fait mal.
 Une autre pince sur un téton, ses doigts sur l'autre qui torture mon bouton, je suis trempée. Pas de mots d'amour chuchotés, mais des réprimandes, des semonces bien pesées. Et ce va et vient intense qui se transforme en orgasme décuplé.
Une punition plus que méritée.




samedi 30 mars 2013

SM en thème

De l'opéra coulant dans les oreilles, la flamme des bougies pour  unique éclairage, poignets et pieds liés, offerte à ses perversités, je m'immerge  dans cet univers sombre et étincelant.
Tout prend une dimension spirituellement dantesque. 
Je suis forte et fragile, je m'abandonne, je vis ici et là. Il compose, kaléidoscope de sensations. Partition d'émotions.
Selon ses humeurs, ses envies, je serai meuble, pour son confort et mon inconfort. Reléguée dans le décor, inanimée, juste utilisée. Pas de caresse, pas de tendresse. A peine un regard qui s'égare. Décomposition, je dois faire abstraction de cette froideur volontaire, je terre mon coeur sous sa mine patibulaire.
Parfois ses lubricités le poussent à m'utiliser pour se vider, je reçois son foutre, sa pisse, ses crachats, j'ai droit à tout et c'est son droit, il se l'octroie. Tous mes trous pour le coup, il ouvre, il force, il dilate, béante, aucun secret pour lui. De la main, du poing, du vit, il investit. Il s'offre un parcours sans détour au plus profond de mon être, mon Maître.
Il me vide de mes substances, sans nuance, je bave pour lui, je coule à flots, je mouille à sec sous ses vices, il vise mes fèces et puis merde, il extrait sans pudeur, ma fierté se meurt.
Il me dorlote, prend soin de moi, me laisse pantelante et aimante de sa douceur surprenante, je suis princesse et plus catin, juste un tas d'amour dégoulinant, précieuse dans son écrin, mon prince pas toujours charmant mais si aimant.
Ses déclarations d'amour, ses actes SM sèment mon appartenance.






vendredi 29 mars 2013

Aveux

Le verdict est tombé, la sentence sera exécutée, je suis reconnue coupable.
Trop de besoins illicites, d'associations lubriques, ma vertu est en perdition.
Mes péchés originels font grand bruit,ma condamnation est sans appel, pas de réduction de peine. Je suis victime de mes penchants pervers, j'enfreins parfois ses interdits , je me plie avec mauvaise volonté à ses interrogatoires, contourne sa loi s'il ne me maîtrise pas assez, qu'il fait preuve de trop de clémence. Je récidive parfois, je ne suis pas toujours docile, je le fusille  du regard, je défie son autorité l'espace d'un instant, autant de circonstances aggravantes mais  j'aime trop ses détentions, redoute ses corrections, mais il faut vivre dangereusement, comme un escroc, pour subir
ses travaux forcés. Pour moi, pas de semi-liberté, mais des règles, qu'il laisse ses empreintes. 
Quand il toise mon ardoise, la badine à la main, qu'il cherche la moindre effraction, qu'il fouille le moindre trou, Quand il me passe les chaines, me traite de boulet, de moins que rien, que la déception sur son visage se peint, qu'il oublie toute humanité, que ses traits se font marbre, sa volonté roc, je tremble, je reste sur mes gardes, j'avoue tout, je plie, je me tords sous son joug, les larmes pleuvent, ma bêtise m'isole, je me fais repentante, pénitente.
Quand il zèbre ma peau, qu'il arrache mes cris en dépôt, que mon cuir brûle, mon corps détenu, écartelé, je maudis mes escroqueries, je ravale mes prétentions, je bénis ses sanctions après coups. Il ne me laisse aucun sursis, mon procureur de maux. Il juge sans pitié mon bourreau .
Je suis à sa merci à perpétuité, aucune extradition à l'horizon, je purgerai chacune de mes peines sous sa coupe, dans le mitard de son choix. Je tenterai probablement quelques larcins de liberté pour le tester, je subirai son courroux, filerai sous les verrous, il en fait le serment. Je l'aime impitoyable mon Maître abuseur de moi, d'émois. Je suis son bien, il est mon mal, mon Mâle.


