vendredi 31 mai 2013

La métaphysique de sa chose

Mon bouleversificateur aime jouir de moi.
Je suis prisonnière de son pouvoir sur mes émois, sur mon moi, mon ça. Mon égo sans égal se régale d'être bafoué, ma psyché élevée au rang d'esclave vénérée.
Non je ne suis pas sans personnalité, je suis entre ses doigts pluralité, mais mes moi sont siens, ils ne m'appartiennent pas, il a pris le pas, il décide et moi, je vis mille vies concentrées dans le sienne.
Je vis et renais, j'accouche d'un nouveau moi chaque fois qu'il modèle, qu'il extrait tout de sa femelle. Il couche sur moi, en moi ses envies d' elles, je suis la glaise qui prend forme, il malaxe, il pétrit à corps perdu pour troubler mes multiples personnalités adoptées, il approfondit son pouvoir sur moi, sur mes pulsions, mon Maître, ma sublimation.
La métaphysique de ses choses, de moi sa chose.


jeudi 30 mai 2013

Bonne soumise ?

Inscrite sur un site de rencontre BDSM, mon modeste blog, ce journal pas intime mais si important pour moi est donc un peu plus exposé. Quand je me connecte à ce site, je reçois des commentaires élogieux  de Dominants et de quelques soumis(es).

Cela me touche énormément et je tiens à remercier chacun de Vous qui appréciez me lire.

Certains Dominants me félicitent pour ma soumission.
 J'avoue que cela me laisse perplexe et cela me semble si peu mérité.
 Je suis si imparfaite, si tempétueuse à l'intérieur et des bouffées d'arrogance s'échappent et s'expriment verbalement. Mes sentiments bouillonnants m'emportent trop loin. Dans ces moments là je suis tout sauf soumise.
Comment peut-on se dire, se croire soumise en pestant, en rugissant parce que cela ne se passe pas comme on l'avait imaginé, espéré ? Comment ses propres sentiments frustrés annihilent l'humilité.
Une soumise ne peut ressentir ça ?
Je ne me comprends pas ! Alors qu'un besoin monstrueux d'obéir, d'avoir plus de contraintes, de glisser dans la soumission permanente, prégnante m'habite, que je le ressente comme un besoin dévorant, et que je ne parvienne pas à étouffer la louve qui se déchaine en moi . Comment de telles forces contraires peuvent-elles cohabiter ?
 Saurai-je vaincre ses démons intérieur ?
Maître Sosthène, aidez-moi à les terrasser.






mercredi 29 mai 2013

Bulle et moi

Quand d'un coup, un ordre impérieux et si difficile à exécuter tombe, qu'un projet qu'il murit et dont on a parlé prend une tournure qui me semble si ardue d'un coup, je bats en retraite, je tente de me retirer dans ma bulle, je ne refuse pas, je suis juste incapable de me projeter, je ne vois plus que la difficulté qui s'impose à moi, je me ferme pareille à l'huitre face au danger, je mets en place mes mécanismes précaires de protections. Je deviens hermétique à la raison,  je rentre en mode miroir déformant et amplifiant.
Je ne peux lui exprimer une quelconque excitation ou joie à l'idée de vivre ce nouveau défit, je suis excitée au fond de moi, qu'il décide, qu'il me fasse vivre ses  envies, mes fantasmes, Mais je ne laisse en surface à ce moment là que mon appréhension, je dois encore avaler, digérer toutes infos, les retourner, les analyser, les scruter au microscope de mes émotions . Je deviens soumichieuse puissance exponentielle .
Oh que je m'en veux de réagir ainsi !
C'est là que j'ai encore plus besoin de son intraitabilité, qu'il impose sans se laisser amadouer par son cabot. je lui en serai reconnaissante par la suite car j'aurai vécu ce que je devais vivre, j'aurai pris du plaisir et je serai encore plus respectueuse face à sa volonté.
Mes "absences" sont plus courtes qu' avant, je me force à mettre en lumière ce que je vais y gagner, ce que ça va lui procurer comme plaisir, ce que moi je vais en tirer comme plaisir en dehors de celui de le satisfaire, de mériter ses attentions, sa fierté.
Le processus pour m'extraire de ma bulle est plus rapide, j'analyse plus vite.
Je suis consciente que je ne devrais pas passer par la case bulle mais je suis également humaine et faite de doutes et de peurs comme tout un chacun. Le tout est de revenir de plus en plus rapidement et d'obéir à ses injonctions. C'est mon rôle, mon devoir, son plaisir.
Je pense aussi que tout cela fait partie de l'apprentissage, et l'évolution est là, je m'en rends compte par ces petits changements de durée.
Lentement mais sûrement.

