vendredi 15 mars 2013

Pas que des mots

 Que j'aime ces mots, que j'aime  sentir cette appartenance, le ressentir jusqu'au plus profond de mes chairs.
N'être qu'à lui, qu'il le ressente et le vive autant que je souhaite le ressentir et le vivre.

Hier on parlait de ce qu'il aimerait entre autre.
  
- M'attacher pendant qu'il part jouer quelques heures au tennis avec un ami.

 j'espère le vivre.






Maître! Maître, je peux me soulager ?

Dans l'abandon de soi, l'esclavage, il y a la perte d'intimité.
Tout offrir, tout subir. Ça fait partie  des humiliations.

C'est incroyable l'effet que ça provoque chez moi. Je les crains et les attends à la fois. Encore un paradoxe.
Juste le fait d'y penser me trouble et m'excite.

 Lui demander la permission au risque de me voir refuser ce soulagement bien anodin. Pour que la pression monte, que  la douleur irradie  mon ventre se tordant et supplier d'enfin m'autoriser à pisser devant lui comme il l'a décidé.
Devoir me soulager sous son regard, à quatre pattes comme une chienne ou attachée les jambes bien écartées, ou  dans tout autre position imposée.  Dans ma petite culotte comme une petite salope. 
 Lui offrir mes perles en cascade. Me rouler dedans, laper jusqu'à la dernière goutte.

Hummm je dois faire pipi.








Extrait de petit matériel pour petits moments

A utiliser sans modération...

Des moments cuisants qui réchauffent l'extérieur et l'intérieur. Un vrai bonheur.

Ils peuvent être aussi lors d'autres "jeux", la cerise sur le gâteau.
Avec quelques bougies marquantes, c'est  presque une fête ... 






Interdiction

Quand la nuit est agitée, qu'elle est blanche
Peuplée de pensées envahissantes, il n'y a qu'un remède.
Glisser la main entre mes cuisses écartées, laisser mon esprit vagabonder, fantasmer ou se remémorer quelques instants forts et pervers. 
Mon majeur caresse mon bouton tendu, les autres doigts repoussent mes lèvres humides.
Mon autre main pince mon téton, le fait rouler entre deux doigts fermes. L'étirer, le tordre vers le haut, vers le bas, dans un sens ou l'autre.
J'ouvre les vannes sans restrictions, le pervers, le lubrique à foison.
Étendue entre les draps froissés, mon esprit,metteur en scène s'en donne à coeur joie , mes doigts jouent la partition.
La base du scénario est planté, les premiers rôles toujours distribués aux mêmes acteurs.
Musique classique en fond sonore oblige, pour les grandes envolées.
Les décors sont interchangeables, donjon, cuisine, chambre, cave, forêt, usine désaffectée.
Les accessoires sont multiples mais certains restent car symboliques et efficaces. Le fouet, la badine, la croix de saint andré,..., je ne peux tous les citer.
 Le  Maître à la fois aimant et sans pitié, sadique et imaginatif ( pas besoin de creuser, j'ai ) et la soumise aimante, obéissante, résistante et j'en passe... Entre amour et haine, les passions se déchaînent.
Les scènes en avance rapide ou en troublant ralenti. Mes doigts s'agitent, mon sexe mouille, retour en arrière ou scène suivante, c'est la montée du plaisir qui guide mes choix.
Entre tensions, contractions, pouls rapide et vagues de plaisirs, mon corps et mon esprit ballottent au grès de mes  moments choisis. 
Pas de censure sur mon plateau, les acteurs donnent et vivent tout.
La jouissance est là, elle grimpe affolante. Un choix se dessine, la laisser tout emporter, la retarder ou la stopper sur le fil ?
Le choix m'est réservé...

Voilà ce que je pouvais faire de mes nuits blanches avant SON interdiction de me branler, de me donner ce plaisir solitaire, ce plaisir évacuateur de stress.

A présent, je bride mes pensées, pour résister à cette main glissant entre mon entre-jambes, à ce moment libérateur.
 Frustration, pourvoyeuse de nuit sans fin.
Je peux lui faire la demande, qu'il me donne son autorisation, mais mes besoins se font à des heures où LUI doit dormir d'un sommeil réparateur.
Le lit reste donc vide du moindre plaisir quand il est loin.