mercredi 31 juillet 2013

La corrida des sentiments

Il y a des maîtres qui recherchent La Soumise toute leur vie, Moi, je l'ai trouvée. Comment expliquer cette alchimie?
Je la compare à la quête de la faena absolue, le moment ultime ou la bravoure et le temple s'allie pour offrir ce moment de grâce, de temps suspendu que le maestro et la bête noire, cornue et sauvage ne font plus qu'un .
Fière, cambrée, faisant le tour du lieu, sentant les endroits de danger et ceux de repli. Elle sait comme le toro que la maisonnée est sa querencia...
Ici, point de talanquére, de callejon pour que le MAÎTRE se protège de la femme sauvage, furieuse et avide qui lui fait face. Pas d'erreur possible, ça se paie cash.
Je connais mon pouvoir, elle connaît le grondement des fleuves d'Afrique. Les joutes, les passes (sans jeu de mot) se font à pas millimétrés. Dompter, avilir, plier, fatiguer.
RESPECTER
Et aimer profondément ce corps tendu, cet esprit retors, Cette Femme.
Ma FEMME.


 
 
 
Maitre Sosthène
 

samedi 27 juillet 2013

J'ai la mémoire qui flanche...



Un refus qui entraîne une punition et me voilà à genoux sur le prie dieu, le dos cambré pour mieux offrir mes fesses à la correction.

Il commence par une fessée et enchaîne par des coups avec une canne, j'encaisse en serrant les dents, mais voilà que mon Maître sadique décide de corser les choses pour moi, il me dit de compter les coups qui pleuvent, je desserre les dents et m'exécute mais ce n'est pas ce qu'il veut, il alterne la distribution, une fois sur la fesse gauche, une fois sur la fesse droite et les séries sont décomposées et je dois compter le nombre de coups reçus sur l'une et le nombre évidemment différent sur l'autre et reprendre au bon endroit sans me tromper au risque de repartir à zéro.
Il est clair que je me concentre un maximum car évidemment ma mémoire décide de me faire défaut par deux fois, allongeant la punition.
Dès que je me trompe je me décompose et me bloque encore plus, je fais des efforts incroyables pour ne garder à l'esprit que le total administré  sur la fesse "au repos" tout en comptant quasi  mécaniquement de l'autre, j'en oublierais presque, je dis presque la morsure douloureuse de la canne.
Je me trompe encore et panique, je lui dis que la pression me fais perdre le fil mais il reste sourd à mes jérémiades et remet une fois de plus le compteur à zéro et le calvaire se poursuit, tout en m'ordonnant de bien cambrer les reins, l'impact est sans pitié, j'ai mal, je compte, je grave les chiffres sacrés en grand dans mon esprit aussi échauffé que mon cul, il n'y a plus que ces putains de chiffres qui comptent, j'ai la trouille de perdre le fil, je le déteste, je me déteste pour mes erreurs, je maudis ma mémoire capricieuse.
Je parviens au bout de la punition, je ne sais pas comment mais sans plus me tromper, le postérieur gonflé, douloureux et plus encore quand je le frôle, pire quand je m'assoie et ensuite couvert d'hématomes qu'aujourd'hui je caresse avec fierté.
Je l'aime...
Merci Maître Sosthène pour cette correction méritée et bien sentie...




lundi 15 juillet 2013

Citation de Mae West

Quand je me conduis bien, je suis très bien, mais quand je me conduis mal, je suis encore mieux.


dimanche 14 juillet 2013

Doucement, lentement, plus lentement encore...


