vendredi 13 septembre 2013

Gang bang

Les mots me manquent, pas le vécu, je vous en laisse un bref aperçu.

Durant ces dernières semaines, mon Maître m'a fait découvrir ou redécouvrir pas mal de choses.

Il m 'a offert à quatre hommes pour un gang bang. 

Le matin, je me prépare, je sais que c'est le jour J, il me l'a dit. 
Lavement, douche vaginale, la chasse aux poils, shampoing,manucure, je m'inspecte sous toutes les coutures. Je n'aime pas mon corps mais je serai le centre d'attentions et je sens monter en moi la pression.

Le trajet jusqu'à la chambre d'hôtel se fait presque gaiement, je ne pense pas que je réalise vraiment. J'ai des montées de stress mais sans plus.

La chambre n'est pas mal, le lit est grand, on est en avance, on allume la télé, je passe mon corset, enfile mes bas, mes talons. Il sort les préservatifs et me laisse pour attendre à l'entrée les quatre messieurs. Cinq avaient demandé à participer, quatre sont là.

Dans la chambre, je tourne comme un fauve en cage, le temps me semble long et je me dis que je voudrais que ce soit déjà passé, je ne serai pas à la hauteur, ils vont pas bander, ils vont me trouver repoussante, quoique pour un mec, tirer un coup et le fantasme du gang bang doit être un moteur d'excitation, peu importe peut-être la femme! Je n'en sais rien, je tente comme je peux de me rassurer. Je vais faire pipi , je me lave le sexe aussi vite, je veux être nette, je recommence un nombre incalculable de fois en attendant. 
Et si il trouve que je les suce mal ? Et si mon Maître après ça ne m'aime plus ? Et si... ? Et si ...? Les questions se bousculent, je n'ai pas les réponses, le temps passe lentement, je veux que ce soit terminé...
Quand j'entends frapper à la porte, je dois me mettre à quatre pattes, croupe offerte et le visage collé au matelas, Maître Sosthène me posera le bandeau dans un premier temps.
Le fameux coup à la porte retenti, j'oublie mon angoisse, le moment est venu.

Je sens leur présence, mon Maître leur parle, ils me touchent presque timidement au début.
Mon Maître a l'appareil photos.
Des mains me caressent, des corps me frôlent, je touche des queues, je les branle, je les suce, on écarte mes fesses, je sens des doigts, des langues.
Les queues sont différentes, les préservatifs gâchent un peu mes ressentis mais on ne peut faire sans. Mon Maître m'enlève le bandeau, je suis manipulée, triturée, pénétrée, écartée, je me sens pute comme jamais je ne me suis sentie pute. Je me sens comme différente, je cherche le regard de mon Maître, j'ai besoin de voir si il est fier, si il m'aime, si je me comporte comme il le souhaite, nos regards s'accrochent, je suis rassurée, je l'aime d'une force, je suce une queue, deux en le fixant, mes râles montent, mes seins sont pressés, mon cul travaillé, des doigts sont en moi, une queue aussi, une autre dans la bouche.
Un homme ne bande pas, est-ce ma faute ? Il reste en retrait, ça me déstabilise un instant mais une queue me pilonne avec une telle force, je geins et je l'oublie.
Mon Maître ne perd rien de ce qui se passe , il mitraille ces hommes qui me baisent, ces queues qui  m 'emplissent, qui m'ouvrent, il immortalise mon corps possédé par d'autres, par des hommes qu'il m'a choisi, il fige mes réactions, ses assauts sur ce corps qui lui appartient, ils me sautent et plus ils me pénètrent, plus je suis à lui, plus il me possède, plus il ancre son pouvoir, son emprise sur moi.