Mon appréhension de ce jour est, était, je suis sortie de ma bulle, les photos  envoyées par le couple avec qui il dialogue pour que je découvre mon côté bisexuel, la soumise est magnifique. Et moi si.... imparfaite.
Certains souriront en hochant de la tête en lisant cela. Oui j'en reviens toujours à mon apparence, oui je suis probablement très sévère avec moi et il n'y a pas que mon enveloppe imparfaite mais ce que je suis, ce que je donne, j'ai retenu la leçon, voilà pourquoi je suis sortie bien plus vite de ma bulle. Je me suis focalisée sur ce que je suis et pas ce que je vois de moi, de l'image que je me renvois. Je suis physiquement comme je suis mais je ne suis pas que ça ...

Est-ce que murasaki grandit ?



C'est autre chose


La domination n'est pas la dictature d'un plaisir sans partage...




Un dimanche à me mettre en scène devant l'œil de l'appareil et Vous envoyer les photos suite à votre demande. J'ai fini par y prendre du plaisir, un nombre important de clichés pris pour trouver les photos dignes de Votre envie. Je me suis prise au jeu, me suis appliquée...

mardi 28 mai 2013

Histoire à la con ? Pas vraiment !

Mon con jase de voir mon cul s'ouvrir sans fausse pudeur, un cul gourmand, il en veut toujours plus, le salaud ! Un cul qui se croit sorti de la cuisse de Jupiter!
Il frétille, il se tortille, il veut des attentions pas à la con, il attise les jalousies et s'en bat les couilles ! Il ne rêve pas de mets fins, il a un appétit gargantuesque, il l'ouvre grand et n'aime pas être à la queue, oh pardon ! A la traîne ! Boulimique, il se refuse à cracher le moindre morceau, il ne fait pas la fine bouche, il reste béat  et écarte bien les fesses pour ne rien perdre de ce qu'on lui propose. Le con en bave d'envie, il sait qu'il n'aura pas les faveurs, pour lui c'est un non sens qu'on veuille franchir aussi souvent les sens interdit, ça pue, il vous le dit !   Mais que nenni, on lui passe sur le corps, limite on entre et on sort mais on préfère faire ripaille chez le petit noir plus si serré à tant forcer le passage, point besoin de visa,  tout le monde est convié, on rase gratis. Le pire et le con le sait, c'est que demain, ce trou du cul il aura bonne mine, il aura retrouvé sa taille d'avant, peu de trace de ses frasques, quel cul il a ce merdeux !
Mon con jase mais personne pour le combler. Il se sent perdu comme dans le trou du cul du monde...  Il en vient à rêver de toc, de plastic, gode en acier, il tique, personne n'a la trique en le lorgnant, un vrai constipé, c'est consternant, un vrai cul terreux à la longue.
Il y aurait bien une solution, ne plus jouer en solo, doubler les mises, ça peut rapporter  gros , il s'y voit déjà, le plaisir coulant à flots, du passage, de la vie, la fête quoi !Plus de jalousie, de petite mort, l'orgie  des sens, il veut voir du monde, pas de discrimination, quand il y en a pour un, il y en a pour tous, il se sent généreux, il se sent tout humide d'émotion, il fantasme , il s'y voit déjà, oh le bougre, il en parle à son voisin le cul plus si con au fond, il ravale son amertume et lui confie ses plans cul. L'autre est ouvert à de nouvelles expériences, plus on est de trous plus on jouit. Ok c'est décidé, on ouvre grand les écoutilles, on se fait palpitant pour attirer l'attention, on sort le grand jeu pour se prendre un pied d'enfer et grimper au septième ciel en duo...
Enfer et damnation quel histoire à la con !