Citation de Serge Gainsbourg

Caresses et coups de poing dans la gueule sont les pleins et les déliés de l'amour.


jeudi 28 mars 2013

La résonance du silence

Sans un cri, le bruit tombe, il emplit l'espace sans concession.
L'atmosphère se fait pesante, l'oreille aux aguets, je cherche sa présence.
Le silence me chuchote d'obscènes idées, mes pensées s'envolent frissonnantes.
Soupirs d'attente à fendre l'âme mais pas la sienne, il reste de marbre. Le vacarme de mon coeur qui cogne, j'implose sur le fil, je tangue à fleur de peau, le sel perle goutte à goutte.
Une caresse de particules d'air me frôle enfin, son haleine, comme une plume agaçante me titille. Épiderme redessiné, air pulsé.
Un ongle traîne, la pointe de la cravache, contact léger pour impact différé, l'air est chargé.
Je retiens ma respiration, suspension, le temps est incertain, j'étouffe...
Les murs se rapprochent , le silence est assourdissant. Je n'entends rien, j'imagine tout.
Il domine mes dissonances , je voudrais geindre de cette absence de sons, son pouvoir est
palpable, il me laisse sans voix, je reste coi, il est ma loi, ma foi.
La cacophonie de mes sentiments me bouleverse. Le moindre geste me leste à lui, confusément.
Mon palpitant fait son ramdam, mon pouls rugit quand il me dresse, qu'il tire sur la laisse.
Il fait du tapage dans ma vie, je le confesse. me soumettre, tout lui offrir sans poser de question, muette. Il peut tout, je veux tout.




Oui Maître, oui mon Maître

Oui Maître.

Obéir à chacun de ses ordres, me soumettre au moindre de ses désirs.
J'en souhaite plus que "moindre". J'en rêve toujours et encore.

Oui Maître.

Me plier même rouge de honte à ses dépravations, subir ses humiliations.
Ravaler ma salive, plonger même les yeux fermés.

Oui Maître.

Oublier la crainte, la fierté, me dépasser.
Avancer, le surprendre, apprendre petit à petit.

Oui Maître.

La patience, attendre ses demandes, ses contraintes.
En espérer plus encore mais sans inquiétude.

Oui Maître.

Etre à lui, être à lui, être à lui.


mardi 26 mars 2013

Par tous les seins

je damne mes seins à ses mains, à ses doigts fermes et velours.
Ses triturations démoniaques et extatiques sur mes bouts me transportent sur le chemin du plaisir. 
Érection de bourgeons si sensibles aux travaux manuels et irrigation de mon convivial vagin. Maîtrise du terrain par le terreau divin, pour d'intenses cultures de jouissance.
Étirer les pointes pour que germent les tourments en jachère.
Il ne serait pas sain de laisser les fruits pas pressés, n'en rien tirer, pas même un cri à l'agonie, les laisser pourrir dans leur écrin de satin, au balcon de l'ennui.
Si petits soient-ils, les pétrir, les raffermir pour autant de jours à venir.
Les gober, les malaxer, les tâter, les tordre, les mordre ces petits péchés, les choyer pour m'envoyer je le jure saluer les saints au septième ciel.
Diable, je prie mon divin de ne jamais sans lasser par tous les saints.




