lundi 29 avril 2013

Victor Hugo

Ma vie est une énigme dont ton nom est le mot.
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En amour, tel mot, dit tout bas, est un mystérieux baiser de l'âme à l'âme
 
 
 
 
 
 


Victor Hugo

 
Le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre
 
 


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Nos chimères sont ce qui nous ressemblent le mieux
 
 
 
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Le calme c'est la tenaille du bourreau
 
 
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L'amour, panique de la raison, Se communique par le frisson
 
 
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Le devoir est une série d'acceptations
 
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Les jours s'égrènent à la langueur des fleuves africains, lourds, boueux, statiques, attendant la pluie d'orage salvatrice. Celle qui accélère la vie, qui la libère de sa pesanteur pour retrouver son frisson de fraîcheur, son ruissellement sur la peau offerte et nue, sa respiration, ses exhalaisons entêtantes, ses cris tribaux, viscéraux.
Je l'attends, je la souhaite, je la veux.

Affiner une courbe, corriger une stature, provoquer l'ire de la rebelle, retrouver le goût du sang qui coule dans mes veines, dans la grosse veine bleue.
Sculpter ce joyau brut, le ciseler, le marquer de mon empreinte, lui donner vie à chaque ordre, remise en cause ou punition.
je veux le voir s'ouvrir, s'offrir à Moi, ÊTRE L'OMBRE DE MON OMBRE. Perfection de servilité, être présente tout en étant transparente. Un jour table de chevet, bougeoir, porte manteau, urinoir. Un autre, offerte impudique aux regards des autres, travaillée dans sa chair, pantelante de jouissance obscène.

Les jours s'égrènent à la langueur des fleuves africains...

Sosthène.

vendredi 26 avril 2013

Ma citation

Il n'y a pas d'appartenance sans consistance
 
 
 





















Citation

Nous sommes faits de l'étoffe de nos rêves.



Est-ce vrai ?




Il la tient, il ne la lâche pas.

 
L'influence de l'être supérieur qui garde tout sous contrôle, qui gère l'amer et les doutes malgré tout.  L'être qui pointe du doigt l'objectif à atteindre, qui mêle et démêle tous ces émois qui montent et déchoient au fil du temps assassin. Il entoure l'émotive de sa force, il puise dans l'insondable néant l'envie de supporter l'intenable vide.
 Il régit l'esprit, le corps, convoite l'âme insoumise, il remplit les orifices de sa vie. Il aplanit ou  érige à l'envie, tordu soit-il.
Il nourrit sans fin, il trouble l'appétit de l'émotive avec des  saveurs inédites,, il joue avec l'acide, le sucré, l'épicé. Il concentre plus qu'il ne dilue, question de ressenti, il la cuisine à l'infini. Il faut passer le sevrage forcé , susciter la faim quand celle-ci est trop marquée, retrouver des bases saines pour l'épanouissement, rééquilibrer, ne pas négliger les carences. 
L'être supérieur est un fin cuisinier, un chef étoilé, il ouvre tous les appétits de l'émotive goulue. Il ne laisse aucun met de côté, il prépare, travaille ce qu'il produit, il aime la chair saignante, juteuse, tendre. Il attendrit pour mieux saisir à vif, laissant les marques de cuisson.
Il marque la bête de son sceau, elle en redemande, la gourmande. Il invente ou réinvente par touches des menus connus ou tente de nouvelles techniques, rien n'est superflu, tout est dans le dosage. Il peut laisser mariner, la tourner, la malmener, ne rien laisser au hasard pour extraire la jouissive appartenance.
Il se repait sans se lasser, il se régale à torturer, à posséder un être à lui seul, dont il dispose à sa convenance. Il insuffle le chaud froid, il carbonise la moindre réticence, il s'approprie le cœur, les chairs et les abats. Il fait ripaille à la lumière d'un feu de joie. Elle, consentante, offerte. Il est son être supérieur, sa grandeur, son Chef toqué.
Il la fait renaître de ses cendres sur le brasier qu'il maintient allumé.
Il se gave de sa foi, il la nourrit pour ça.




