dimanche 30 juin 2013

Virginia Woolf

Je ne crois pas à la valeur des existences séparées. Aucun de nous n'est complet en lui seul.




jeudi 27 juin 2013

Le mal que ça fait...

Ou est mon Maître ?

Loin, très loin, le trouble sens par son absence me laisse sur le carreau, je m'étale, je m'écrase en mille et un morceaux. Il fait froid ici bas, je lèche le vide, je m'éteins, il n'est pas là.
Je voudrais voler en éclats, me répandre étincelante sous sa cuisante présence, mais il est hors d'atteinte, je ne suis qu'ombre sans tain, je crève de faim, putain, je hais tous ces riens, j'agonise, je ne projette qu' obscures idées, je broie le noir de mes nuits blanches qui reflètent mes états inanimés. Je me terre six pieds en sous sol au lieu de ramper à sa botte.
Je grelotte alors que je rêve de m'immoler sous son joug, obsédante dépendance. Il est mon tout et je  suis  moins que rien quand il prend le large vers son maudit sud , je perds la boule, je m'affole par dessus tout. Son clebs devient fou, la laisse a trop de mou, il grogne, crie au loup mais son cri s'étrangle dans un gargouillis pathétique. 
 Hurler à la mort ne sert à rien, besoin de sentir la morsure de sa ceinture, exulter à chaque coup, morfler à en défaillir, purger le mal par la douleur, c'est un comble peut-être mais qu'il se garde de placebos,  le cabot va mordre par défaut. 
Les substituts sont à enterrer, la chienne ne va pas se contenter de purée après la chair à déchiqueter, ce serait trop exiger, elle préfère crever, elle bave d'envies ,elle mange sa merde dans son coin en attendant, chien pas errant mais couinant, le Maître est chez lui, la bête est nulle part, sans toit, loin de ses lois. Animal aux abois...



Chienne à éduquer

Animer l'animal d'un besoin d'asservissement, la ramener à l'état primal pour mieux la dompter, dresser le cadre stricte des règles à respecter. Bannir le trop plein de fierté, la tenir collier serré.
La femelle a grand besoin de son alpha. Corriger l'enragée quand elle montre les crocs. 
La marquer physiquement et cérébralement pour asseoir définitivement son autorité.
Un dressage intensif pour abattre toutes velléités de rébellion. Une poigne de fer sans contrefaçon pour soumettre ce molosse baveux et parfois hargneux.
Ne rien laisser passer, de l'amour, beaucoup de fermeté, un cadre stricte, elle ne pourra qu'évoluer ...




mercredi 26 juin 2013

Citation de Corneille


La force de l'amour paraît dans la souffrance.






Voyage en terre inconnue

Il connaît la géographie de mon corps, les méandres de mon esprit, il les travaille tous deux. Il trace de nouveaux chemins jonchés de perversités et d'humiliations, il sème la peur et récolte mes réactions foisonnantes. Il souffle le chaud et le froid et attend que la tempête me prenne dans un tourbillon que je ne peux contrôler. Il se nourrit  de la tournure de mes sentiments. Il fait surgir les turbulences qui me laissent chancelante.  Il me fait douter de ma résistance, de ma volonté, je me sens vaciller face aux obstacles qu'il place ici et là et pourtant je ne peux que les franchir. Il manipule mon imaginaire pour que des petites frayeurs prennent de l'ampleur, que mon ventre se torde, que mon échine se ramollisse, que la sueur perle, que je l'implore de m'épargner ce que je viens à redouter, que je cherche au fond de ma mémoire et remonte à portée le safeword  au cas où ! Il se joue de moi et il bande de me voir tanguer sur le fil de l'obéissance et du don de moi. Il me voit chercher une issue, il se régale de mes incertitudes, il se gausse de mes hausses de tensions, le poil hérissé, la haine aux lèvres, la trouille aux tripes, je glisse mais il me tient solidement, repoussant toujours un peu les frontières. 




mardi 25 juin 2013

Citation

Elle ne savait pas que l'enfer c'est l'absence
Verlaine



Du chaud au froid

Week-end  épidermique brûlant .