je suis la quémandeuse

Je suis la quémandeuse, l' insatiable soumise.
En quête de douleurs semées ici et là, ma jouissance passe par là.
Les ordres, les contraintes comme le sang qui coule en moi.
Sans, je suis perdue, j'erre sans foi.
Le corps engourdi, exsangue et sang froid, je brûle au bûcher de mon désir perverti.
Je suis la quémandeuse, l'insatiable soumise. Ma vanité malmenée.
Esclave de mes turbulents délires, je rampe aux aguets de ses dépravations.
Les maux me frôlent enfin, je crève de faim à l'origine, boulimique je vaux mille fois mieux
à l'envers qu'à l'endroit. Je redoute mes nuits anémiques, mes secondes creuses, chasser la dalle pour un autel voué aux vices.
M'égarer sous ses folies, les sens sans dessus sans dessous à sens unique, sang pour sang.
Il garrotte mes sens essentiels sans pitié, mon esprit aliéné sans concession, j'attends.
Impatiente et frustrée, sens erratique, j'exècre l'espérance sans fin.
La conscience du temps qui file, j'encense l'ivresse des sens, ultime extravagance.Inverser le sens des aiguilles pour le plaisir des sens sans compter les heures qui passent.
l'abandon, l'excellence de la jouissance.
Je suis la quémandeuse, l'insatiable soumise, la soumichiante au sens propre et figuré.
Je ravale ma fierté mal léchée, encore et encore, les sens en ébullition,les poings crispés.
Je suis attachée à l'éveil de mes sens interdits et de ses sens inédits.
Putain, je veux être sacré catin de ses sens bouillants , trous sans fin, calice de ses foutres
 Je veux, j'exige, je revendique sa trique, ses coups de mains, de feux, incendiaire de mon corps, corpuscule de ma déraison.
Pyromane de ses pondérations, pas demain, mais aujourd'hui, de suite et sans fin. L'instantané sur mon cuir à tanner, instant damné et tant attendu, à bas la sustentation!
Ivresse de sa surimpression. Je sue sang et eau sous le joug de ses sèches ordonnances.
J'ai l'outrecuidance de le sommer de me dominer, le provoquer pour souffrir peut-être pas en silence. Chutttt, j'écoute les coups à venir, échos de mes cris et chuchotements.
Je suis la quémandeuse et j'écris mes  achoppements d'envies, mes besoins de mon mâle et ses maux d'amour. 





  

Freud encore

On ne devient pas pervers, on le demeure...



Citation de Nietzsche

L'homme a besoin de ce qu'il a de pire en lui s'il veut parvenir à ce qu'il a de meilleur.



lundi 25 mars 2013

Chandelier

Il me demande de préparer son repas, il choisit ce qu'il désire manger.
Pendant que je m'active aux fourneaux, il semble très occupé dans la salle à manger.
Je dresse la table et n'ose m'attarder sur ses préparatifs, je sais qu'ils me sont destinés.

Le repas prêt, il m'ordonne de m'étendre sur le sol. Il m'attache les poignets en les tirant vers le bas et les chevilles au dessus de la tête, le cul en l'air dans une position grotesque.
Mes jambes sont écartées au maximum, laissant mes trous béants. Il fiche une longue bougie dans le vagin et me voilà transformée en chandelier humain.  Il s'installe pour manger et me prévient que je ne dois pas perdre la chandelle. La cire coule sur mes lèvres.
Évidemment, la bougie ne tient guère longtemps. Au bout de plusieurs tentatives, il l'enlève et m'asperge de cire sur le sexe, le ventre et fini par me la fourrer dans la bouche.
Je n'ose pas faire un mouvement de peur de recevoir la cire chaude sur les yeux. Je respire doucement et très régulièrement. J'ai des douleurs dans l'aine de ma cuisse droite. La position est très inconfortable et il prend son temps pour manger, me jetant à peine un regard dédaigneux.
Je tente de soulager un peu la tension en bougeant doucement mais le trop plein de cire me tombe sur la joue et dans la gorge, je la sens se figer sur mes dents .
Le temps semble passer au ralenti, il se lève et me touche le sexe et constate que je suis trempée d'excitation...
Il joue et abuse de moi, comme il le souhaite et cela me transporte

dimanche 24 mars 2013

Atmosphère


Retrouvailles après une séparation faite de hautes dépressions.

