jeudi 7 mars 2013

Humiliations

Vos humiliations cathartiques n'ont rien de poétique
Vous me fouillez le fion,délaissez mon petit con
Vous humez avec conviction, et monte le rouge épidermique
L'indécence de la position, un lavement en prévision
La croupe en l'air, l'entonnoir au fond

L'eau coule, investit chaque repli de mon ventre
Il enfle, je me tords je la retiens en mon antre
Contractions sans fin, non! l'immonde vient
Je gonfle, je serre les fesses, je n'y peux rien

Les assauts spasmodiques, mon besoin erratique
Pression insoutenable,je le sens, j'abdique
La honte m'emplit à chaque expulsion
Votre regard pervers en haute pression

Je geins, je ne suis rien qu'un fion fou
Sur l'échiquier de votre perversité, 
Vos mots giflent la femme trou
Pudeur bannie sur l'autel de la lubricité
Ma tour assiégée, à Vous mon roi, je rends tout
Murasaki, couronnée  reine fèces .







Femme fontaine

Étrange chose que voilà, un article ou deux lu sur le net, accompagné de photos, c'est tout ce que j'en savais.
Jusqu'à Vous. Vous et votre patience, votre application, votre plaisir à donner du plaisir.
La première fois, je fus bien plus que surprise. Vous deviez Vous douter que ma réaction serait la stupéfaction car alors que les premiers jets naissaient, Vous me chuchotiez à l'oreille, ce qu'il se passait.
Vos doigts  caressant intimement ce fameux point G, ma jouissance explosant, sous vos yeux à chaque fois émerveillés.

A ma fontaine, Vous buvez mon eau
Mes pluies diluviennes percent haut
Mon chercheur d'O a trouvé mon puit chaud
Geyser de jouissances coulant allegro
Désaltérez-Vous,  Mon Maître des maux
Faites donc jaillir le plaisir à flot
A ma fontaine, Vous buvez mon eau
Oh que c'est beau, Vos lèvres lapant mon pô
Mon Maître des maux
...










petite phrase parlante pour nous

 Qui aime bien, châtie bien...




Encore et encore...

Mes besoins sont insatiables .

Est-ce grave docteur ?

Je le reconnais, j'en ai rarement assez. A peine apaisée, qu' au jardin des supplices je reviendrais bien. 
Sentir mon corps vibrer, le sang bouillonner dans mes artères, mon pouls s'emballer, l'adrénaline se libérer. Un univers de sensations, d'abandon, de pulsions.

C'est un monde vaste ou l'imaginaire peut faire des merveilles. Et je ne parle pas de se contenter de rêvasser mais bien de mettre son imagination au service de nos besoins, de nos envies. Les fantasmes, du moins la plupart, je les vis ou j'ai envie de les vivre et cela grâce à LUI.
Je pense que certains resteront là où ils sont.

Je reviens souvent sur le mot appartenance, c'est un mot lourd de sens, cher à de nombreuses soumises.

Ce besoin chez moi est puissant, il englobe tant de choses, il implique tant de concessions, de lâcher prise, de don de soi. il demande investissement mais des deux côtés de la laisse.

Il y a appartenance et appartenance. 

Mon idéal est dans l'abandon progressif  de choix, dans l'obéissance, servir mon Maître, combler ses besoins, être utilisée comme il l'entend, qu'il abuse, qu'il choisisse mes tenues, qu'il me reprenne dans mes attitudes si celles-ci lui déplaisent, qu'il me modèle. Qu'il m'humilie. Mais tout cela en m'aimant et en me respectant. 
Respect et humiliation, deux termes bien opposés mais pas incompatibles. 
Tout est question d'amour et de partage.
Dans ce type de relation beaucoup de choses semblent s'opposer,être contradictoires. C'est ce qui rend la relation incroyablement intense et vivifiante.

  Il y a la douleur et le plaisir

Tous les soumis, toutes les soumises connaissent à des degrés divers le trouble, le plaisir que cela procure. On a tous nos limites , nos seuils, mais je ne peux imaginer une relation sans ma dose de douleur. (J'ai vécu sans trop longtemps)

Je ne connais pas mon " niveau" de tolérance à la douleur et je pense que d'un moment à l'autre, d'un jour à l'autre, il peut changer, cela se passe autant dans le corps que dans la tête. Il y a les jours où on est plus réceptif, moins bien, plus fragile émotionnellement. Tout est si complexe. C'est donc important au Maître d'être vigilant, attentif aux réactions de sa soumise. Important, le mot est faible, car c'est de son devoir de veiller à la sécurité de sa soumise. 
J'ai envie d'aller plus loin dans la découverte de la douleur. Je ne peux évaluer "mon stade", je n'ai pas d'échelle de valeurs et je m'en moque cela dit. ( Tiens, je l'ai déjà dit plus haut! Voilà que je radote! )
C'est juste un besoin de ressenti, de perception différente. Quand la douleur est progressive et qu'elle dure dans le temps, elle change, elle mute en sensations. Je souhaite donc aller au delà de ce que je connais. 
Il y a d'autres raisons, mon besoin de porter les marques de mon Maître, d'avilissement.
Besoins bestiaux ? Plaisir primaire ?  Folie?
Peu m'importe c'est un besoin assumé.

Je ne veux pas vivre les choses en surface, je veux les vivre pleinement.
Ma soumission je la souhaite en grand...

Mon appartenance, je veux lui offrir entièrement. Une forme d'esclavage moderne. 
Ai-je les épaules assez solides ?  
Rien n'est simple  ni évident, le quotidien, la famille, le boulot...

Mais je sais qu'on peut composer, instaurer les touches visibles et invisibles qui maintiennent la pression, le lien puissant. Tout est question de dosage, d'usage.

Il faut aussi qu'il le souhaite vraiment. On en parle...

Pour le moment la distance est aussi un frein majeur.

Laisser le temps au temps.
ça se construit, se met en place, se revisite.

Aujourd'hui, il arrive, un pas de plus...

Que me réserve-t-il ?