Mon seigneur, j'aime vos intromissions.
Je suis physiquement et mentalement possédée, le sentiment m'envahit aussi profondément que votre main progresse en moi.
vendredi 29 novembre 2013
L'équilibre
Trouver l'équilibre et tout mettre en oeuvre pour le garder.
Un rien parfois déstabilise les choses, la vigilance est nécessaire.
Un rien parfois déstabilise les choses, la vigilance est nécessaire.
jeudi 28 novembre 2013
Torsion du temps
Les nuits blanches, je perds pieds, tourbillons de pensées qui se télescopent.
Je voudrais dépasser les nuages, m'élever pardessus les marées déchaînées.
Me laisser bercer par sa voix mais il n'est pas là.
Je reste là ballottée à tous vents, point d'équilibre, l'écho de ma solitude, je suis vide de sens.
Laisser filer le temps à attendre quelques instants pendant qu'autour de moi, le monde avance, le monde vit.
La nuit quand une partie du monde dort pour récupérer, moi je reste suspendue entre deux, je me flétris, lente agonie...
Je voudrais dépasser les nuages, m'élever pardessus les marées déchaînées.
Me laisser bercer par sa voix mais il n'est pas là.
Je reste là ballottée à tous vents, point d'équilibre, l'écho de ma solitude, je suis vide de sens.
Laisser filer le temps à attendre quelques instants pendant qu'autour de moi, le monde avance, le monde vit.
La nuit quand une partie du monde dort pour récupérer, moi je reste suspendue entre deux, je me flétris, lente agonie...
mardi 26 novembre 2013
Quand ne reste que le souffle de votre départ
Brasser lentement le temps, passer entre les tourments de l'attente,voici revenu le moment inopportun, celui qui ne m'apporte rien.
Elles sont bien loin les minutes lourdes de crainte de sentir les pointes effilées me percer la peau, la frayeur était plus grande que la douleur et cette dernière n'était vraiment rien en comparaison à celle de la présente absence.
La souffrance se cache sous bien des masques et la plus insupportable n'est pas toujours celle que l'on imagine. On la vit chacun à sa façon, on tente de l'apprivoiser, de la tromper pour mieux la subir.
La badine, le fouet et autres accessoires, les contraintes, les défis ou humiliations font partie de mon éducation, ce sont les tribulations d'une soumise. Mais les affres de la séparation me foudroient à chaque fois. Je redoute, je maudis chacune d'elles.
Elles sont bien loin les minutes lourdes de crainte de sentir les pointes effilées me percer la peau, la frayeur était plus grande que la douleur et cette dernière n'était vraiment rien en comparaison à celle de la présente absence.
La souffrance se cache sous bien des masques et la plus insupportable n'est pas toujours celle que l'on imagine. On la vit chacun à sa façon, on tente de l'apprivoiser, de la tromper pour mieux la subir.
La badine, le fouet et autres accessoires, les contraintes, les défis ou humiliations font partie de mon éducation, ce sont les tribulations d'une soumise. Mais les affres de la séparation me foudroient à chaque fois. Je redoute, je maudis chacune d'elles.
lundi 25 novembre 2013
vendredi 22 novembre 2013
jeudi 21 novembre 2013
Par ses gestes, il souligne sa tendresse
Protecteur, rassurant
Il compose les instants de sérénité
Il enlace avec d'autres liens aussi puissants
Envolée callipyge...
Le Maître ordonne.il capture toute son attention.
Il dresse la scène, elle cambre les reins, elle cambre sans fin.
Il impose la courbure, le postérieur prend de la hauteur.
Le joufflu bien exposé, les fesses prennent l'air pour une indécente architecture.
Étrange allure,il va falloir garder la posture, la tête à l'envers malgré les vents.
Équilibre inversé,ce serait lui faire injure de ne pas céder à l'investiture.
L'édifice dépouillé offre ses orifices à combler, il faut que la hampe glisse.
Nul barrière, nul interdit que la lumière perce les ténèbres, rien de négligé.
Il faut tenir, rien de bancal pendant l'assaut final,quelque soit la tournure, aucune bavure ne sera tolérée.
Il dresse la scène, elle cambre les reins, elle cambre sans fin.
Il impose la courbure, le postérieur prend de la hauteur.
Le joufflu bien exposé, les fesses prennent l'air pour une indécente architecture.
Étrange allure,il va falloir garder la posture, la tête à l'envers malgré les vents.
Équilibre inversé,ce serait lui faire injure de ne pas céder à l'investiture.
L'édifice dépouillé offre ses orifices à combler, il faut que la hampe glisse.
Nul barrière, nul interdit que la lumière perce les ténèbres, rien de négligé.