Loin de lui, mes humeurs sont secouées de phénomènes venteux, mon ciel s'assombrit.
Mes besoins perturbés par des variations de températures.
Un froid polaire s'insinue alors qu'il décolle vers son horizon lointain, me laissant crevant de faim.
Cascade de cristaux glaçant mon coeur lâché sur un front de rafales que la solitude remue sans cesse.
Ô rage, je m'enferme, m'isole cherchant en vain un peu de chaleur.
Je veux ses éclairs, ses ondes de chocs,  ses foudres divines.
Qu'il me bouscule sans fin, qu'il dissipe une bonne fois pour toute mes précipitations lacrymales. Mes dérives cycliques . Qu'il me brûle à tous les degrés.
Lui, ma source d'énergie, mon magma insensé, mon incendiaire amour.

Mes particules de stabilités, mes  décharges de bonheur, mes réchauffements, mes éruptions, mes diluviennes jouissances, mes dérèglements sismiques , je lui dois.
Il régit mes émois, mes frustrations, joue de mes attentes.
Il souffle le froid et le chaud et moi, je fonds.

Je suis au coeur de ses précipitations.
J'ai la hantise de notre prochain éloignement.
Ne pas y penser, juste vivre...


mercredi 20 mars 2013

la soif de dominer est celle qui s'éteint la dernière dans le coeur de l'homme.



Une nouvelle façon de vivre, d'appréhender la relation humaine... la domination. Accepter ma perversité, ma soif de controle, voilà ma condition humaine, enfin pleinement vécue. Pour cela il fallait trouver mon inverse, mon miroir noir, celle qui me révèle.
 MURASAKI Catalyseur de mes pulsions, de mes fantasmes, de mon imagination. Energie de mes réalisations erotiques, psychiques,amoureuses et perverses.
Oui, j'aime maitriser son corps, ses orgasmes, ses cris, sa vie. Elle fait tout pour, elle se donne, s'abandonne. Nos soifs sont inextinguibles, différentes et si complémentaires.

La surprendre,l'amener à se depasser aussi bien dans la douleur que dans la prise de risque, la grandir, lui ouvrir d autres horizons,l'aimer, la respecter, la reconforter,l'éduquer tels sont mes priorités, mes devoirs.
Le chemin est long vers une soumission 24/7, nous le decouvrons chaque jour, à chaque instant. Nous nous y attelons avec des moments grandioses et d'autres anodins, mesquins.

 Nos vies sont distantes, elles revent d unisson.

J'aime son corps tendu, ses gémissements, le sifflement de la badine, ses tremblements, ses cris de jouissance, ses abandons, ses chutes d'O.
 L'attacher, la distendre, l'investir, la fouiller émeut mes attributs,et je ne peux la tromper sur cet émoi.
Nous avons avancé depuis près d'un an. Je suis fier d'elle, de ce blog qu'elle a créé après mon assentiment.
 Notre couple est fusionnel et à trouver ses règles de vie.
A nous de les approfondir, à moi de donner le la.

Maitre Sosthène

dimanche 17 mars 2013

La soumission

Elle me laisse sans dessus dessous portés par les remous
Entre ombres et lumières, elle me montre la voie.
Bien tortueuse, elle fait sa loi.
Ma fierté parfois en lambeaux, elle se délecte,affreux émoi

Elle ébranle mes convictions, entre pulsion et répulsion
Tumulte des sens, perversion en effervescence, tenir bon.
Elle a ouvert ma boîte à tourments, pandore rugissant.
Je frôle les précipices, Je tangue, je m'agrippe ardemment

Elle est parfois si douce mais si exigeante, elle bouscule tout
Le tour est joué, les dés sont jetés, mon sort déjà scellé
Ma soif d'obédience m'emprisonne, il faut aller jusqu'au bout
Il n'y a pas de barrière ni frontière insurmontables, mais ça rend fou

L'odyssée sans retour.


