dimanche 14 juillet 2013

Doucement, lentement, plus lentement encore...


La gourmande se réjouit de la demande qui se profile, s'empaler sur un jouet bien calibrè, ses babines s'humectent déjà, elle bave d'envies.
Il lui demande de se positionner au dessus du délice à engloutir, tout sourire, elle s'exécute impatiente. Mais la naïve oubliait une chose, rien n'est jamais évidence pour son Maître, ou serait son plaisir ?
Elle se place au dessus, sentant ses lèvres s'ouvrir, avides de se refermer sur l'objet convoité, pressée de l'avaler tout entier, de n'en faire qu'une bouchée. Mais NON, hors de question, elle doit juste le sentir à l'entrée, ne plus bouger, rester immobile, juste sentir son trou palpiter, se contracter de désir, s'humidifier encore... Elle sent la chaleur de son sexe monter, le frottement du jouet l'agacer, le gode l'appelle, la tentation est grande et le Maître titille ses seins, fait rouler les tétons entre ses doigts, les tire doucement et le sexe de la soumise s'ouvre encore, il geint, elle ne peut retenir son bassin qui se met à se dandiner, il en faut plus, ses parois sont moites, accueillantes, elles veulent coulisser, glisser, en prendre plus,se refermer pour gober l'instrument plus que tentant. Mais Il n'est pas décidé à la satisfaire, il tire vers le haut d'un coup sec ses mamelles , le con se contracte autour de l'objet du délit, elle retient à peine un cri, la faim est intense, l'envie dévorante et le refus sans appel, c'est lui qui choisira le moment de la chute, si chute il y a, avec lui, rien n'est moins sûr. Il glisse un doigt vicieux sur le clito gonflé, il fait le tour de la cavité à peine bouchée, elle est suintante, humide et brûlante, il ramasse la mouille et lui présente l'index à téter, il l'enfonce au fond de la gorge alors qu'elle ne rêve que de plonger vers le bas pour s'emplir de plaisirs, elle est au bord de l'implosion, chaque muscle est tendu,elle suce le doigt, sans lâcher du regard son tortionnaire, n'attendant qu'un signe de sa part, qu'un mot,... Il chuchote  parlant de patience, d'inculquer l'attente, la lenteur qui décuple les sensations, il murmure de sa voix grave d'obscènes pensées, il n'est pas question de céder.
Il lui sourit, sa main reprend sa place, ses doigts pressent le bourgeon, le sang afflue, tout est gorgé, elle peut descendre mais juste d'un cran, elle gémit de dépit, son con frémit, semblant vouloir aspirer la queue de plastique, la main s'active, le plaisir est confus mais sismique, elle tremble, elle tangue, elle peut encore descendre, mais presque rien. De dépit son con pousse l'intrus, n'en veut plus  et puis non, elle en veut plus, il se contracte, elle perd la tête pour ne pas perdre le phallus. Elle supplie de mettre fin à la torture, il lui demande si elle veut se retirer, mais non, non,non, elle veut tout, elle veut bouffer l'engin, le dévorer, le faire disparaître en elle, le broyer menu entre ses chairs.
Lui, retourne aux seins, il malaxe, il écrase entre ses mains, il torture les pointes, il tire encore et encore et lui chuchote enfin de s’asseoir, le trou béant trempé ne se fait pas prier, d'un coup, le joujou disparaît au tréfonds de la salope déchaînée, le plaisir explose, les vagues se succèdent, le con en délire coule à flots, inondant la femelle d'un orgasme cataclysmique. Elle s'échoue contre son divin Il, repue, reconnaissante. Il la couche et la boit, nettoie son sexe détrempé mais toujours palpitant. Les spasmes perdurent longtemps encore, souvenir d'un déluge mémorable...

Bouddha encore...

La réalisation réside dans la pratique...

donc

Plus vous me soumettrez, plus je serai soumise...