Après la morsure de son emprise pendant quelques jours me voici à nouveau sombrant dans mon ère glacière...

Je hais par dessus tout cet éloignement forcé. Je veux m'anesthésier, oublier le mal que ça fait.


vendredi 21 juin 2013

Étrange moi...

Étrange moi qui est toujours avide de perversions, d'humiliations et plus encore de possession. Pourquoi ce besoin ?

Je n'ai aucune envie de m'installer sur un divan de psy pour le découvrir, non, j'assume mes envies, mes dépravations. Mais parfois je me pose la question.

Oui c'est assez dérangeant de ressentir ce trouble, d'en être excitée, que le fait d'être choquée, blessée et tout à la fois aimée et protégée me soit indispensable.

Appartenir à l'autre, dans tous les sens, pour tout, c'est prenant et grisant.

Espérer et redouter ses ordres, subir ses sévices, et en redemander, l'aimer toujours plus.

Étrange moi qui ne peut aimer profondément que comme ça. Et mon Maître, qu'est-ce que je l'aime !

Amour et haine, sentiments imbriqués, liés et si puissants.

Ils s'entrechoquent si souvent en moi, ils me laissent pantelante, rugissante.
Ce sont des chamboules-tout

Moi qui n'apprécie guère la fadeur...









mercredi 19 juin 2013

Il me tient

Il suffit d'un rien mais ça fait tout et c'est beaucoup. Les liens sont invisibles mais palpables,  il me tient et il fait ça si bien, sa volonté devient ma volonté, je ne peux que m'y ployer.
Je dois puiser en moi pour trouver la force quand physiquement je me sens défaillir, que je sens que je vais lâcher, il me parle alors, et de ces quelques mots je fais mon credo, je me concentre, je le hais, je l'aime, j'ai mal et voudrais lui faire aussi mal à mon mâle aimé, la douleur irradie, je ne suis rien, plus rien n'a de sens, sinon tenir, je canalise la moindre petite parcelle de détermination, j'ai l'impression de me fissurer, je vais céder, je dois tenir, colmater, ne pas le décevoir même si je le maudis, j'ai quelques reste de fierté, mais voilà qu'il me crache une humiliation sur mon corps détesté, il sait que ça me blesse, je sers les crocs, j'ai la rage, je bave de sentiments pas aimant, ma carcasse se tend, J'hésite un instant, laisser tomber ou tenir, à quoi bon si c'est pour ça et puis non, je tiendrai, je m'en fais serment. Je vais lui montrer que sa chienne à du chien, que la louve ira  jusqu'au bout...
Mon sexe est contre moi, j'ai mal et je mouille, le sexe gonflé, les muscles tendus, le corps perdu, je ne suis que sensations mêlées, douleurs et plaisir confus, je ne sais plus.
Le calvaire prend fin, je suis là sans y être, je tremble, j'ai mal, j'ai tenu, j'ai vaincu, ses mots arrivent de loin, il dit sa fierté, je ne saisis pas, quoi ? Pourquoi ? Fierté de quoi ?
Je ne comprends pas, les spasmes et les émotions déferlent, je suis prostrée et la joie doucement naît en moi, j'ai besoin de ses bras, de sa chaleur comme écrin.
Le temps coule et je comprends enfin, il est fier de moi, j'ai tenu. Sa volonté est ma volonté.
Je ne suis pas une soumise de pacotille. Il est mon Maître en OR.


Des couleurs

Je rêve de dégradé de bleus, de rouge brûlant, de stries arc en ciel, être sa toile vivante, de l'art dimensionnel. Qu'il me travaille au couteau, qu'il taille à même la peau, posée sur son tréteau, j'aime qu'il compose, qu'il expérimente sur le tas, qu'il ose et m'indispose,  ses humiliantes demandes qu'il extrait sans peine de ses profondeurs sadiennes.
Je suis son oeuvre incomplète, il crée différents styles, il me modèle et j'aime. Il donne le ton, il teinte nos vies, il colore mon être, il imprime mon esprit animal entre ombre et lumière, entre chaud et froid, il fait sa loi.