Désarroi

Je voudrais faire la peau à mes doutes.
Dépasser mes peurs primales qui assourdissent ma volonté.
Je rumine, je tourne en rond, je dois sauter, vais-je y arriver ?
La saveur est amère, l'effroi gronde en moi.
Le poids de ma violence contenue entre maux et Lui.
Les poings crispés envers et contre Maître
Mes sens arc-bouté au désarroi, il fait sa loi



On change, citation de Freud

La joie de satisfaire un instinct resté sauvage est incomparablement plus intense que celle d'assouvir un instinct dompté.


samedi 16 mars 2013

Malice au pays des Vermeilles

Elle court , elle court après le temps perdu
Celui qu'elle ne rattrapera  jamais
Elle pleure ces moments avortés
La patience n'est pas une de ces vertus

Elle a plongé après un long sommeil
Dans cet univers étrange ou tout est exalté
Les codes édités par un Maître fou
Au sourire en coin quand elle oublie tout

Elle tire vainement sur sa pudeur fuyante
Elle rougit de partout, coup après coup
Les sens en folie, sens inversé, sens interdit
Le sens de sa vie, du plaisir, sens du gout

Qu'on lui coupe les ailes, qu'on lui coupe les ailes
Malice au pays des vermeilles
Qu'elle vive à genoux pour grandir encore et encore
Qu'on la vêt de carmin, de bleu roi, qu'elle obéisse à ses lois

Que de métamorphoses, catin, chienne, tout ou rien
Un amour singulier ou les sentiments sont pluriels 
Des objets pas à leur place, détournés, réutilisés
Du meilleur au pire, du beau au grotesque né

Malice au pays des merveilles...

Extrait de "Lettre à France"

Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi, tout bas
Tu es à six heures de moi
Je suis à des années de toi
C'est ça être là-bas

La différence 
C'est ce silence
Parfois  au fond de moi
Tu vis .......
Je vis en chimérique

Il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais ça
Toi et moi

Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
....




Dard dard au chocolat

Pour déguster le délice phallique
Placez-Vous à genoux
Régalez- vous  très lentement
En commençant par le bout




Wouaf, wouaf

Traîner à ses pieds, fidèle chienne.
Espérer une caresse, frotter le bout de mon nez contre sa cuisse en couinant.
Lui lécher la main, qui flatte ma croupe cambrée, orné du plug queue enfoncé.
Dormir aux pieds du lit, attachée.
Manger dans l'écuelle les restes de son repas.
Faire la belle pour quémander. 



Nietzsche

La souffrance d'autrui  est chose qui doit s'apprendre: Et jamais elle ne peut être apprise pleinement.

                                                                           ...
                                 Deviens ce que tu es. Fais ce que toi seul peut faire
                                                                          ...

                                  Le châtiment est fait pour améliorer celui qui châtie



Délits d'initié

Les arcanes de mon chaos tiquent
 Quand il me laisse sur une faim sismique
M'affamer, m'allécher, rendre le fruit défendu.
Ça tourne à l’obsession, je voudrais céder à la tentation.
Pêcher au risque de récolter une dantesque punition.

Ma muraille d'échine ploie, 
De mes failles, il abuse, il fait sa loi
Je n'ai plus de morale, je suis hors de moi
Je ne veux pas quémander, il n'aura pas ça
Qu'il m'enferme au placard, à broyer le noir
Qu'il frappe, qu'il tourmente, m'éduquer, c'est son devoir

Le requiem de ma reddition est encore brouillon
La distance, insidieux poison, pour d'ardentes aspirations
Un voyage initiatique fait d'ondulations, il sera long
La violence de mes envies d'abandon, des sens en ébullition.
La soumise fait sa révolution, l'esclavage en credo ou idéalisation












Citation


 C'est charmant de rêver, ça va un moment.

Je veux la vivre, moi... 

vendredi 15 mars 2013

Pas que des mots

 Que j'aime ces mots, que j'aime  sentir cette appartenance, le ressentir jusqu'au plus profond de mes chairs.
N'être qu'à lui, qu'il le ressente et le vive autant que je souhaite le ressentir et le vivre.