Citation...



La patience est l'art d'espérer



Ressenti

Ce matin je m'éveille vers 5 heures par la pression de ma vessie, je me lève sachant que de toute façon une demi heure plus tard le réveil aurait sonné. Mais je ne peux adresser ma demande par mail pour être autorisée à pisser qu'à partir de 5h30'. Je sais également que mon Maître n'est pas chez lui, je prends donc ma douche, je perds un temps fou à me poser les lentilles, je vaque à mes tâches et voilà passé 6 heures, je file donc ventre douloureux sur mon ordinateur pour faire ma demande et envoyer aussi mes salutations. Quinze minutes plus tard je reçois l'autorisation avec juste un OUI.
Rien d'autre, pas un mot, pas un bonjour et je sais qu'il ne se connectera pas de la matinée vu qu'il bosse.  La matinée passe et quand une autre envie monte, j'attends le plus longtemps possible pour ne pas le déranger mais le cœur en berne. J'espérais tant un petit mot. Je ressens ça comme de l'indifférence, un bonjour pour mettre un rayon de soleil à ma journée ne prend guère de temps. Surtout que nous ne vivons pas ensemble et les séparations sont difficiles pour moi.
Certains penseront probablement que je suis capricieuse, je répondrai que je suis juste une soumise amoureuse. Je sais que je dois me blinder, ne pas râler mais j'ai un caractère vif et volcanique malgré mon envie d'être obéissante en toute occasion et dans toutes situations.


lundi 27 mai 2013

A facette

La soumise est un peu comme un diamant, elle a mille et une facettes. Selon que son Maître l'incline dans un sens ou dans un autre, elle se décline sous son regard en variation.

Elle est soumise.
 Elle se dévoue à son Maître, lui obéit, apprend sous sa coupe, aime être dirigée, éduquée.

Elle est chienne.
 Au bout de la laisse, elle est fidèle, à 4 pattes, elle jappe de joie quand il est là, qu'il pose son regard sur elle, la chienne couine, elle fait la belle, elle frétille du cul.

Elle est salope.
 Elle est impudique, elle aime le sexe, elle aime provoquer, attirer les regards, exciter.

Elle est pute.
 Pour lui, elle s'offre, elle se donne, elle suce, elle s'ouvre, ne cache rien, elle est son bien, elle roule du cul, on passe sur son corps, on la paie de foutre rien.

Elle est truie.
Parfois il la souille, il la roule dans la fange, elle grogne d'humiliation, elle ravale sa fierté  Ses trous, ses mamelles qu'il malmène, il chuchote des insanités, elle s'en repaît.

Elle est esclave.
Elle le sert, elle lui abandonne tout, elle n'est rien, elle est tout, il décide, il impose jusqu'au bout.

Elle est femelle.
Ressenti primal à l'ère d'émoi, elle se tord sous la jouissance, elle sent et vit en mode brutal le plaisir qui gronde, animal.

Elle est objet.
Elle le sert, désir profond animé par l'amour, elle se fige, objet inanimé le temps qu'il veut.
Elle s'oublie pour lui convenir, elle se plie, elle meuble sa vie, déco vivante et changeante.

Elle est femme.
Sa femme, sa compagne, son amante, sa confidente, son joyau façonné par lui.

Elle est argile
Il la façonne, la crée, la forme selon ses envies, il la modèle, travaille la matière première

Elle est ce qu'il souhaite, c'est infini comme leur amour.
 En quoi le diamant est précieux, parce qu'il est rare....