Il faut tenir, rien de bancal pendant l'assaut final,quelque soit la tournure, aucune bavure ne sera tolérée.
L'attente
L'attente a elle seule est déjà une mise en condition, elle ouvre la porte à la moindre question, l'atmosphère change, se fait de plus en plus pesante avec les minutes qui s'envolent. On se retrouve seule avec ses pensées, ses craintes, ses envies, on tente d'ordonner tout cela, de se préparer à l'inévitable, l'envie de peut-être fuir l'inconnu, l'inéluctable épreuve qui se dessine, celle-ci n'est pas clairement définie, on veut la vivre dignement, surtout ne pas le décevoir, la pression est énorme. On l'espère et la redoute à la fois, étrange combat.
La poitrine est oppressée, les muscles se tendent au moindre bruit. L'esprit hurle en silence de peur d'attiser le feu si proche de vous consumer.
Le temps s'étire, se tord, prenant des formes menaçantes, on en vient à espérer la délivrance par la souffrance, que le silence soit rompu, les nerfs n'en peuvent plus, la torture est psychologique.
L'emprise redoutable, pas un frôlement mais les sens à la dérive, à fleur de peau.
Une seule caresse peut vous faire chanceler, le coeur est prêt à imploser, le corps martèle un appel à l'action, il faut le libérer de ce carcan de compressions. Un léger souffle d'air et la respiration est coupée, tous les sens aux aguets.
Le Maître entre en scène...
La poitrine est oppressée, les muscles se tendent au moindre bruit. L'esprit hurle en silence de peur d'attiser le feu si proche de vous consumer.
Le temps s'étire, se tord, prenant des formes menaçantes, on en vient à espérer la délivrance par la souffrance, que le silence soit rompu, les nerfs n'en peuvent plus, la torture est psychologique.
L'emprise redoutable, pas un frôlement mais les sens à la dérive, à fleur de peau.
Une seule caresse peut vous faire chanceler, le coeur est prêt à imploser, le corps martèle un appel à l'action, il faut le libérer de ce carcan de compressions. Un léger souffle d'air et la respiration est coupée, tous les sens aux aguets.
Le Maître entre en scène...
Effeuillage
Il m'aime un peu... Il m'aime beaucoup... Il m'aime passionnément... Il m'aime à la folie...
Il m'aime peut-être pas du tout... Il m'aime...
Il aime un peu les maux qu'il m'offre en cadeaux... Il aime beaucoup les maux qui me font pleurer... Il aime passionnément me soumettre à ses tourments... Il aime à la folie quand pour lui je suis prête à tout subir...
Il aime un peu... Beaucoup... Passionnément... A la folie... Peut-être pas du tout...
Ce Nous hors- norme et moi je l'aime un point c'est tout...
Il m'aime peut-être pas du tout... Il m'aime...
Il aime un peu les maux qu'il m'offre en cadeaux... Il aime beaucoup les maux qui me font pleurer... Il aime passionnément me soumettre à ses tourments... Il aime à la folie quand pour lui je suis prête à tout subir...
Il aime un peu... Beaucoup... Passionnément... A la folie... Peut-être pas du tout...
Ce Nous hors- norme et moi je l'aime un point c'est tout...
mercredi 20 novembre 2013
Epidermique
Érigées comme le fer de lance de son désir
En attente de ses sévices, de douleurs
Les frissons naissent déjà à la seule pensée
du sort espéré, des maux réservés
réaction épidermique
Besoin à peine contenu
le corps tendu
Ils pointent en avant
L'attente à elle seule
Est supplice
...
Quels ont été ses supplices ?
Souffle court, le visage perlant, elle est encore ailleurs...
Lui présent, veillant, il l'a mené d'une rive à l'autre
Il ne la libère pas encore, il fait durer
Plus tard ses bras remplaceront les cordes
Ses caresses peut-être rythmeront son pouls
mardi 19 novembre 2013
Fais ceci, fais cela
Fais ceci, fais cela
Viens ici, mets toi là
Attention prends garde à toi
Dis ceci, dis cela
Ne te refuse pas, tu es à moi
A genoux et tais-toi
Ferme les yeux, ouvre la bouche
Fais ceci, fais cela
Je déciderai tout pour toi
Je ne le dirai pas deux fois
Les punitions sont faites pour ça
Viens ici, ôte toi de là
Écarte les cuisses, sois toujours une invite
A ton Maître laisse la place
C'est l'heure d'aller au lit
Jung
La clarté ne naît pas de ce qu'on imagine le clair, mais de ce qu'on prend conscience de l'obscur.
...
