mardi 12 mars 2013

Le temps qui s'écoule

Nouvelle séparation. Vous rentrez chez vous. Je reste là.
Le temps va se tordre, s'étirer en de lugubres instants figés.
Je n'ai plus que ce clavier pour étaler les seuls maux à vivre loin de Vous.
Mes mots sentiments, mes maudits mots tus en vain pour ne pas me noyer dans les larmes que je vais encore verser, mon versus étant à des milliers de moi. Ils doivent sortir sinon, je vais craquer.
La maison ne résonne plus des cris nés sous votre joug aimé. Il ne reste que moi et ces longs silences qui s'écoulent et se mêlent à mes lacrymales émois.
Oui, le virtuel n'est pas loin, mais quel fade substitut. 
Point d'épidermique touché, ni  de perverses envolées en divines sensations.
Les jours vont se succéder vides et creux que j'en oublie de respirer. Ne restent que les vestiges de mes insolents vertiges.
Occire l'absence, pour nous, je me ferais meurtrière. Oh mon mâle!  Addiction exacerbée par le manque. Prisonnière de la distance. Malédiction.
Mon enfer est pavé de privations et de lugubres lamentations.
 Je vous cherche en vain, je déambule, soumise en sous-sol, emprisonnée dans d' obscures pensées.
Dans ce vide de Vous, je me débats entre ombres et lumières. J'ai l'âme blême, le coeur engourdi. Le néant des jours sans vous se proclame roi. Je râle aux abois.





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