Ma terre, mon guide, mon tout

Il y a des terres inconnues, où on  fait escale pour juste s'imprégner sans imaginer aller plus loin dans la découverte, on ne fait que passer, on teste de nouvelles sensations. Et certaines sont tellement luxuriantes, gorgées de saveurs, de parfums lourds et entêtants ,qu'elles surprennent et vous révèlent votre vraie nature. Ces contrées pas vanille j'y ai fait un saut, j'y suis revenue encore et encore attirée comme un aimant, le meilleur moyen d'y succomber définitivement et de vouloir s'y établir pour en jouir quotidiennement est de trouver, et c'et loin d'être chose aisée,  le guide idéal, celui qui saura par un travail méticuleux, une sagesse , un savoir et une patience de fer vous amener à lui laisser carte blanche et lui confier votre vie pour une existence sous le signe de l'appartenance sur ces terres sauvages et changeantes.
Des endroits ou l'esclavage est voulu, demandé ou les lois sont internes et le pouvoir sans partage, mais ou les sens sont exacerbés et sans cesse sollicités.
Là ou on porte le collier et les fers comme d'autres les diamants, avec fierté, la tête haute.
la plus belle des tenues est celle dessinée de la main de son Maître à même la peau et selon sa fantaisie.
Cette terre devient alors notre patrie et nous nous donnons corps et âme pour y rester, pour honorer celui qui nous a révélé.
Un bonheur qui se mérite, qui se gagne à la sueur, au don de soi, par sang et O.
Une appartenance qui marque au plus profond, qui laisse les traces.  On peut voyager mais on ne peut qu'y revenir, c'est gravé dans la peau, on y a goûté accompagné avec brio, tout nous retient, nous enchaine, c'est ce qu'il nous faut.
Chacun sa terre, j'ai trouvé la mienne, BDSM, il est mon divin guide, je me nourris à son sein, je lui appartiens.



dimanche 26 mai 2013

La voix de mon Maître

Sa voix chaude, décidée, tranchante comme le fil du rasoir œuvre sur ma volonté, elle m'hypnotise, elle s'immisce dans chaque recoins de ma conscience, elle coule et distille sa loi au plus profond, cherche le chemin vers l'inconscience, pareille à l'eau, elle s'infiltre, rien ne doit lui échapper. Elle me forge, m'amène à l'évidence, elle me contraint, en veut plus encore, elle veut détruire pour reconstruire, prendre le pouvoir, un pouvoir sans limite. Elle noie mes hésitations, elle coule mes égarements, elle est sans pitié même si elle murmure les mots d'amour, qu'elle berce après la férocité pour apaiser ou remercier. Elle assène les vérités, elle dévoile ce que je refuse de comprendre, elle crache le venin de l'humiliation, elle terrasse ma fierté en quelques mots. Elle susurre l'obscène, elle répète encore et encore que je n'ai pas mon mot à dire, que je suis à Lui, que je l'ai souhaité, que je dois assumer.
Je la vénère, je m'en nourris, je n'espère que ces ordres, ses défis, ses abjectes ordonnances, qu'elle m'enchaîne à vie à Lui. Assujettie à ses désirs, esclave de ses dépravations, soumise à vie sans condition.

 

mercredi 15 mai 2013

A lui...

Etre soumise pour capturer la vie.
Mes états d'esclave. Mes tourbillons d'émotions. Ses incisives humiliations. Une nouvelle vie, la vie de tous les possibles. Se détacher du jugement d'autrui, tout lui céder, accueillir la peur, la dépasser ou la transformer en  moteur. Grandir sous sa coupe, son amour SM comme le terreau d'une luxuriante passion, d'un ultime et merveilleux binôme.




mardi 14 mai 2013

petite musique de chambre

Petite musique de chambre, ou les instants passés sont dédié aux cordes , aux percussions, aux ouvertures béantes. L'instrumentiste est le seul à décider des harmonies, il travaille la voix, les silences imposés. Il est inspiré et crée à l'infini des mélopées ou des sérénades.
Il n'hésite pas à abuser pour tirer le meilleur, il frappe, il caresse, il humilie.
Une œuvre majeur  demande sueur et sang, investissement, dépassement
Il laisse sa signature sur la partition.


 
 
 
 




Ma vie est et ...

Ma vie est et sera Sosthénienne  ou ne sera pas....

Je ne peux imaginer autre chose.

Oui il y a des hauts et des bas. Mais les hauts sont vertigineux et merveilleux.

 
 
 

lundi 13 mai 2013

Les contraintes

L'homme a sa loi; il se l'est faite à lui-même; la femme est civilement mineure et moralement esclave.
 