Rien n'est obscur à qui comprend
Attendre un instant, une heure ou quelques
Lui seul le sait.
Une chose est certaine, il viendra et elle s'en souviendra...
Il la tient cérébralement
Une chose est certaine, il viendra et elle s'en souviendra...
Il la tient cérébralement
Mon évidence
L' homme de caractère me met les sens à l'envers, il m'inspire confiance et respect. Il sait ce qu'il veut et met tout en oeuvre pour obtenir ce qu'il désire.
L'homme de caractère est fin stratège, il élabore, il planifie différentes tactiques, il ne renonce jamais, il n'accepte pas d'échouer. Il rassure, il maintient la pression quand c'est nécessaire.
L'homme de caractère impose et dispose mais il est diplomate, il s'adapte mais il garde en vue son objectif.
L'homme de caractère n'a pas mauvais caractère, il est patient et persévérant.
L'homme de caractère suprême est tout cela mais en plus il est pervers et se réjouit de soumettre par amour, il aime posséder totalement celle qui s'offre à lui, c'est un dominateur, il guide et instruit.
Je ne peux aimer qu'un homme de caractère, un dominateur, un artisan de la domination...
L'homme de caractère est fin stratège, il élabore, il planifie différentes tactiques, il ne renonce jamais, il n'accepte pas d'échouer. Il rassure, il maintient la pression quand c'est nécessaire.
L'homme de caractère impose et dispose mais il est diplomate, il s'adapte mais il garde en vue son objectif.
L'homme de caractère n'a pas mauvais caractère, il est patient et persévérant.
L'homme de caractère suprême est tout cela mais en plus il est pervers et se réjouit de soumettre par amour, il aime posséder totalement celle qui s'offre à lui, c'est un dominateur, il guide et instruit.
Je ne peux aimer qu'un homme de caractère, un dominateur, un artisan de la domination...
lundi 18 novembre 2013
Accrochez-moi... Là
Par le bas, tout en haut, mes envies ne font pas défaut.
Emplissez sans fin votre soumise caniveau.
Je draine tant de besoins, laissez couler
Le flux de vos perverses obsessions
Gorgez-moi, il le faut
vendredi 15 novembre 2013
Femelle
Femelle lubrique, elle ouvre les jambes, son ventre suintant de désirs contenus.
Elle garde la position, indécente invite, elle inspire les vices, elle expire les senteurs animales.
Elle s'offre impudique à son regard, à ses maléfices, elle se veut objet de ses caprices. Qu'il abuse, qu'il ruse, elle se rêve muse, veut boire jusqu'à la lie à son calice.
Elle garde la position, indécente invite, elle inspire les vices, elle expire les senteurs animales.
Elle s'offre impudique à son regard, à ses maléfices, elle se veut objet de ses caprices. Qu'il abuse, qu'il ruse, elle se rêve muse, veut boire jusqu'à la lie à son calice.
jeudi 14 novembre 2013
L'esprit
L'esprit est difficile à maîtriser et instable. Il court où il veut. Il est bon de le dominer. L'esprit dompté assure le bonheur. ( Bouddha )
Cinglant besoin
Ce soir, j'aurais bien besoin d'une séance marquante, sentir la foudroyante morsure du fouet, un rythme soutenu qui purge l'esprit, la cadence des coups qui ne laisse que sensations physique.
Ce soir, juste des douleurs infligées au corps pour tenter de chasser les douleurs de l'intérieur.
Une thérapie Sm... M'évader ailleurs
Ce soir, juste des douleurs infligées au corps pour tenter de chasser les douleurs de l'intérieur.
Une thérapie Sm... M'évader ailleurs
Matador
Quand il s'immisce implacable dans l'arène cérébrale,qu'il plante ses banderilles pour me soumettre, mon esprit s'affole, je trépigne,j'ai parfois envie de charger,j'écume de rage contenue, il faut alors qu'il redouble de ténacité, qu'il force mon humilité. Plus le matador est implacable, plus je le vénère, plus j'ai l'envie de tout lui abandonner, qu'il décide à ma place. Que mes écarts soient punis, qu'il m'isole dans le toril, qu'il fasse peser le poids de mes ruades,qu'il m'amène à changer mon comportement .Il est le diestro, je suis à lui, il dispose à sa guise, qu'il porte l'estocade.