Citation d'Amélie Nothomb

L'univers existe pour que j'existe.



Maître Sosthène est mon univers.

mardi 18 juin 2013

Citation revisitée

Mes devoirs , ce sont les droits que mon Maître a sur moi...




Son emprise grandit, je vis

Ces dernières heures passées ensemble ont été une nouvelle fois révélatrices, il est mon ambroisie. Les dieux rougissent de nos frasques, moi, je grimpe aux cieux, je me damne à ses perversions. Il brûle ma fierté dans les flammes de ses enfers. Je me perds dans les brumes de la dépravation, hume les cendres de la vanité et je lèche avec avidité les moindres miasmes qu'il m'offre sur l'autel de la soumission.
Il suffit qu'il murmure, sa voix me pénètre et j'obéis, je tremble, je plie à la plus petite de ses envies. Il est obsédante dépendance, ma raison d'être, IL EST donc je suis.



vendredi 14 juin 2013

Miam, miam. A quelle sauce va-t-il la manger ?

La bouche des goûts tique de ne pouvoir se goinfrer à sa guise.
Alors que le Maître sans tabou aiguise les appétits de l'animal.
Il parle de dépravations comme d'autre parle de collations, il affame ou gave, c'est selon.
La femelle vit en mode perversion, elle couine après ses humiliations, elle ouvre grand la gueule pour ne laisser aucune miette. Béate d'admiration quand il lui fait avaler n'importe quoi, qu'il monte en mayonnaise la moindre peur pour finir par lui servir un festin sadien dont elle se régale et ne perd rien.
La salope a de frugaux besoins, elle dévore tout comme si demain devait être proclamé premier jour de jeun, ses envies sont de queues mais sans têtes, elle s'entête à tout vouloir, à béqueter à tous les râteliers qu'il voudra bien lui donner. C'est lui et lui seul qui décide, elle l'a décidé, c'est signé, craché.
Elle rampe à ses pieds, se roule dans la fange des restes et des os jetés, elle vénère ou hait le menu qu'il a composé, elle bouffe parfois malgré elle, sans faim, mais l'appétit vient en mangeant, son Maître sait ça, elle l'oublie parfois. 
Les jours de disette, le chef dit à sa truie, que tout est bon dans le cochon, que le carême prendra bientôt fin, qu'elle sera repue sans être dodue. Quelques coups cinglants si elle venait à en douter, il se ferait un plaisir d'administrer.
C'est lui qui est et restera aux fourneaux, à jouer du chalumeau, à lui peler la peau, à la retourner comme une crêpe, à l'étaler, l'étirer, la pincer pour bien pétrir cette pâte molle à cuisiner pour  en faire du menu fretin ou un festin de Maître, n'en doutez point...






jeudi 13 juin 2013

Que rêver de mieux ?

Un Maître pervers et sadique avec toutes les autres qualités primordiales pour être un Dominant d'exception, que rêver de mieux pour une soumise maso et avide ?

Étrange comme les sentiments sont confus et contradictoires en moi. Je suis maso, j'aime les douleurs et je les redoute. J'attends impatiemment qu'il  fasse preuve de sadisme, qu'il me pousse, qu'il soit dur et m'encourage à aller plus loin. Et quand le moment arrive, je voudrais presque fuir, ne sachant si je vais tenir, si je vais gérer.
Si  je n'y ai pas droit par contre je suis déçue, frustrée, en manque...

La douleur amène chez moi la jouissance.

J'aime avoir peur, être humiliée, souffrir, avoir des contraintes. Je suis faite de contrastes, de déroutantes contradictions. 




mercredi 12 juin 2013

Sous haute tension...

