vendredi 1 mars 2013

soumise et fière de l'être

Je ne me suis pas éveillée un matin en me disant: tiens, je me verrais bien soumise. je portais ça au fond de moi,  ce n'était pas clairement défini mais avec le recul, des attitudes, des besoins prégnants qui remontent à l'enfance, je peux l'affirmer.

C'est vers l'âge de 30 ans, que j'ai enfin compris ce qu'il m'était nécessaire pour m'épanouir et être en accord avec ma personnalité et enfin mettre un nom sur ce que je suis.
        Une soumise.

Soumise ne veut pas dire sans caractère, il en faut beaucoup pour se révéler, pour oser vivre pleinement, pour ne pas se contenter de fantasmer.
Soumise ne veut pas dire que l'on accepte tout bêtement juste par ce qu'on se dit soumise.
C'est bien plus complexe et je ne suis pas psy donc je ne vais pas développer.

Pour s'épanouir en tant que soumise c'est un long chemin. Et celui-ci est parfois tortueux.

Il faut déjà rencontrer le bon guide, éducateur, Dominateur, Maître. Peu importe le nom, ils sont tous valables. On pourrait en ajouter d'autres. 
Par contre tous les Maîtres ne se valent pas, tous n'ont pas les mêmes aspirations, les mêmes besoins, la même vision. C'est pareil pour les soumises.
Et les besoins, les envies de chacun évoluent ou pas avec le temps et l'expérience.

Au fil des expériences, je me suis découverte et je me découvre encore. Heureusement d'ailleurs. Ce serait d'un ennui, le cas contraire...

Même si il y a eu des couacs, des moments difficiles, des peines, des déceptions, de longues périodes ou j'ai vécu sans rapport D/s, je ne regrette rien, ça m'a permis de me révéler à moi même et de savoir ce que je suis, ce que je veux. Ce dont j'ai besoin.

Ce blog que je commence aujourd'hui c'est ce que je vis avec LUI

                                                 
                                                         Maître Sosthène