Citation

En tuant le temps, on blesse l'éternité.


jeudi 25 avril 2013

Vivre

Je voulais vivre intensément et sucer la moelle de la vie. Et ne pas, quand je viendrai à mourir, découvrir que je n'aurai pas vécu.




Mon ère glaciale...












Impalpable nobody, sans corps , sans âme, vide dedans. Par son absence le mal agresse, ma peau cède sans plaisir à l'oubli. l'amnésie comme remède. Oublier le bien que ça fait d'avoir mal, congeler les souvenirs brûlants des séances torrides. La vie normale me bouffe de l'intérieur, elle s'impose, repousse aux calendes grecques mes espoirs SM.
Je hais les dérivatifs, les copies pas conformes, j'aime trop le hors norme.
Le printemps est là mais je suis gelée et pour tenir faut peut-être cryogéniser  encore mes envies de  perversions. Comment savoir ?



 

Citation de HD. Thoreau

Ce qu'on appelle résignation n'est autre que du désespoir confirmé.



mercredi 24 avril 2013

Diantre mon Dieu...

Putain, ne me dites pas que tout va bien alors que mon corps a mal de vous qui n'êtes pas là. Oui je blasphème à tue-tête, ma vie sans vous n'a ni queue ni tête.
Trouverais-je la rédemption sous votre échafaud , à perdre la tête en vous abandonnant mon corps, mon cœur étant déjà sous votre emprise ?
A genoux, je vous prie de me damner sans pitié, j'ai besoin de châtiments pour mon salut.
Gloire à Vous quand je suis sous votre coupe, que vous jugez, qu'eau et sang coulent dans le calice de tous vos vices. Je suis plus que tentée par tous ces péchés et en être privée est la pire des tortures. Je suinte de dépit, d'une telle injustice. Je porte ma croix, je cherche la foi, mon Golgotha à gravir encore et encore à chaque séparation, enfer et perdition. Le carême en boucle dans le désert de ma vie loin de Vous. Je voudrais crucifier l'absence, ne plus en entendre parler, l'envoyer six pieds sous terre, me laisser en proie entre paradis et enfer, prisonnière consentante entre vos mains. Putain, ne dites pas que tout va bien quand vous êtes loin, alors que je suis moins que rien alors que je rêve d'être coi... Quoi ? Coi d'être votre proie...




Citation

Vivre les mots au-delà de leur sens. Vivre les sens au-delà de leurs maux...

Sans fin...

j'enlace chaque instant qu'il m'offre, je garde précieusement chaque mot d'amour, j'étreins chaque maux d'amour.
je ne sais pas de quoi demain sera fait, si même demain il y aura. Je ne sais pas si le reste de ma vie sera à ses côtés, à ses pieds. Personne ne le sait, mais le peu partagé est sacré.
Ce qui nous unit perdure dans mes nuits d'encre.  Ce qui fuit, qui nous manque est à tapir dans un coin de ma mémoire. Ça ressortira les soirs ou je broie le noir sans y être invité, faut pas rêver. Mes pensées sèment à tous vents quand il s'envole vers son horizon me laissant ci- bas à gratter la terre de nos derniers ébats, seule avec mes étranges combats. Le Maître quitte son champ de bataille, laisse la racaille en guenille léchant le reste de ses lambeaux de maux accrochés, trop vite passés, trop vite pansés. il me lâche libre malgré moi, alors que je m'accroche à ses ailes en vain, il se tire d'elle, soumise à temps partiel, les chaînes se font ficelles. Je collecte les souvenirs, je cherche le parfum passé de ses vices évaporés jusqu'à la prochaine fois. Les saveurs se fanent au temps qui trace, je voudrais baver non pas d'envies mais de supplices concentrés, de tortures infligées, goûter jusqu'à l'excès, ses excentriques perversions, limer sa trique, sucer ses sucs en délires, sauter sans élastique dans la soumission et ne plus m'en extraire, la normalité je n'en ai que faire, je suis pour le pervers, le feu par devant, par derrière. Je veux trembler en continu sur le fil tendu de mon statut, l'honorer, souffrir et jouir à n'en plus finir, mais la raison et la vie ont décidé que mes besoins seraient reportés pour un temps indéterminé, mes envies sont minées. je peux toujours pleurer dans mon home abandonné, mon cœur saigner, me cogner la tête aux quatre coins, rien n'y fait, mes cris sont muets, ma douleur est aphone, j'implore d'autres coups, d'autres bleus, souffrir sur d'autres thèmes, SM, émois tant aimés, tordre mon corps supplicié sous ses doigts et non dans des draps froids et pas souillés. Je voudrais changer le cour des choses, ramper face à lui au lieu de courir après ces temps trop saccadés. J'ai passé l'âge, j'ai trop de temps derrière moi, je veux vivre de mon Dieu et ses lois, je voudrais avoir tout à la fois. J'en crève à petit feu, diable que je l'aime, je suis sa chienne aux abois quand il est loin de moi. J'ai combien d'heures devant moi ? J'ai mal de mon mâle ... Et je râle.