 
 
 
 
 
 

dimanche 12 mai 2013

Une obligation nocturne

C'est une demande qui est tombée comme une contrainte pénible, qui m'a fait pester de nombreuse fois, qui m'a frustré tout autant, elle prend fin dès nos retrouvailles et me voilà à l'aimer... Pourquoi ? Parce qu'elle me conditionne , elle m'apprend à trouver ma place, elle me rappelle à chaque fois ce que je suis en train de devenir. Elle me forge comme les autres demandes le font, comme les nouvelles à venir, en une apprentie esclave.
Je suis sienne.


Bientôt

 Après une longue et pénible séparation, mon Maître est bien décidé à me faire basculer dans un apprentissage intensif, ou je serai sous contrôle permanent .
Plus aucune intimité, ordres, plus de contraintes, de règles de vie, humiliations et douleurs plus marquées, exhib et rencontre avec une tierce personne.
Je me sens de plus en plus fébrile, impatiente, excitée. Une foule d'émotions palpitante.
Et il y a aussi le test pipi...

samedi 11 mai 2013

Citation

Garde toi dans la vie, de ne rien différé; que ta vie soit l'action, encore l'action


Bientôt réunis

Une longue séparation tire à sa fin.

Comment vont se passer ces quelques jours ensemble ?
Tant d'infos lancées, d'envies exprimées, de choses planifiées, d'autres suggérées. Comment cela va-t-il se dérouler, se mêler, s'organiser ? Quels vont être nos réactions, nos ressentis ?
Qu'est ce qui va tomber à l'eau, qui va passer à la trappe par manque de temps,  d'imprévus, de couacs ou manque d'envie subite ?
Comment le corps et l'esprit vont-ils réagir ?

On passe à une domination permanente plus profonde encore, on en a parlé, on évolue tous les deux. Comment cela va-t-il se passer ? Comment concilier notre relation au quotidien et aux autres ?
Cette semaine va nous donner un aperçu. J'attends tellement de tout cela.
J'aime tant Vous appartenir même si ce n'est pas facile.
C'est ce que je souhaite.
Le compte à rebours est lancé...

 
Faire le "beau" comme un clebs, grogner comme une bonne truie
N'être que ce que Vous désirez quand Vous le désirez
 
 
 
Me rouler dans les ordures, dans la boue si c'est Votre souhait
ravaler ma hargne même si elle se lit sur mon visage, mais me soumettre
 
 
Goûter encore et encore au feu de Votre pouvoir
Mon corps marquer de Votre Volonté
Repousser les limites
.

 
 
 
 
 

jeudi 9 mai 2013

 
 
Être entre ses mains
Pour naître à chaque fois
Vivre, subir ce qu'il voudra
Ma vie c'est lui
Poupée sculptée de ses doigts
 
 
 
 
Il choisit les supplices, il délivre ses désirs
 
Il trace à même la peau, ses marques en cadeau
 
Je me consume d'amour pour Lui
 
 
Il m'utilise à toute fin utile
 
Objet de tous ses désirs...
 
Ou me fondre dans le décor.
 
 
 

 
Il repousse les limites, teste et joue de mes peurs
Il aime me pousser, me bousculer, m'humilier
 
 

Chienne en laisse

 
 
Que j'aime sentir mon cul possédé, rempli, les chairs maintenues écartées par l'intrus.
 
Ressentir comme une envie de pousser ou au contraire de contracter les sphincters  pour avaler l'objet, pour encore mieux y goûter, le ressentir.
 
Délice de chienne

lundi 6 mai 2013

Intraitable...

