mardi 9 avril 2013

Pour la vie














Amen...er la novice dans un lieu à la grandeur de mes attentes.
 Prévoir un cérémonial qui transcende la novice.
Le noir est mis, uniforme du Maitre, mains gantées
L'attente, moteur d'excitation.
La Cathédrale, lieu rituel, tete baissée, sentir l'encens.
Poser la Main sur l'épaule de la Novice soumise, Adoubement.
Je sens encore dans Ma Main de Maitre, le tressaillement, Modus vivendi.

13 lunes sont passées...
Je connais ses affres, ses envies, ses buts
Je connais le gout de ses Larmes, de son Sang, de ses Fluides les plus intimes.
Je la modèle par touche, selon Mes Humeurs.
Elle s'offre, se dépasse physiquement, psychologiquement
Elle souffre pour s'améliorer
Elle jouit Fontaine, Offrande exclusive à Son Maitre.

Son Appartenance est NOTRE CADEAU DES 13 LUNES
Je l Aime.

Maitre Sosthène.

Aujourd'hui.... UN AN

On ne devait pas se rencontrer, on s'était juste croisé par écran interposé sur un site au BDSM pas dédié. On échangeait des mots, quelques banalités, on se dévoilait au fil des conversations sans la réserve qui pare quand on sait que l'on va se rencontrer et que l'on veut faire bonne impression. La distance était là et ne nous offrait pas l'envisageable. Plusieurs centaines de kilomètres, c'était abscons.
Il avait sa vie, j'avais la mienne. Echange épistolaire, point. On s'est avoué nos besoins sans honte.
De papotage en papotage, de proses en envolées, le lien ténu s'est révélé nourrissant, important, indispensable. La réalité de ce qui se tramait a vu le jour, un besoin naissant de pousser un peu plus loin est apparu, et l'évidence s'est mise à nu. On doit se voir, se rencontrer, se frôler, se goûter, se toucher au delà des mots. On ne tient plus, il nous en faut plus.
La réalité dépasserait-elle notre fiction, notre idéalisation ? Il faut en avoir le cœur net, ce ne sont  pas les kilomètres qui de nous auront raison !
Une date est choisie, notre grand jour sera le 10 avril dans une cathédrale, rencontre théâtrale.  Mise en place, effervescence, révélation. On tombe en pâmoison.

Un An aujourd'hui, je bénis ce 10 avril,  mon esprit est plein de ces sensations d'il y a douze mois, mon cœur bat encore la chamade, les souvenirs carillonnent en moi, la chaleur m'envahit. Notre instinct , nos tripes avaient vu juste, être ensemble c'est notre destin.

 
Bon anniversaire mon AMOUR
 
 
J'aime ce NOUS, je Vous aime VOUS.
 
 



Citation de Benjamin Franklin

Tu me dis, j'oublie.
Tu m'enseignes, je me souviens.
Tu m'impliques, j'apprends.
 
 


Confucius

  L'homme supérieur c'est celui qui d'abord met ses paroles en pratique et ensuite parle conformément à ses actions
 
 
 
 
 

C'est grave docteur ?

Oh docteur, c'est un grand malheur, j'ai perdu mes maux, j'ai le con séché, le cul trop serré, je crois que je suis dans la merde. Mon pouls est filant, mon corps se tord d'un manque de douleur, mon sang se glace, j'ai besoin de chaleur. Je suis à l'agonie, cherchez donc quelques ignominies. Oh sculptez-moi, je suis un tas informe qui n'a pas la forme sans quelques lois, j'ai grand besoin d'une ou deux ordonnances.
Je le reconnais, j'ai quelques addictions, je suis accro et mon besoin accru depuis...
Oh docteur, j'ai des trous de mémoire, je ne sais plus... Vous voyez bien, je ne suis pas bien ! Je devrais sans doute m'allonger !
Soulagez-moi, vous avez bien quelques remèdes magistraux. Peut-être devriez-vous dilater tous mes vaisseaux. N'avez-vous pas un sirop maison qui aurait raison de ma gorge nouée. Palpez donc mon sein défaillant, n'oubliez pas l'autre, question d'équilibre. Trouvez-moi quelques palpitations. Un lavement serait-il la solution ? Il faut toujours purger le mauvais, faire place nette ! Un test d'urine ?  Une prise de sang ? ponctionnez, ponctionnez mes fluides ! Quels examens préconisez-vous ? Invasif ?
Quel est votre diagnostic ? Docteur, c'est une urgence !






Alléluia



Il me mène par le bout du nez, mon mâle aimé. Il a la trique, il pointe de la bite mes envies élastiques. Par monts et fion, il dilate d'absconses corpus, vulgaire chairs, les seins enchaînés. Il maintient  une pression pas très catholique, je le confesse, de mon con de mes fesses. Il décrypte mes prières païennes, mes chants maudits. Il me promet l'enfer et ses chaînes. J'en perds la tête, je bats en vain des ailes. Serait-ce de mauvaise augure ? Mais son pouvoir est d'envergure. Des mots dits à l'oreille, il me susurre. Paradis ou damnation, il faut faire un choix pardi. Sur l'autel des perditions, il expose sa vision de la dépravation, ainsi soit-il. Malédiction, je brûle d'envies, ne veux pas mourir d'ennui. Je veux vivre à sang pour sang. Goûter à ses fruits pas défendus. Ave Eve, Eden et ses péchés . Mon paradis n'est pas encore perdu, je l'aurai voulu.



Mes mots à moi

Je n'ai que mes mots pour tenir loin de vos maux.
La poésie ou la prose fanée, pour bien tenir, ce n'est pas gagné.
Je noircis des pages et des pages, en attendant les couleurs pétantes de vos nouveaux outrages.
Les mots nés au milieu de la nuit ne verront peut-être jamais la lumière et la vie.
Je voudrais couvrir d'encre mes nuits blanches, mais ma plume ne trouve le chemin que de ces pages vierges qui me narguent. Les phrases cascadent, les mots se bousculent, pluriels.
Les abjectes adjectifs veulent franchir les barrières, se répandre et se mêler aux verbes déjà bien serrés. Ils veulent conter ces histoires sans queue ni tête nés de mes divagantes pensées.
Le temps file, les heures tournent et la conjugaison cherche la grammaire un peu amère de mon français imparfait. Mon futur c'est vous, je l'espère à présent bien plus qu'hier et moins que demain. Lisez mes mots, ils sont parlant, plus que moi, parfois, quand je suis face à cet écran si froid et que je reste muette par l'effroi de la distance qui me laisse coi.
Trop de mots émus sur ma bouche scellée. J'ai besoin de votre présence et de vos mots à maux pour baigner dans la joie et libérer ma voix.
Entre cris et chuchotements, je revis dans vos bras, mon Maître d'émaux et d'émois.