9 jours séparés et dans quelques heures vous serez là. D'une soumission à distance, je retrouve votre touché, votre souffle, votre poigne physique.
De peau , de mots, de maux, univers sensoriel, soumission bien réelle.
Mon épiderme se dresse, chair de chienne hérissée d'excitation, mon sexe se tend au garde à Vous, n'attendant que vos attentions pour s'ouvrir après tout ce vide. Une canette ne fait pas tout...
Il n'y a plus de traces, mon dos , mes fesses sont à nouveau vierges de vos oeuvres trop éphémères.
Mes oreilles ne bourdonnent plus de vos déclarations si peu mielleuses.
Mes appétits gargantuesques se tordent.
Tout mon être vous appelle, vous espère.
Je bâillonne mon esprit pour qu'il ne fantasme point, qu'il reste neutre.
Le temps va sentir le poids de mon regard bien souvent aujourd'hui.
L'attente... Première douce torture. Mais elle est ma compagne quand vous êtes loin.
Venez me tourmenter, me déstabiliser, me dresser, m'aimer .
votre murasaki
Quand elle se fait vent d'incertitude
Le dos courbé, lesté de poids insensés
Sentiments à l'envers
Ses pensées planent courant de vastes contrées
Corrigez-la, chassez le bancal
Allongez-la, étirez sans façon, brandissez les armes
Qu'elle oublie ses lamentations pour d'autres tourments
Marquez votre territoire, posez d'autres poids ici et là
Vous avez déjà estampillé son coeur, elle vous donne tous les droits
Sanctionnez sans pitié ses errances cérébrales, ses cogitations décérébrées
De votre main punitive.
Au mièvre, elle préfère la fièvre.
A la liberté, elle préfère votre geôle
Sa soumission tatouée en son âme, sa peau cible
Son esprit comme dernier bastion à conquérir pour y planter
Votre étendard
