jeudi 2 mai 2013

Victor Hugo

Le présent est l'enclume où se fait l'avenir

Citation Meunier

Vivre les mots au-delà de leur sens. Vivre les sens au-delà de leurs maux

Pipi sous surveillance

Vous reprenez la main.

Je dois vous demander l'autorisation, pour me soulager, par mail. Deux exceptions, une fois le matin et l'autre dans l'après-midi ou je peux me vider.
 La nuit un pipi dans un verre sans une goutte à côté... Le verre va se réduire au fur et à mesure. Photos à l'appui.
 Le 15 mai, lors de nos retrouvailles, je devrai pouvoir pisser devant vous sans rien perdre sinon je bois le contenu du verre. J'avoue appréhender la sentence. Les trois jours qui précèdent le mercredi, je dois savoir pisser dans une flute à champagne sans bavure. Nous savons tous les deux que c'est pour ainsi dire mission impossible.
C'est votre décision, je m'y plie mon Maître.

Cette nouvelle contrainte vient s'ajouter aux autres, et j'aime ça, Vous savez que j'en ai besoin.
Je me sens moins en sous-sol, murasaki respire à nouveau.

 



Ils sont lourds de sens , enchaînent et je les aime



J'aime ces mots, leur sens, leur poids.

tu es à moi, tu m'appartiens, tu obéis, tu n'as pas le choix.
Je vais t'emmener loin, dans des contrées que tu n'imagines même pas.
Pour moi, tu te dépasseras, tu apprendras à tomber et à te relever. Je te corrige, t'éduque.
je fais de toi ce que je veux, je t'utilise de toutes les façons, tu l'as rêver, je l'ai décidé, ton sort en est jeté.
Tu peux t'exprimer, tu dois me dire tes ressentis comme tu l'as toujours fait mais le dernier mot, c'est moi qui l'ai et toi tu n'as plus qu'à appliquer.
Je vais prendre de plus en plus l'ascendant sur toi, tu n'auras d'autre choix que de progresser, ton avenir est scellé. Je suis ton présent, ton avenir, je suis ton plaisir et tes tourments. Je monopolise tes nuits, je finirai par régir tes jours, je suis ton Maître, je crée ton univers.
Tu as accepté d'être châtiée, utilisée, humiliée, ouverte, exposée, de me servir sans discussion.
Je choisis à ta place, je décide, je te plie à mes envies.
Tu m'appartiens, tu n'as pas d'autres choix que les miens. j'ai tous les droits sur toi, je suis la loi.je t'aime, je te dresse, je te choie, je te protège, je veux tout de toi. Tu ne me refuses rien. je vais prendre tout, extraire au plus profond, ton amour, ta haine, ta douceur, ton agressivité et les transformer en énergie, en volonté de me combler , de t'épanouir.
Je ne te laisserai pas l'oublier. Tu ne peux flancher, abandonner.
Je suis le premier jour du reste de ta vie, je suis ta vie.







Photo pleine de sens

J'aime
 

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Esclave du manque

Je ne dors pas, je n'écris pas, je ne lis pas, je ne me soumets pas, la vie coule entre d'autres doigts. L'absence détresse l'ouvrage, il faut à chaque fois recommencer ce qui a été défait.
Je tente de remplir mes nuits solitaires d'air inspiré, de fantasmes revisités mais rien n'y fait, tout me fuit, rien ne vient, c'est le vide là aussi. Je me languis, mon corps et mon esprit sont assailli de maux déconseillés, ils sont muets, encéphale plat. Je me perds autant dans ce lit trop grand que dans cette liberté pas désirée, je ne sais qu'en faire. Sans repères, j'erre. J'ai tant besoin de mesures radicales, de balises, de liens.
Une liberté qu'il faut combler malgré soi, une indépendance forcée qu'on craint de voir coller à la peau sans pouvoir s'en défaire,alors qu'on ne rêve que de chaines.
Peur de devenir une soumise d'occasion, d'opportunité, sans réelle profondeur, sans valeur, une soumise en toc. Une soumise que cette putain de liberté tacle sans cesse, je fais le dos rond, je cherche un sens à mes besoins. Je suis si bien quand je suis à ma place, quand je suis entre ses mains, à ses pieds, quand il est là, près de moi, qu'il décide un point c'est tout. Que je lui obéis, que je ne m'appartiens plus, que tout lui est dû. Fantasme ou luxe hors de prix ?
je ne dors pas pour ne plus rêver, pour ne pas devoir me réveiller, pour ne pas succomber au désespoir, je broie le noir des nuits blanches en petits confettis. Je ne suis l'esclave que du manque, alors que je n'espère que lui.