mardi 23 avril 2013

Des moments forts pour m'enraciner

Quand Vous reprenez le contrôle, que Vous décidez des grandes et petites choses, que Vous gérez mon plaisir et mes frustrations, que Vous distillez les humiliations. Je ne suis plus que Votre propriété, je suis suspendue en équilibre et en totale confiance, prête à tout pour Vous .
Quand Vous me contraignez aux humiliants écoulements. Quand je dois garder le silence, quand je dois garder telle ou telle position, quand vous torturez mon corps, quand Vous m'attachez pour la nuit, quand Vous choisissez mes tenues, m'offrez un parfum de Votre choix, un rouge pour les lèvres. Que je Vous sers le petit déjeuner. Que je suis votre urinoir.
Quand Vous m'ouvrez tous les trous, quand Vous les forcez à rester ouvert. Quand je mouille juste en Vous entendant me murmurer à l'oreille de ne pas pousser le moindre gémissement quoique vous fassiez. Ou de ne pas bouger d'un iota... Je suis à Vous, j'en veux toujours plus, je mute, je m'imprègne totalement, je n'ai plus qu'une volonté, Vous satisfaire au delà de Votre demande.
Les semaines à venir loin de Vous, vont être un cauchemar...

dimanche 21 avril 2013

vendredi 19 avril 2013

Proverbe

Le destin pose deux doigts sur les yeux de l'homme, deux dans ses oreilles, et le cinquième sur ses lèvres en lui disant :" Tais- toi"

                                                                  

Maître à tisser

Foutue insoumise quand il oublie de garder la main mise. Elle se rebelle, ouvre les ailes, elle déploie avec fracas ses radars, question d'équilibre. Elle se perd, reste dans son coin, vide, l'œil hagard. Il n'y a que le mal qui aille à son grain de peau, elle est en pétard quand il détricote point après point les mailles de son ouvrage, elle compte sur lui, qu'il marque des points, qu'il allonge son pouvoir, qu'il abolisse le sevrage, une dictature sans partage.
Elle rêve à du sur mesure, petit point par petit point, une armure, des tenues épidermiques style  haute couture à même la peau, son cuir à tanner, il faut corriger ses péchés pour un touché peau de pêche,  le corps c'est à lacer et à marquer d'empreintes fermes et velours.
Elle a besoin d'une main de fer, un trop plein de douceur, elle n'en a que faire, juste des touches brodées, ça les rend plus  précieuses. Des fils tissés entre Lui et elle, une trame serrée, ouvragée, mélanges de matières, un habit de soumise fait d'ombres et de lumières.
Qu'elle puisse se sentir nue mais pas dépouillée de son essence de vie, qu'il lie ses sens à Ses Vices. Qu'il signe, appose sa griffe de Maître, qu'il revendique son œuvre unique.


J. Mas





En rouge et noir, j'exilerai ma peur;
J'irai plus haut que ces montagnes de douleur
....
En rouge et noir, mes luttes, mes faiblesses
je les connais, je voudrais tellement qu'elles s'arrêtent

Purifiez-moi

 
 
                                                                                    
    Purifiez-moi
Vous êtes le potier, je suis l'argile
         De mes fautes, lavez-moi, moi si fragile
        Recréez en moi la foi
De mon statut, de votre loi
De votre force, j'ai grand besoin
S'il vous plaît, ne me lâchez pas la main
Purifiez-moi
Vous êtes le créateur, je suis  à naître
Votre lumière dans mes ténèbres
Lavez-moi de mes péchés, soyez fort
Exigeant, possédez mon mental, travaillez mon corps
Purifiez-moi
Vous êtes l'extracteur, je suis la mine
Avec tout et rien, déroutez-moi jusqu'à l'échine
Mon Maître, mon divin
Soyez le malin
Exigez tout à la fois
Purifiez-moi









 
 

jeudi 18 avril 2013

Le poids ...