Je me sens fébrile, tendue. On parle de tant de choses, de moments à vivre quand nous serons chez lui pendant les vacances. Certaines sont déjà bien amorcées, on les applique dès que l'on peut, que la vie "normale" nous en laisse l'opportunité. 
Je vis les autres par touches et ça me chamboule, je me sens alors totalement chienne, totalement soumise.
Je me sens pousser des ailes, ma boulimie ne me quitte pas, une forme diffuse de peur murmure en moi: Serai-je à la hauteur ?
Je suis avide de soumission, de sensations, d'abandon, d'offrande...
Et dès que nous sommes réunis et qu'il me dresse, je me sens à fleur de peau, mes capteurs sensoriels réglés sur haute puissance. Tout est amplifié, tout est émotion, tout est tension et torsion, je suis boule d'énergie, je suis aux aguets de ses ordres et de ses perversions.
Je suis flux et reflux de notre passion, je crisse, je geins, je râle d'émois,je glisse, le courant passe, nous sommes en phase, je suis à lui, je suis sur le fil, je suis charge et décharge, pulsions et impulsions choisies par mon conducteur. Il décide des influx, Si je dois rester statique, si le courant ne passe pas, j'attire ses foudres et je prends l'onde de choc.
Ses effets et son magnétisme ont tout pouvoir sur moi et j'adore ça.
Je suis le cœur de sa matière, il puise dans mes sources, thermique, nucléaire, élémentaire, il use et consomme à sa manière, j'ondule sous ses conversions, je suis alors au diapason de la soumission.







mardi 11 juin 2013

A foison

Des envies, des besoins à foison mais parfois la vie vanille et le manque de temps en ont raison...







L'emprise

L'emprise du Dominant sur la soumise, est pour moi la clé de voûte de l'obéissance, le sésame pour le lâché prise. Elle est du fait du Maître, c'est lui, qui par les règles, les contraintes qu'il instaure, par sa rigueur  et l'éducation stricte mais juste qu'il distille qu'elle  prend forme. Elle n'est jamais définitivement acquise, elle nécessite des révisions, des challenges, des modifications de ceci de cela qui ancre , qui renforce le pouvoir du Dominant. Elle demande vigilance de sa part et recadrage immédiat, punition dosée selon la gravité de la faute ou l'oubli. Le laxisme est à proscrire si le Maître veut se faire respecter et garder intacte, voir mieux renforcer son autorité . L'amour de la soumise pour son Guide, son Maître et son dévouement sera d'autant plus fort.
Ceci n'est que ma vision, mes besoins de soumise et ce qui fonctionne le mieux sur moi.
Je ne peux parler au nom d'autre soumise.


samedi 1 juin 2013

Quand un volcan rentre en éruption, peu d"élements lui resistent. Murasaki est un Krakatoa, moi l" HarounTazieff de ses crises telluriques. A moi de prévoir ses humeurs, de les sentir, de les appréhender, de les diriger. Le chemin de sa soumission est juché de lave sauvage, de magma lourd de violence primale, de geyser  et de fumerolles sulfureuses.
J'aime ces moments ou nos plaques tectoniques se heurtent, se confrontent. Rien ne doit en survivre, la destruction totale est l'ordre du jour final, le dies irae. La renaissance, phoenix de notre amour, ressurgit. La compréhension du chemin, de l'épreuve qu'elle vient de surmonter, l'amène dans les eaux plus calmes de sa condition. La condition dont elle aspire. soumise, esclave, salope, pute, geisha, don de son moi pour son Maitre... Maitre Sosthène.

Je l'aime pour cela. Pour tout le travail qu 'elle demande, pour les remises en question, pour les adaptations rapides, pour les écoutes, pour les attermoiements; pour le dépassement de soi.
La Vouivre est en elle, serpent dragon, méandre et eau, elle en est la synthèse. Furieuse femme fontaine recherchant le delta calme et nourricier de sa soumission.



Maitre Sosthène



Ëtre

 
 
.... Je suis ce que je ressens ....