La gourmande se réjouit de la demande qui se profile, s'empaler sur un jouet bien calibrè, ses babines s'humectent déjà, elle bave d'envies.
Il lui demande de se positionner au dessus du délice à engloutir, tout sourire, elle s'exécute impatiente. Mais la naïve oubliait une chose, rien n'est jamais évidence pour son Maître, ou serait son plaisir ?
Elle se place au dessus, sentant ses lèvres s'ouvrir, avides de se refermer sur l'objet convoité, pressée de l'avaler tout entier, de n'en faire qu'une bouchée. Mais NON, hors de question, elle doit juste le sentir à l'entrée, ne plus bouger, rester immobile, juste sentir son trou palpiter, se contracter de désir, s'humidifier encore... Elle sent la chaleur de son sexe monter, le frottement du jouet l'agacer, le gode l'appelle, la tentation est grande et le Maître titille ses seins, fait rouler les tétons entre ses doigts, les tire doucement et le sexe de la soumise s'ouvre encore, il geint, elle ne peut retenir son bassin qui se met à se dandiner, il en faut plus, ses parois sont moites, accueillantes, elles veulent coulisser, glisser, en prendre plus,se refermer pour gober l'instrument plus que tentant. Mais Il n'est pas décidé à la satisfaire, il tire vers le haut d'un coup sec ses mamelles , le con se contracte autour de l'objet du délit, elle retient à peine un cri, la faim est intense, l'envie dévorante et le refus sans appel, c'est lui qui choisira le moment de la chute, si chute il y a, avec lui, rien n'est moins sûr. Il glisse un doigt vicieux sur le clito gonflé, il fait le tour de la cavité à peine bouchée, elle est suintante, humide et brûlante, il ramasse la mouille et lui présente l'index à téter, il l'enfonce au fond de la gorge alors qu'elle ne rêve que de plonger vers le bas pour s'emplir de plaisirs, elle est au bord de l'implosion, chaque muscle est tendu,elle suce le doigt, sans lâcher du regard son tortionnaire, n'attendant qu'un signe de sa part, qu'un mot,... Il chuchote  parlant de patience, d'inculquer l'attente, la lenteur qui décuple les sensations, il murmure de sa voix grave d'obscènes pensées, il n'est pas question de céder.
Il lui sourit, sa main reprend sa place, ses doigts pressent le bourgeon, le sang afflue, tout est gorgé, elle peut descendre mais juste d'un cran, elle gémit de dépit, son con frémit, semblant vouloir aspirer la queue de plastique, la main s'active, le plaisir est confus mais sismique, elle tremble, elle tangue, elle peut encore descendre, mais presque rien. De dépit son con pousse l'intrus, n'en veut plus  et puis non, elle en veut plus, il se contracte, elle perd la tête pour ne pas perdre le phallus. Elle supplie de mettre fin à la torture, il lui demande si elle veut se retirer, mais non, non,non, elle veut tout, elle veut bouffer l'engin, le dévorer, le faire disparaître en elle, le broyer menu entre ses chairs.
Lui, retourne aux seins, il malaxe, il écrase entre ses mains, il torture les pointes, il tire encore et encore et lui chuchote enfin de s’asseoir, le trou béant trempé ne se fait pas prier, d'un coup, le joujou disparaît au tréfonds de la salope déchaînée, le plaisir explose, les vagues se succèdent, le con en délire coule à flots, inondant la femelle d'un orgasme cataclysmique. Elle s'échoue contre son divin Il, repue, reconnaissante. Il la couche et la boit, nettoie son sexe détrempé mais toujours palpitant. Les spasmes perdurent longtemps encore, souvenir d'un déluge mémorable...

Bouddha encore...

La réalisation réside dans la pratique...

donc

Plus vous me soumettrez, plus je serai soumise...


samedi 13 juillet 2013

Citation de Bouddha

L'esprit est difficile à maîtriser et instable. Il court ou il veut. Il est bon de le dominer. L'esprit dompté assure le bonheur.



Ma liberté, c'est d'avoir choisi de vous apartenir


Dressage






Sa prière au levé, léchage de cul forcé
Douche froide pour réveiller, aucune intimité
Les besoins à ses pieds
Des corvées, servir, être utilisée
il a choisit de durement la dresser

Humiliations, l'ignorer, l'enfermer
Avilir sans pitié
Des douleurs à toute heure
C'est le choix du seigneur
Quelques douceurs pour faire passer
Pour consoler et aimer

Des punitions, des corrections de posture
Des mots durs, pas de demi-mesure
Un dressage sous haute pression

L'esprit, le corps
Entraver, dompter, marquer
Pour y laisser une empreinte nette et précise
Ancrer l'appartenance absolue
La soumission en surtension
dressage intensif
Pour un modèle exclusif

Chien, putain
Esclave entre ses mains
Il veut tout mon Maître sadien
Il ne me passe  rien
Il est ma voix, il trace le chemin
Je l'aime par dessus tout tout.
























jeudi 11 juillet 2013

La domination

 Suite à une question posée lors d'une brève discussion sur ce qu'est la domination, je poste notre vision à mon Maître et moi de la domination.
Elle n'est pas forcément celle d'une majorité. Mais les grandes lignes restent identiques, je pense.

