Le destin pose deux doigts sur les yeux de l'homme, deux dans ses oreilles, et le cinquième sur ses lèvres en lui disant :" Tais- toi"
vendredi 19 avril 2013
Maître à tisser
Foutue insoumise quand il oublie de garder la main mise. Elle se rebelle, ouvre les ailes, elle déploie avec fracas ses radars, question d'équilibre. Elle se perd, reste dans son coin, vide, l'œil hagard. Il n'y a que le mal qui aille à son grain de peau, elle est en pétard quand il détricote point après point les mailles de son ouvrage, elle compte sur lui, qu'il marque des points, qu'il allonge son pouvoir, qu'il abolisse le sevrage, une dictature sans partage.
Elle rêve à du sur mesure, petit point par petit point, une armure, des tenues épidermiques style haute couture à même la peau, son cuir à tanner, il faut corriger ses péchés pour un touché peau de pêche, le corps c'est à lacer et à marquer d'empreintes fermes et velours.
Elle a besoin d'une main de fer, un trop plein de douceur, elle n'en a que faire, juste des touches brodées, ça les rend plus précieuses. Des fils tissés entre Lui et elle, une trame serrée, ouvragée, mélanges de matières, un habit de soumise fait d'ombres et de lumières.
Qu'elle puisse se sentir nue mais pas dépouillée de son essence de vie, qu'il lie ses sens à Ses Vices. Qu'il signe, appose sa griffe de Maître, qu'il revendique son œuvre unique.
Elle rêve à du sur mesure, petit point par petit point, une armure, des tenues épidermiques style haute couture à même la peau, son cuir à tanner, il faut corriger ses péchés pour un touché peau de pêche, le corps c'est à lacer et à marquer d'empreintes fermes et velours.
Elle a besoin d'une main de fer, un trop plein de douceur, elle n'en a que faire, juste des touches brodées, ça les rend plus précieuses. Des fils tissés entre Lui et elle, une trame serrée, ouvragée, mélanges de matières, un habit de soumise fait d'ombres et de lumières.
Qu'elle puisse se sentir nue mais pas dépouillée de son essence de vie, qu'il lie ses sens à Ses Vices. Qu'il signe, appose sa griffe de Maître, qu'il revendique son œuvre unique.
J. Mas
Purifiez-moi
Purifiez-moi
Vous êtes le potier, je suis l'argile
De mes fautes, lavez-moi, moi si fragile
Recréez en moi la foi
De mon statut, de votre loi
De votre force, j'ai grand besoin
S'il vous plaît, ne me lâchez pas la main
Purifiez-moi
Vous êtes le créateur, je suis à naître
Votre lumière dans mes ténèbres
Lavez-moi de mes péchés, soyez fort
Exigeant, possédez mon mental, travaillez mon corps
Purifiez-moi
Vous êtes l'extracteur, je suis la mine
Avec tout et rien, déroutez-moi jusqu'à l'échine
Mon Maître, mon divin
Soyez le malin
Exigez tout à la fois
Purifiez-moi
Recréez en moi la foi
De mon statut, de votre loi
De votre force, j'ai grand besoin
S'il vous plaît, ne me lâchez pas la main
Purifiez-moi
Vous êtes le créateur, je suis à naître
Votre lumière dans mes ténèbres
Lavez-moi de mes péchés, soyez fort
Exigeant, possédez mon mental, travaillez mon corps
Purifiez-moi
Vous êtes l'extracteur, je suis la mine
Avec tout et rien, déroutez-moi jusqu'à l'échine
Mon Maître, mon divin
Soyez le malin
Exigez tout à la fois
Purifiez-moi
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