dimanche 3 mars 2013

Vos demandes perverses

Votre demande de samedi est encore bien prégnante.

Vous m'ordonnez de combler mon con d'une canette de boisson énergétique ( Vous avez de l'humour mon Maître adoré) sous préservatif, de clore mon sexe de scotch et ce face à la cam, le scotch ne voulant pas tenir, vous demandez de commencer par le fixer aux cuisses et de croiser pour fermer mon sexe. Vous trouvez une solution bruyante car le ruban adhésif crisse à chaque mouvement. 
La canette me remplit et me maintient le sexe ouvert, la sensation me rend folle, je suis plus qu'excitée, le collant comprime et dérange mes mouvements, ça tire la peau. Chaque pas me donne du plaisir, m’asseoir enfonce l'intrus plus profondément, ohh je vous aime. Vous êtes divinement fou.... Je suis folle, j'aime, je vous aime.

Après la "mise en place" Vous me laissez . Deux heures avec mon intrus et vous vous reconnectez pour la délivrance mais avant un dernier ordre, boire beaucoup d'eau...

je bois, je bois, je bouge, je profite des sensations, je me sens salope, je suis excitée. Mais que faites vous de moi ?
Ma vessie se remplit, prend de la place, je dois me soulager... Oh oh. 
Mon tourmentateur me met dans une situation voulue mais humiliante, une de plus et Vous adorez ça.  le collant, mes cuisses, tout est mouillé. Je prends des photos, Vous allez apprécier, j'en suis certaine.
La honte et l'excitation se mêlent en moi.

Les deux passent à une vitesse. 
Je m'offre à votre regard et doucement j'enlève l'intrus. La capote se déchire, elle est humide et chaude, Vous me demandez de la mettre en bouche!!! Oh diantre, un instant de flottement et puis je m'exécute, c'est ignoble, j'ai des hauts le coeur, Vous vous régalez, pas moi... Vous poussez encore le vice en me demandant de la sortir doucement , presque "langoureusement" et de recommencer en la mastiquant, je vais vomir, c'est infecte... 
Des sentiments violents chahutent en moi.  
Vous me demandez mes impressions sur ces deux heures et ensuite vous me laissez.
Je suis partagée entre amour et rage.... 


Jamais rien de fade entre vos mains.


Nuit hachée

Maître Sosthène,

je viens de Vous envoyer le mail avec les photos et mon ressenti.

Je le disais hier, votre demande m'a surpris, je l'attendais plutôt quand nous sommes ensemble.
Dormir entravé peut sembler presque peu de chose, mais ne pas être libre de ses mouvements perturbe la nuit.
Je m'éveille car la corde comprime mes chevilles, m'empêche de bouger de façon naturelle, votre présence se fait bien sentir, ma condition aussi.
Evidemment, une envie de soulager ma vessie me prend et voilà que les choses se compliquent encore. Le ridicule me guette. 
Comment me rendre aux toilettes? En sautillant ? Ou sur les fesses ? Je suis partagée entre le rire et le dépit... Oh Vous ! Mon tourmentateur aimé ( oui c'est nouveau, c'est de moi)
Je tente les deux options qui s'offrent à moi. Heureusement je suis seule avec mon ridicule.
Je retrouve enfin notre lit . 
La nuit me semble longue et si courte du peu de sommeil et de la gêne que les liens occasionnent. Je bouge difficilement les pieds, cherchant à soulager la pression mais c'est difficile.
Le matin arrive et je me libère, les marques me semblent peu visible, j'en suis presque déçue. J'aime tant vos marques.
Celles de ma punition du 21 février étaient si intenses et il en reste encore quelques traces aujourd'hui sur mes fesses ( c'est dire)
Devrais-je encore mal me conduire pour espérer encore en porter ?  Non, je ne souhaite plus vous décevoir et vos reproches si durs m'en dissuadent. 

J'attends impatiemment votre retour.

Merci pour ces petits tourments nocturne. 


Aujourd'hui nous n' avons guère parlé, juste un peu ce soir.
Avant de quitter, mon Maître m'ordonne de dormir les chevilles attachées et d'envoyer la preuve en photo.
Je ne m'attendais pas du tout à cette demande, pas quand nous sommes loin l'un de l'autre.
Mais je m'exécute, je prends la corde et m'applique. Je prends la photo et lui envoie.
 Obéir à mon divin et me sentir sienne m'excite.
Je sens les liens comprimant mes chevilles, j'ai serré la corde plus que je ne pensais.
Mes malléoles se touchent,je tente de trouver une position ou les liens fassent moins pression mais c'est vain. 
Mon Maître, vous êtes bien présent, je vous sens là...
La nuit va être longue et je vais être plus que consciente de mon corps , de mon appartenance.


Je Vous aime.



Au creux de Votre main

Notre premier contact, Votre main posée sur mon épaule
la cathédrale d'Amiens en fut  témoin
Un souffle chaud et votre voix en écho
Les mois ont passés et j'ai glissé
Au creux de Votre main

Notre histoire évolue
De quelques touches qui font mouche
au besoin d'abandon
Crescendo 
votre emprise grandit
j'en souhaite toujours plus
Mon corps
Au creux de Votre main

Votre folle perversité révélée
Mes appétits fauves, mes fringales Sm
Mes maudites frustrations 
Exacerbent mes besoins vitaux
Mon addiction mystique
Trembler, aimer, vivre
Au creux de Votre main

Esclave de Vos dépravations
Mon côté obscur succombe, Vous affûtez ma déraison
Vous enflammez  mes interdits, notre folie au diapason
Mon âme, mon coeur, mon moi lâché
Au creux de Votre main

Tout Vous concéder, tout Vous offrir
Vous aimer par l'au delà
Vous hair même, pour Vous aimer encore et encore
Mon amour, mes besoins, mon bonheur
Au creux de Votre main


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