Un Dominant est une personne qui ressent le besoin de diriger, il aime amener l'autre à se plier à ses envies, à en ressentir le besoin, il aime éduquer, guider sa soumise. Il ne se force pas, il ressent une satisfaction à être ainsi obéi. C'est sa façon d'aimer et d'être aimé.
C'est un challenge pour lui de parvenir à démonter brique par brique les mécanismes de fonctionnement de la soumise pour reconstruire une dépendance, un besoin d'appartenance plus fort que la satisfaction immédiate d'un plaisir revendiqué, les impératifs pour la soumise viennent à changer. Évidemment celle-ci y trouve son compte vu ses besoins enfouis. Mais ça ne se passe pas sans mal nous sommes élevé dans un monde bien différent ou l'égalité des sexes est brandie tout azimut.
Ici, le couple est bien défini, il y a le mâle dominant et la femelle servile à son Maître.

Il veut, il exige et attend d'être honoré et servi comme il l'a décidé, il  utilise tous les moyens qu'il estime nécessaire pour que la soumise progresse dans ce sens.
 Il est très patient, à l'écoute et fin tacticien, il met en place les fondations de son pouvoir, il érige des règles, mets en place des contraintes, il est attentif au respect de celles-ci même sans en avoir l'air et ne laisse rien passer. Il en ajoute au fur et à mesure, posant et assemblant les rouages d'une mécanique efficace à l'appartenance.

Il crée le besoin par la frustration, il souligne son contentement et félicite pour booster, mais punit sans pitié. Les punitions sont appliquées et faites pour être retenues.

Il sait que faire preuve de faiblesse est inconcevable car le respect et la crainte  qu'il inspire seraient bien difficile à restaurer par la suite. Se laisser attendrir n'est pas la meilleure chose. Oui il aime sa soumise, il écoute, il adapte mais il le fait de façon intelligente et sans jamais céder à un caprice.
Il peut accepter de reporter le franchissement d' un obstacle qui semble insurmontable mais en précisant que ce n'est que partie remise et de façon à ce qu'il n'y ai aucun doute sur l'aboutissement de la chose. Il en a décidé ainsi, ce n'est pas négociable, les tabous ayant été définis dès le début et certains pouvant être amené à être réalisé, vu que rien n'est jamais figé.

La vie vanille, les obligations ne sont pas incompatibles à l'éducation, il y glisse de petites choses imperceptibles pour le monde extérieur mais prégnantes pour eux deux.

Il aime utiliser sa soumise, la transformer en objet, en animal, il extrait du plus profond d'elle son animalité, il humilie, il avilit, il frustre et s'en repaît.

Il prend du plaisir à la voir craindre un ordre, une séance, il bande de la voir souffrir. Il aime inventer de nouvelles situations ou elle se sent sur le fil, ou elle ne peut qu'obéir alors que gronde une évidente envie de fuir, de crier grâce, d'implorer un instant de pitié qu'elle espère susciter et qui ne viendra pas.  Il est sadique, pervers.

Mais il protège aussi, il est attentif à la sécurité, au bien être de sa soumise, à lui apporter ce sentiment puissant d'être unique et précieuse tout en étant soumise, chienne, pute et surtout sienne. Il a avec patience et persévérance et en étant toujours en accord avec lui-même et ses engagements, instauré chez sa soumise une confiance aveugle en lui et une confiance grandissante en elle. Ce qui lui permet de l'emmener là ou elle n'aurait osé imaginer se rendre.

Il la fait grandir, par une éducation variée, il l'a nourrit de multiples façons, ils en tirent tous les deux un épanouissement certain. 

Il aime la dérouter par des changements ou des demandes qu'elle n'aurait songé ou dont il n'avait jamais exprimé l'envie.

Il a de l'imagination, il aime créer, détourner, utiliser  ce qui lui tombe sous la main. 
Un dom n'a pas besoin de matériel coûteux et sophistiqué  pour soumettre et en mettre plein la vue. Sa force n'est pas là et ceux qui pensent cela restent bien en surface, ce n'est que de la poudre aux yeux.

Être dominant c'est un état d'esprit , dominer et éduquer une soumise prend du temps et demande beaucoup d'investissement. Mais ça apporte énormément et forge une relation de couple bien plus puissante qu'une relation traditionnelle, et un amour infini et sans commune mesure.