Le poids des mots

 
Ceux qui guident la soumise, qui éclairent sur le chemin à prendre, qui expliquent le désir du  Maître.  Ils sont fermes, simples, explicites. Ils incitent et encouragent. Ils sont patients, répétitifs. ils évoluent au fil du temps, au fil de la complicité, de l'empreinte marquée.
 
Ceux qui punissent, froids, acérés et faisant mouche à tous les coups. Ils sont pareils à l'acide, vous rongent sans pitié, ils pénètrent chaque pore, laissent une trace, qui font pleurer.
 
Ceux qui consolent, qui murmurent les sentiments droit au cœur, qui empoignent d'émoi, qui complimentent, qui caressent l'âme. Ceux qui vous donnent l'impulsion pour sauter quand au bord du précipice, on tangue et on tremble, qu'on doute de sa capacité et que le Maître exprime sa foi en sa soumise.
 
 
Ceux qui excitent, qui font fantasmer, qui projettent, qui donnent un vague aperçu de ce qui nous est réservé. Ils font rêver, font trembler ou mouiller. Ils font espérer, attendre.
On retient son souffle, on s'ouvre doucement, ils nourrissent.
 
Ceux qui ordonnent, impérieux. Ils exigent, ils poussent jusqu'au bout et au delà.
Certains reviennent régulièrement, ils sont imprimés indélébiles, ils sont attendus, espérés, vénérés. D'autres sont nouveaux, pas encore appréciés mais sans appel, ils emmêlent les émotions. 
 
Ceux qui sont tus, qui ne sortent pas alors qu'on les espère, qu'on supplierait bien pour qu'ils sortent de la bouche aimée. Mais on ne peut pas. On voulait cet ordre là, on attendait tremblante qu'ils viennent frapper avec volonté pour nous faire vaciller. Le temps passe, ils ne viennent pas et en deviennent pesants par leur absence.  
 
Ceux à venir, à inventer, ceux que l'on va gargariser, qu'on va savourer, qu'on va se répéter encore et encore pour les apprivoiser, qu'on va faire rouler silencieusement comme une friandise pour napper, enrober.
 
 Ceux auxquels on ose à peine penser, tant ils sont dérangeants, ceux qui sont humiliants.  Ceux qui renvoient à un état primal, animal. Des mots avilissants, dégradants.
Ils vous trainent dans la fange, souillent chaque repli, s'insinuent manu militari.
Ceux brefs qui imposent le silence.
 
Ce sont tous des mots d' amour
 
 
 
 
 
 
 

 

 
 

Citation d' Aristode

La main est l'instrument des instruments.

Nietzsche

 
 
Plus abstraite est la vérité que tu veux enseigner, plus tu dois en sa faveur séduire les sens.
 
 

 
 
 


Par tous les seins

Quand je choisis de publier une image trouvée sur un blog ou un  site, c'est évidemment qu'elle me parle, me plait par son esthétisme, m'attire, me rappelle un souvenir, me donne envie de vivre cet instant figé, qu'elle aiguise mon imaginaire, qu'elle m'excite ... Le principal est qu'elle fasse naître une émotion.
 
 
Mes seins travaillés, tendus, étirés, tordus, torturés me donnent un plaisir sourd.
J'aime, j'ai besoin de douleurs, elles sont le passeport pour moi atteindre la jouissance.
pas des douleurs infligées au hasard, mais distillées de main de Maître.
 
 
 
 

mardi 16 avril 2013

Être ou ne pas être

 Être ou ne pas  être
         son écrin

 
 
 



Celui qui reçoit son amour
 son admiration, ses envies à foison,
 ses rêves. Ecrin précieux et unique.
sa prima donna. Sa muse, sa folie, celle qu'il souhaite modeler, chérir, bousculer, combler, pétrir, voir sourire ou pleurer des perles de vie.
Qui lui inspire la passion de la domination.





