Quand les sentiments valsent d'une extrème à l'autre dans un étourdissant chaos.
 Oui on peut aimer et hair presque simultanément, j'en fais les frais pour ainsi dire chaque jour depuis que cet ordre est tombé (Uriner la nuit dans un verre, un peu plus petit au fil des jours).
Hier fut une journée assommante, la fin de la journée arrive et le créneau horaire ou je ne dois plus demander la permission pour pisser mais seulement autorisée à faire dans ce fichu verre, et cela photos à l'appui. Photo de moi urinant, photo du résultat avec comme but, aucune goutte à côté ( il y a eu changement de verre, un plus étroit et petit), c'est évidemment une catastrophe, photo de la quantité et envoi du tout assitôt après quelque soit l'heure. En pleine nuit, à moitié endormie, ne rêvant que de se rendormir, envoi du mail prenant des plombes à cause des fichiers, et pour se faire traiter de souillon à l'arrivée, ça ne motive guère et ça ne fait pas toujours pencher la balance du côté de l'amour, il y a tant de frustration, de fatigue, de rancune à savoir que cela ne dépend que de la clémence de son Maître, ça aiguise les sentiments. Quand la fatigue vous submerge, vous n'êtes pas toujours encline à vous soumettre de bonne grâce, ça demande de gros efforts. Surtout en connaissant le résultat minable que vous obtenez. Et pire, le 15 c'est dans une flute qu'il faut réussir l'épreuve, autant dire que c'est perdu d'avance.
Moral à zéro, sentiments bouillonnants, parfois la rage aux tripes, mais impossible de ne pas obéir.
Et étrangement je ne peux que l'aimer et le respecter.  Mais je le maudis tout autant.
J'aimerais être à la hauteur de ses exigences, tenir et accepter tout avec le sourire et bonheur mais ce n'est pas ça du tout, c'est dur, c'est bouffant, il m'arrive de ne penser qu'à ça, de me demander si je peux tenir, si je ne devrais pas dire stop, et de l'autre, je ne peux imaginer vivre sans soumission, sans lui obéir.
Ce n'est que paradoxe.


 
Je l'aime mon Maître

D'une telle insolence, tu redoubles ta Peine

Si cette femme est à vous, imposez-lui silence, Monsieur, et retenez une telle insolence




 
 
L'honneur ne se cantonne pas à un doigt.
 
 
Maitre Sosthène.

dimanche 5 mai 2013

Churchill a dit

Je suis toujours prêt à apprendre, bien que je n'aime pas toujours qu'on me donne des leçons.

Mes plaisirs de Maître.


Mes plaisirs sont de 3 ordres.Le cérébral, le physique et le philosophique.

Le Cérébral.

La prise de pouvoir de mon imagination.
Je suis Maître et ma Maîtrise s'applique à travers un cerveau en ébullition. Mon imagination foisonne 24/24 et nourrit ma soif de domination. Le plaisir de voir évoluer Ma soumise dans des scenarii dans lesquels , elle est obligée de passer outre ses tabous, de se dépasser dans l'humiliation ou la douleur, vivre sur le fil du rasoir, de s'exposer à des dangers sous contrôle du Maître. J'aime l'utiliser,voir son regard affolé ou courroucé, lui travailler l'esprit afin qu'elle découvre la peur, l impudeur, l affolement de son coeur, le doute enfin toutes les sensations qui la freine dans sa marche en avant. Et la guider, en lui tenant la main, vers le bord du précipice qu'elle s'est créé pour la convaincre ou lui ordonner de faire ce pas fatal fictif.

 
C'est une véritable jouissance de vivre sa transcendance, de s'imprégner de sa commutation, de cette vision d'accomplissement.

Le physique

La mécanique des fluides.
J'avoue, mon péché mignon est de jouer avec ses fluides corporels. Par l'acceptation de son appartenance, elle donne accès à toutes les sécrétions de ce corps torturé, offrande de soumission. Femme Fontaine découverte au fil de ses orgasmes sismiques, je bois et lui tend le calice rempli de ses eaux inconnues jusqu'alors d'elle. Elle apprend à maîtriser sa vessie, ses jets anarchiques mais aussi à en apprécier le goût. Mais par dessus tout j'aime voir perler ses larmes de sang le long de ses joues et de son joufflu martyrisé.


Le philosophique

Philosophie de vie du couple, le BDSM demande rigueur, vigilance, écoute. L'implication du Maître et de Sa soumise nourrit le feu du Désir, de l'imprégnation que chaque entité est à sa place et de la relation fusio psycho charnelle qui en résulte. Les couacs et bémols de cette orchestration de vie sont des signaux d'alerte. Ils ont l"avantage d'être repérables rapidement  afin de réagir et d'évoluer au fil de la relation et de sa pérennisation.
Accepter le BDSM en tant que ciment et fonctionnement du couple est un travail exigeant dans son application. Le maître doit être intransigeant tout en étant magnanime. Démontrer son amour et son tutorat envers Sa soumise Cette dernière doit se plier, accepter à chaque minute de sa vie son statut. Statut de mentorée, d'esclave, d'appartenance totale à son Maître .