Hier on parlait de ce qu'il aimerait entre autre.
  
- M'attacher pendant qu'il part jouer quelques heures au tennis avec un ami.

 j'espère le vivre.






Maître! Maître, je peux me soulager ?

Dans l'abandon de soi, l'esclavage, il y a la perte d'intimité.
Tout offrir, tout subir. Ça fait partie  des humiliations.

C'est incroyable l'effet que ça provoque chez moi. Je les crains et les attends à la fois. Encore un paradoxe.
Juste le fait d'y penser me trouble et m'excite.

 Lui demander la permission au risque de me voir refuser ce soulagement bien anodin. Pour que la pression monte, que  la douleur irradie  mon ventre se tordant et supplier d'enfin m'autoriser à pisser devant lui comme il l'a décidé.
Devoir me soulager sous son regard, à quatre pattes comme une chienne ou attachée les jambes bien écartées, ou  dans tout autre position imposée.  Dans ma petite culotte comme une petite salope. 
 Lui offrir mes perles en cascade. Me rouler dedans, laper jusqu'à la dernière goutte.

Hummm je dois faire pipi.








Extrait de petit matériel pour petits moments

A utiliser sans modération...

Des moments cuisants qui réchauffent l'extérieur et l'intérieur. Un vrai bonheur.

Ils peuvent être aussi lors d'autres "jeux", la cerise sur le gâteau.
Avec quelques bougies marquantes, c'est  presque une fête ... 






Interdiction

Quand la nuit est agitée, qu'elle est blanche
Peuplée de pensées envahissantes, il n'y a qu'un remède.
Glisser la main entre mes cuisses écartées, laisser mon esprit vagabonder, fantasmer ou se remémorer quelques instants forts et pervers. 
Mon majeur caresse mon bouton tendu, les autres doigts repoussent mes lèvres humides.
Mon autre main pince mon téton, le fait rouler entre deux doigts fermes. L'étirer, le tordre vers le haut, vers le bas, dans un sens ou l'autre.
J'ouvre les vannes sans restrictions, le pervers, le lubrique à foison.
Étendue entre les draps froissés, mon esprit,metteur en scène s'en donne à coeur joie , mes doigts jouent la partition.
La base du scénario est planté, les premiers rôles toujours distribués aux mêmes acteurs.
Musique classique en fond sonore oblige, pour les grandes envolées.
Les décors sont interchangeables, donjon, cuisine, chambre, cave, forêt, usine désaffectée.
Les accessoires sont multiples mais certains restent car symboliques et efficaces. Le fouet, la badine, la croix de saint andré,..., je ne peux tous les citer.
 Le  Maître à la fois aimant et sans pitié, sadique et imaginatif ( pas besoin de creuser, j'ai ) et la soumise aimante, obéissante, résistante et j'en passe... Entre amour et haine, les passions se déchaînent.
Les scènes en avance rapide ou en troublant ralenti. Mes doigts s'agitent, mon sexe mouille, retour en arrière ou scène suivante, c'est la montée du plaisir qui guide mes choix.
Entre tensions, contractions, pouls rapide et vagues de plaisirs, mon corps et mon esprit ballottent au grès de mes  moments choisis. 
Pas de censure sur mon plateau, les acteurs donnent et vivent tout.
La jouissance est là, elle grimpe affolante. Un choix se dessine, la laisser tout emporter, la retarder ou la stopper sur le fil ?
Le choix m'est réservé...

Voilà ce que je pouvais faire de mes nuits blanches avant SON interdiction de me branler, de me donner ce plaisir solitaire, ce plaisir évacuateur de stress.

A présent, je bride mes pensées, pour résister à cette main glissant entre mon entre-jambes, à ce moment libérateur.
 Frustration, pourvoyeuse de nuit sans fin.
Je peux lui faire la demande, qu'il me donne son autorisation, mais mes besoins se font à des heures où LUI doit dormir d'un sommeil réparateur.
Le lit reste donc vide du moindre plaisir quand il est loin.