Être ou ne pas être
      sa soumise



Celle qu'il éduque, qu'il transforme,
 qui le motive à aller plus loin, plus haut
qui l'incite à une emprise toujours plus forte
la main mise sur ses envies, sur son corps
Celle qui obéit, qui s' offre les yeux fermés
parce qu'il l'a décidé, parce qu'il est décidé. Parce que c'est ainsi, qu'elle est ainsi.











Être ou ne pas être
          de papier




une soumise en toc, faite de bric et de broc
exigeante, parfois désobéissante, une soumise     
qui a besoin d'être cadrée, repositionnée
par un Maître d'acier trempé.
 cette petite soumise en carton à mater,
 tâter du bâton c'est son mal nécessaire




           








 

Colette a dit

 
Les femmes libres ne sont pas des femmes.
 
 
 


Serge Gainsbourg

Pour moi, l'amour, ce sont des alcôves et le trouble des interdits. L'amour doit être quelque chose de glauque et de caché. Caché des autres.

Silence

Je suis a sec, pas d'inspiration, pas de mots à étaler sur l'écran blanc qui me nargue. Mes doigts ne courent pas sur le clavier. Je n'arrive pas à transcrire ce que je vis ou ne vis pas, ce que je suis ou ne suis pas. Mon encéphale reste plat. J'écris et aussitôt j'efface... Mes pensées sont-elles cadenassées ?
je cherche, retourne tout, pensées, envies, besoins, mes tous et mes riens, le bric à brac de mes délires se sont tus, rien n'a de sens, où sont les mots qui me transcendent? 
Ne restent que des bricoles, des petites choses égarées ici et là, rien à emboîter parfaitement, c'est un no man's land de prose, d'idées. Le manque à tout niveau, je titube, l'exaltation me fait défaut. J'ai envie de hurler, mais les sons restent coincés, j'ai beau  supplier, ils ne sortent pas de ma malle à diction.  Ils me snobent, me tournent le dos comme s'ils n'entendaient rien. Voilà donc une étrange dictature, une censure subie en interne. Il faut que je la ferme.  Ma Bouche tique, c'est fermé contre ma volonté, par carence de mots, pour une durée pas estimée....


lundi 15 avril 2013

B... BDSM

 Que de Bouleversements à s'abandonner au BDSM. C'est un Besoin pas du tout Banal ni simple. Je suis souvent au Bord voir ras Bord des émotions, qu'elles soient transportantes ou pétrifiantes. Être prise à Bras le corps, poussée au delà de mes Blocages, Bannir mes peurs, mes humeurs déplaisantes. Perte le contrôle sous le Brasier de la main du Bourreau, Baigner dans mes Baveux débordements. Blêmir et Bredouiller quand Il me Blâme et qu'il applique ses Bestiales Bouffées sadiques. J'ai des Batailles à remporter,  des espoirs malgré tout à Broyer. Des déceptions à Baiser, enfiler des Bas coutures, porter avec fierté les boursouflures des séances ardues. Baisser les yeux mais pas mes prétentions.

vendredi 12 avril 2013

Christian Bobin

 
Le bonheur, ce n'est pas une note séparée, c'est la joie que deux notes ont à rebondir l'une contre l'autre.
 
 


Danse ou transe ?

Un pas de Dante  puis deux et puis trois, valse de vices sur la piste désarroi.
Une révérence, il m'attrape, j'entre dans la danse entre ses bras, pour un ballet très peu classique, il marque le tempo à fleur de peau. Petit rat dépouillé aux trémolos dans la voix, je me  plie à ses enchainements obscures, ses déhanchements imposés à contre temps. Un rythme infernal de soubresauts, de pas cadencés, fouettés. Il force les positions, réclame un grand jeté, que je me lance en toute confiance pour un acte rituel . Il aime les pointes et les piqués, il agace justaucorps sans échappées, il imprime les pulsions qui me font vibrer. J' aime ses chorégraphies, mon manège à moi c'est LUI. 