 
Tels sont certains de mes plaisirs.


Maitre Sosthène

samedi 4 mai 2013

Dressez-moi à Vous combler


Traitez les gens comme s'ils étaient ce qu'ils devraient être, et vous les aiderez ainsi à devenir ce qu'ils peuvent être.
                                                                      ...

Penser est facile. Agir est difficile. Mais agir en accord avec les pensées d'un autre est plus difficile que tout.


Citation de JW Von Goethe

 
 
La tolérance ne devrait être qu'un état transitoire. Elle doit mener au respect. Tolérer c'est offenser.
 
 


Le plaisir des Maîtres, c'est quoi ?

Aujourd'hui, je m'octroie le droit de trainer au lit, c'est samedi, j'erre donc sur la toile et je tombe sur un billet de Maître qui explique le plaisir de dominer. Me voilà donc toute concentrée et en quête d'autres ressentis, et exclusivement de ressentis de Maîtres.

Il y a bien entendu et ceux-là je les zappe rapidement ceux qui ne dominent que pour obtenir un jouet sexuel.
Pour les autres, j'en ai lu très peu encore, peut-être parce que je ne sais où chercher où parce que peu s'exprime, c'est fascinant et touchant. Ces Maîtres là sont des perles.

Quand je parle que le Maître est un être supérieur, c'est de cette race de Maitres dont je parle et pas tous ces dominateurs de pacotilles qui hantent bien des sites. Et ce n'est que ma vision actuelle du Maître, de la domination.

Je lis donc leurs sentiments , leurs visions et j'en redemande. Voir les choses sous un autre angle, ce que ça leur apporte, ce qui les émeut, ce qui les fait en redemander, exiger encore plus de leur soumise, leur idéal. Oui je suis curieuse, avide de le savoir.

Il y a autant de dominateurs que de soumises.

 Pour moi, l'être supérieur est intelligent, à l'écoute, analyse les réactions, les demandes, les attentes de sa soumise, il la pousse à progresser, la guide avec rigueur et volonté, la relève quand elle tombe. Il est patient mais exigent, il s'implique totalement, il aime sa soumise. Il repousse les frontières, incite sa soumise à se dépasser, à aller au-delà de ses limites mais est le garde-fous également. Il reste ferme mais aimant, il a beaucoup d' imagination et fait preuve de psychologie, il manipule avec doigté sa soumise pour l'amener à exécuter ce qui la fait freine ou la rebute. C'est un stratège, il est calculateur, sadique, pervers, autoritaire mais pas sans cœur. Il protège ,encourage, console mais il n'abandonne jamais une idée, un désir qu'il souhaite que sa soumise réalise, il y revient plus tard mais ne cède pas. Un obstacle difficile à franchir pour elle est un challenge pour lui, si elle y parvient, ils grandissent tous les deux.
Je pense aussi qu'il y a un Maître pour chaque soumise, qu'on évolue ensemble, qu'on se complète, qu'on se nourrit l'un de l'autre...

Bon je m'éloigne du ressenti des Maîtres là....

Le blog d' Axedrez m'a bien plut , voici le lien:
http://dominationsoumission.wordpress.com/

Et Vous mon Divin, Votre plaisir à me dominer ?





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jeudi 2 mai 2013

Victor Hugo

Le présent est l'enclume où se fait l'avenir

Citation Meunier

Vivre les mots au-delà de leur sens. Vivre les sens au-delà de leurs maux

Pipi sous surveillance

Vous reprenez la main.