mercredi 13 novembre 2013
Je rêve à sa toute puissance
Il me faut de l'emprise et des surprises
Il faut qu'il aiguise à outrance sa main mise
Il me faut ses orages quand je ne suis pas sage
Un dressage personnalisé pour dompter la sauvage
Pour me laver de toutes impuretés
Il faut qu'il impose inconditionnel sa volonté
Il me faut sa présence, ses ordonnances
J'ai besoin de constance, être son importance
Il faut un aller simple vers ma destinée
Un don de soi, d'amour pour mon vénéré
Il me faut ses perversités, ses règles animées
Des intentions acérées, mon corps à travailler
Il faut de l'eau à mon moulin, ses assauts de mains
Qu'il soit seul maître enfin, moi serf, lui suzerain
Il faut asseoir son pouvoir,pour moi règles et devoirs
Que mes velléités se rendent à ses desseins exutoires
Qu'il me dresse à l'obéissance, sans la moindre complaisance
Qu'il conditionne à ses lois conscience et inconscience
Il faut qu'il aiguise à outrance sa main mise
Il me faut ses orages quand je ne suis pas sage
Un dressage personnalisé pour dompter la sauvage
Pour me laver de toutes impuretés
Il faut qu'il impose inconditionnel sa volonté
Il me faut sa présence, ses ordonnances
J'ai besoin de constance, être son importance
Il faut un aller simple vers ma destinée
Un don de soi, d'amour pour mon vénéré
Il me faut ses perversités, ses règles animées
Des intentions acérées, mon corps à travailler
Il faut de l'eau à mon moulin, ses assauts de mains
Qu'il soit seul maître enfin, moi serf, lui suzerain
Il faut asseoir son pouvoir,pour moi règles et devoirs
Que mes velléités se rendent à ses desseins exutoires
Qu'il me dresse à l'obéissance, sans la moindre complaisance
Qu'il conditionne à ses lois conscience et inconscience
mardi 12 novembre 2013
Le feu sacré
L'incandescence de sa domination.
Il est mon corps noir, il est le feu qui rayonne en moi, ses demandes sont des coulées de lave me galvanisant ou me laissant pantelante, tanguant sur le fil de ma raison d'être, être à ma place, placée entre ses mains, mainte fois tourmentée, dirigée en tous sens, les sens sollicités selon sa volonté, terrifiée,bousculée,brûlante sur ses charbons ardents, braise à attiser encore et encore, le corps et l'esprit tendus à l'affût, pour des accords fondus, un rapport de force voulu, consenti, sentiments exacerbés sur le feu de notre relation sans cesse à tisser, la trame est dense, si dense qu'impossible à dénouer, ce qui en fait sa qualité, les matières choisies, l'art et la manière définies au fil du temps, la complexité des attentes et des demandes mêlées incendient notre amour, le fortifie sous hautes températures, urticantes dépendances, ensorcelante appartenance, tenanciers d'un" Nous" loin des convenances communes, comme un pied de nez à la banalité de relations passées fades et grises ou le rouge et le noir ne se croisent pas, ou le feu et la glace sont évités et non recherchés. La douceur et la tendresse en sont aiguisées, leur donnant une valeur, un cachet de qualité, jamais bannis mais distillés autrement, son diktat toujours là mais nuancé de touches pastel. Et c'est autrement apprécié, ça apaise,ça souligne, ça console,ça réunit après les orages, ça panse et rassure, l'escale nécessaire pour faire le plein, échanger les impressions, les ressentis et reprendre la route serein.
Il est mon corps noir, il est le feu qui rayonne en moi, ses demandes sont des coulées de lave me galvanisant ou me laissant pantelante, tanguant sur le fil de ma raison d'être, être à ma place, placée entre ses mains, mainte fois tourmentée, dirigée en tous sens, les sens sollicités selon sa volonté, terrifiée,bousculée,brûlante sur ses charbons ardents, braise à attiser encore et encore, le corps et l'esprit tendus à l'affût, pour des accords fondus, un rapport de force voulu, consenti, sentiments exacerbés sur le feu de notre relation sans cesse à tisser, la trame est dense, si dense qu'impossible à dénouer, ce qui en fait sa qualité, les matières choisies, l'art et la manière définies au fil du temps, la complexité des attentes et des demandes mêlées incendient notre amour, le fortifie sous hautes températures, urticantes dépendances, ensorcelante appartenance, tenanciers d'un" Nous" loin des convenances communes, comme un pied de nez à la banalité de relations passées fades et grises ou le rouge et le noir ne se croisent pas, ou le feu et la glace sont évités et non recherchés. La douceur et la tendresse en sont aiguisées, leur donnant une valeur, un cachet de qualité, jamais bannis mais distillés autrement, son diktat toujours là mais nuancé de touches pastel. Et c'est autrement apprécié, ça apaise,ça souligne, ça console,ça réunit après les orages, ça panse et rassure, l'escale nécessaire pour faire le plein, échanger les impressions, les ressentis et reprendre la route serein.
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