Pour terminer je redis que ceci n'est que Notre vision. Elle est certainement nuancée, voir assez différente pour d'autres.

Chère amie, j'espère avoir répondu à votre question.















mercredi 10 juillet 2013

Lettre à moi-même

La soumission est un apprentissage consenti , long et difficile, il demande beaucoup d'humilité, de force et de persévérance. La soumise doit apprendre la patience, l'attente et savoir gérer les frustrations. Elle doit se forger une résistance à l'inconfort, se voir refuser le minimum, maîtriser ses besoins, refouler ses envies. Elle doit se contenter de peu. Le peu de place, de confort pour dormir, apprendre à dormir entravée ou dans quelques situations que son éducateur lui impose. Elle doit gérer la faim, le silence imposé, le rythme décidé, le plaisir interdit, elle doit contraindre son corps à supporter, son esprit à céder le contrôle. La soumise doit garder à l'esprit qu'elle ne décide pas, que seuls les besoins de son Maître priment et que ses desiderata même si ils sont pris en compte sont laissés à son bon vouloir à Lui.  Il faut oublier la recherche de satisfaction immédiate et du " droit" au plaisir.
Elle doit travailler son caractère pour se défaire de ses sautes d'humeur face aux frustrations et à ce qu'elle estime être des injustices, elle doit faire avec sans rien laisser paraître. Elle doit enfermer au fond de sa mémoire les automatismes qui conduisent à la satisfaction personnelle. 
Tout enseignement stricte et rigoureux demande beaucoup et conduit par moment au découragement. Il faut aussi savoir digérer l'échec et se relever pour ne pas abandonner.
C'est un entraînement intensif et rude du mental et du physique, il faut oublier les anciens modes de fonctionnement et tout revoir  pour que de nouveaux automatismes se mettent en place.
On dit: Chasser le naturel, il revient au galop.  Il faut donc ici casser ce naturel de façon définitive.
Est-ce un leurre ?
Tout passe par l'éducation et le maintient de cette éducation et de l'implication des parties en présence.
Dans l'éducation il y a aussi les récompenses et les récréations qui permettent la motivation et le lâché de pression... Une carotte au bout du bâton...

Je ferais bien de me souvenir de tout cela.







 

vendredi 5 juillet 2013

La maldonne...

 Erreur de scripte

Le résumé présenté a subitement changé. 

Le lit est vide de sa présence, la voiture n'est pas sur la route, je n'exciterai aucun routier, je serai seule ce week-end et les jours à venir.

Je n'ai pas étudié ce scénario , je ne connais pas mon texte, je suis démunie, je n'ai pas le rôle que j'attendais....

Hier après un silence de plusieurs jours, je postais mon soulagement, je vous faisais part de ce sentiment de légèreté et de fébrilité qui montait en moi à l'approche de nos retrouvailles, je m'avançais même sur ce que dans 15 jours nous allions vivre, et puis j'ajoutais de ne pas broder, de vivre d'abord ce week-end, de profiter de ce qui est proche, d'enfin retrouver sa force et son soutien, ses perversités et son amour en direct et non via écrans interposés , j'en avais besoin, je commençais à décompresser et en même temps redoutais un peu ce qu'il avait programmé pour ce samedi matin, je n'en parlerai pas.

Un coup de fil et tout s'effondre, il a loupé son vol.  J'efface le post, il n'a plus lieu d'être.

15 nouveaux jours à ajouter au compteur avant... 

Une autre horrible nouvelle tombe concernant un membre de ma famille.
J'ai vécu beaucoup de stress ces dernières semaines, pour de multiples raisons, les prochaines le seront encore plus.

Les projets ne m'ont jamais réussis et les coucher par écrit avant qu'ils se vivent est comme attirer le mauvais œil. 
L'optimisme c'est bon pour les autres et mon vécu me le rappelle quand je commence à l'oublier.

Ce blog est le reflet de ma soumission, il est le recueil de mes sentiments, de mes impressions, de mes besoins de femelle, de soumise.

Mise à part cet article il va donc continuer à rester muet pendant quelques temps.
Je suis trop mal pour partager des besoins, pour exprimer le gouffre dans lequel je tombe.

A moins de ressentir une urgence à sortir les maux qui me tordent...