Je dois vous demander l'autorisation, pour me soulager, par mail. Deux exceptions, une fois le matin et l'autre dans l'après-midi ou je peux me vider.
 La nuit un pipi dans un verre sans une goutte à côté... Le verre va se réduire au fur et à mesure. Photos à l'appui.
 Le 15 mai, lors de nos retrouvailles, je devrai pouvoir pisser devant vous sans rien perdre sinon je bois le contenu du verre. J'avoue appréhender la sentence. Les trois jours qui précèdent le mercredi, je dois savoir pisser dans une flute à champagne sans bavure. Nous savons tous les deux que c'est pour ainsi dire mission impossible.
C'est votre décision, je m'y plie mon Maître.

Cette nouvelle contrainte vient s'ajouter aux autres, et j'aime ça, Vous savez que j'en ai besoin.
Je me sens moins en sous-sol, murasaki respire à nouveau.

 



Ils sont lourds de sens , enchaînent et je les aime



J'aime ces mots, leur sens, leur poids.

tu es à moi, tu m'appartiens, tu obéis, tu n'as pas le choix.
Je vais t'emmener loin, dans des contrées que tu n'imagines même pas.
Pour moi, tu te dépasseras, tu apprendras à tomber et à te relever. Je te corrige, t'éduque.
je fais de toi ce que je veux, je t'utilise de toutes les façons, tu l'as rêver, je l'ai décidé, ton sort en est jeté.
Tu peux t'exprimer, tu dois me dire tes ressentis comme tu l'as toujours fait mais le dernier mot, c'est moi qui l'ai et toi tu n'as plus qu'à appliquer.
Je vais prendre de plus en plus l'ascendant sur toi, tu n'auras d'autre choix que de progresser, ton avenir est scellé. Je suis ton présent, ton avenir, je suis ton plaisir et tes tourments. Je monopolise tes nuits, je finirai par régir tes jours, je suis ton Maître, je crée ton univers.
Tu as accepté d'être châtiée, utilisée, humiliée, ouverte, exposée, de me servir sans discussion.
Je choisis à ta place, je décide, je te plie à mes envies.
Tu m'appartiens, tu n'as pas d'autres choix que les miens. j'ai tous les droits sur toi, je suis la loi.je t'aime, je te dresse, je te choie, je te protège, je veux tout de toi. Tu ne me refuses rien. je vais prendre tout, extraire au plus profond, ton amour, ta haine, ta douceur, ton agressivité et les transformer en énergie, en volonté de me combler , de t'épanouir.
Je ne te laisserai pas l'oublier. Tu ne peux flancher, abandonner.
Je suis le premier jour du reste de ta vie, je suis ta vie.







Photo pleine de sens

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Esclave du manque

Je ne dors pas, je n'écris pas, je ne lis pas, je ne me soumets pas, la vie coule entre d'autres doigts. L'absence détresse l'ouvrage, il faut à chaque fois recommencer ce qui a été défait.
Je tente de remplir mes nuits solitaires d'air inspiré, de fantasmes revisités mais rien n'y fait, tout me fuit, rien ne vient, c'est le vide là aussi. Je me languis, mon corps et mon esprit sont assailli de maux déconseillés, ils sont muets, encéphale plat. Je me perds autant dans ce lit trop grand que dans cette liberté pas désirée, je ne sais qu'en faire. Sans repères, j'erre. J'ai tant besoin de mesures radicales, de balises, de liens.
Une liberté qu'il faut combler malgré soi, une indépendance forcée qu'on craint de voir coller à la peau sans pouvoir s'en défaire,alors qu'on ne rêve que de chaines.
Peur de devenir une soumise d'occasion, d'opportunité, sans réelle profondeur, sans valeur, une soumise en toc. Une soumise que cette putain de liberté tacle sans cesse, je fais le dos rond, je cherche un sens à mes besoins. Je suis si bien quand je suis à ma place, quand je suis entre ses mains, à ses pieds, quand il est là, près de moi, qu'il décide un point c'est tout. Que je lui obéis, que je ne m'appartiens plus, que tout lui est dû. Fantasme ou luxe hors de prix ?
je ne dors pas pour ne plus rêver, pour ne pas devoir me réveiller, pour ne pas succomber au désespoir, je broie le noir des nuits blanches en petits confettis. Je ne suis l'esclave que du manque, alors que je n'espère que lui.