W. Shakespeare

Nous savons ce que nous sommes, mais nous ne savons pas ce que nous pouvons être.


jeudi 11 avril 2013

Chutttt... yes Sir !

                    Motus et bouche cousue, Vous scellez mes lèvres de cire pour que je me taise. 


Pablo Picasso

Tout acte de création est d'abord un acte de destruction.
 
 


Jean-Paul Sartre

 
 
Tous les moyens sont bons quand ils sont efficaces.
 
 


L'épineuse

Elle se hérisse, l'épineuse est sous tension, son rubis con est gorgé à sang, son clito est perlant d'une rosée à contre courant. Sa forêt vierge subit un climat tropical. Etrange transe sous le fouet, elle s'imbibe de transpiration, il fait chaud, moite, elle se débat entre les lianes de cuir, les baisers brûlants de la ceinture, les oreilles bourdonnantes de rappels à l'ordre de son Indiana Jones.


Un festin pour l'intestin

Etre nourrie malgré soi, il impose le gavage pour avoir la foi. Gras ou léger, le repas sera ingurgité. Il emplit d'un côté et purge de l'autre, Monsieur joue avec les deux extrémités du boyau. La bouche des goûts. Amer, acide, salé ou sucré, elle avale à grand bruit. Il cherche le haut le cœur, il embrasse à pleine bouche, elle suffoque, il rit, il se moque. Elle déglutit sans faim, il lui sourit, la libère enfin.




Citation de Benjamin Franklin

Eduquer ce n'est pas remplir des vases mais allumer des feux.
 
 
 

La cacopohonie des sentiments

La cacophonie des sentiments tient à la façon dont on joue de son instrument.
Il faut toucher la corde sensible à chaque fois pour en extraire un joli son. Il faut utiliser toute la gamme à sa portée pour composer une mélodie l'air de rien, tout musicien aspire à devenir un virtuose, mais ce n'est pas toujours chose aisée. Il faut trouver les bonnes notes, les assembler, les lier étroitement, qu'elle se fondent,  une pause ici, un sol bien tombé, un do rond que l'on étire vers le haut, un silence imposé, parfois le la gratte au mi, il y a quelques si qui s'égarent sans réponse, ça crée des mouvements d'humeur, des bémols, il faut de nouveau s'appliquer, ne pas renoncer. Tout est question de tempérament et d'intervalles, les notes majeurs ont la côte, sont très appréciées. les demi-tons sont nécessaire mais mineurs.
L'instrument aime le vif des couleurs, la musique fortissimo. Il y a aussi le touché léger ou plus appuyé. Il faut pincer les bonnes cordes, tirer, tordre ce qui n'est pas toujours bien accordé. Cela demande d'avoir l'oreille, être attentif aux résonances, au moindre emportement. Gare aux distorsions qui troublent l'émotion recherchée. Le son peut-être modifié selon le temps, il faut alors tenter une autre approche. Les percussions bien senties pour se faire entendre sont applaudies. Il faut les faire durer, les intensifier si besoin est.  Pour un son voulu, la vibration peut changer, selon que la corde soit frottée, frappée ou pincée. Il faut trouver la bonne colonne d'air pour une envolée symphonique. Le souffle du musicien n'y est pas étranger, il doit doser, exploiter toutes les possibilités, les composantes sont infinies. Il s'aide d'outils, de son imagination de sa patience, pour mettre en scène un concerto d'air grave et aigu, des sons distendus, ascendants,qui  envoûtent  qui hypnotisent et gravent l'œuvre lyrique pour l'instrument soumis et le maîtromane averti.


mercredi 10 avril 2013

Cofucius était un sage

Celui qui ne progresse pas chaque jour, recule chaque jour.



Même dans le sommeil

Sentir, ressentir sa condition. Un simple lien qui persiste alors qu'on sombre dans le sommeil. Une contrainte qui perdure alors qu'on se retrouve seule avec soi-même, que l'inconscience a repris ses droits. On s'endort difficilement, on s'abandonne comme on peut, un mouvement, on se retourne et on s'éveille parce que quelque chose cloche, c'est alors qu'on se souvient qu'on est pas libre. On se rendort, on replonge, le temps passe et de nouveau...