  






jeudi 14 mars 2013

Du coq à l'âne... Le désordre dans ma tête...

Le poids des mots me laisse parfois sans voix.

            Leur absence est aussi parfois perturbante.

                  Je dois apprendre la confiance.


J'espérais... Je n'espère plus.

                                         On est pas au pays des bisounours, diantre!!!

J'aime pas les bisounours!

                           Faut arrêter de rêver, d'idéaliser tout.


PUTAIN....

                                                                                             Régression.

                    Stade anale.


Mon héros tique,  émoi,      jeu  tombe....   

                 Je ne suis pas la chèvre de Monsieur Seguin.

Me rouler en boule et buller...

                                            

Vos petites attentions

J' aime
 Quand après des moments forts, Vous me lavez. 
Quand vous me collez tout contre Vous et que Vous me bercez.
Quand Vous me chuchotez des mots doux, quand Vous êtes fier de moi.
Quand Vous faites Votre tarte aux fraises qui me fait craquer.
Quand Vous me dorlotez parce que je suis malade.
Quand nous dansons.
Quand Vous me préparez un de Vos cocktails secrets.
Quand Vous me trouvez belle.
Quand Vous jouez avec mes cheveux

Je Vous aime

 


Vous servir

 Je vous sers le petit déjeuner au lit. J'attends debout à vos côtés, nue, jambes écartées. Entre deux bouchées de yaourt, vous plongez votre cuillère dans ma chatte trempée.
Vous essuyez votre couteau sur mon corps .

Je Vous masse quand Vous êtes tendu, fatigué.

Je Vous offre douceur, café, eau dans la journée.

Je nettoie votre queue de ma langue quand Vous avez uriné.

Parfois je la tête pour Vous endormir.

 Ce matin, nous en avons parlé. Les prochaines fois, viendront s'ajouter encore d'autres obligations.


 Vous dévêtir, plier Vos vêtements. Cirer Vos chaussures. 
Sous la douche, Vous savonnez et ensuite vous essuyer.

Lécher votre assiette après votre repas.

Autant de choses pour rendre agréable Votre quotidien et me soumettre totalement.

Vous savez que j'en rêve, je suis à Vous et Vous le prouver chaque jour me comble de joie.
Je suis heureuse que Vous mettiez cela en place.

Merci Maître Sosthène












mercredi 13 mars 2013

Sans commune mesure


Au delà des choses
Ou les instants saisissants arrêtent le temps
Il y a les barbares et les suaves
Certains les trouveront minables, trop aigus ou trop graves
Le tout c'est qu'ils déchaînent
Moi, ils m'enchaînent, je m'attache, m'offre aux siens

D'eux naissent un amour sans commune mesure
La liberté d'aimer dans la démesure
Ma soumission en offrande pour de la haute couture
Tout donner, tout recevoir , les sentiments sans armure
Rien d'ordinaire
Au royaume de la confiance

l'enfer et le paradis se mélangent
Sentiments à outrance
Un parfum d'intensité, complicité exacerbée
Une fusion des sens, mélanges d'importance
Le partage des rôles exaltés

La fétide vanille et ses sentiments faméliques
Sont bien loin de me combler et à nouveau me tenter
J'ai trop donné sans recevoir ni trembler de bonheur
Dès le début les dés étaient pipés
Aujourd'hui je veux vivre sans compter
Ce n'est pas un jeu, pas un leurre
Aimer et être aimée
à
 cent pour cent

...




Sa prima donna

Il pianote ses notes blanches, noires ou croches
Il bat la mesure, change de tempo, il martèle sans fin, mon Maître hors norme
Il accorde, tend, détend mes cordes à l’affût de la moindre fausse note.
Il guette la plainte sonore, pas de petite musique de chambre, non,non... Il cherche les trémolos, des aigus et des graves, il s'en gave. 
Maestro, il joue sans partition, juste des envolées mélodieuses ou de profondes mélopées.
Concerto sadien .
Je suis son instrument à cordes frappées. Des vibrations qui se répandent, je suis chienne mélomane.
J'aime qu'il joue avec mes octaves cherchant ma table d'harmonie pour quelques symphonies sans cesse modifiées.
Surtout pas d'étouffement insuffisant, ou alors il faut régler l'étouffoir, appliquer une torsion sur ma tige, petit règlement par différentes actions précises.
Surtout rien de trop mou, sinon le toucher sera compromis.
On ne s'improvise pas virtuose, il faut bien connaître son sujet, son instrument. Ce n'est pas un jouet. Toujours se remettre à niveau, évoluer, suivre les mouvements, passer du classique à la création et toujours avec autant de passion. Ne pas négliger les percussions.
Créateur et professeur en mon coeur.




J'aurais voulu

J'aurais voulu, vivre chaque jour à ses côtés
Etre à lui, pieds et poings liés
Plus de départ forcé, de séparation à digérer
Qu'il ne s'éclipse plus et me laisse plongée dans la pénombre
Sans même son ombre pour m'éclairer

J'aurais voulu, tenir dignement loin de sa force
Ne plus souffrir de ses absences à en crever
Ne me tordre que de ses maux choisis
M'emplir de ses moments qui nous renforcent

J'aurais voulu être belle et parfaite déesse
Un corps avec tout ce qu'il aime au bout de la laisse
l'ensorceler à lui faire perdre raison, lui ma déraison
 L'astre à capturer, éblouir ses jours et ses nuits  jusqu'à la fusion

J'aurais voulu être, je veux être tous ses moments
Son passé, son présent, son futur
Nos temps composés, conjugués au pluriel
Rien de singulier

J'aurais voulu être son esclave plus que dévouée
Ma vie entre ses mains






Le bandeau

Les yeux bandés
J'écoute, l’oreille aux aguets
Vos déplacements, vos moindres faits
Évanescence des bruits nés
Que va-t-il m'arriver ?
L'instant présent au goutte à goutte
Gros plans sur mes sens en alerte
Je guette 
Votre souffle, un geste
Bruissement, cinglement de l'air
J'en oublie de respirer
Baigner dans l'obscurité et ressentir
Avec clarté l'essentiel









mardi 12 mars 2013

Le temps qui s'écoule

Nouvelle séparation. Vous rentrez chez vous. Je reste là.
Le temps va se tordre, s'étirer en de lugubres instants figés.
Je n'ai plus que ce clavier pour étaler les seuls maux à vivre loin de Vous.
Mes mots sentiments, mes maudits mots tus en vain pour ne pas me noyer dans les larmes que je vais encore verser, mon versus étant à des milliers de moi. Ils doivent sortir sinon, je vais craquer.
La maison ne résonne plus des cris nés sous votre joug aimé. Il ne reste que moi et ces longs silences qui s'écoulent et se mêlent à mes lacrymales émois.
Oui, le virtuel n'est pas loin, mais quel fade substitut. 
Point d'épidermique touché, ni  de perverses envolées en divines sensations.
Les jours vont se succéder vides et creux que j'en oublie de respirer. Ne restent que les vestiges de mes insolents vertiges.
Occire l'absence, pour nous, je me ferais meurtrière. Oh mon mâle!  Addiction exacerbée par le manque. Prisonnière de la distance. Malédiction.
Mon enfer est pavé de privations et de lugubres lamentations.
 Je vous cherche en vain, je déambule, soumise en sous-sol, emprisonnée dans d' obscures pensées.
Dans ce vide de Vous, je me débats entre ombres et lumières. J'ai l'âme blême, le coeur engourdi. Le néant des jours sans vous se proclame roi. Je râle aux abois.





OUI, Vous avez raison

Oui, j'aime être l'objet de toutes vos attentions
Brûler vive sous le feu de votre passion
Nos coeurs battant à l'unisson
Accords d'un corps à corps
Ou chacun sortira vainqueur
A sa façon