lundi 11 mars 2013

Mon collier

 Avec fierté, je le porte.


Je bave d'envies

 Affamée, difficilement rassasiée
Mon Maître chef
Cuisinez-moi

Demain
Je serai de nouveau à la diète
Pour un temps donné

Je hais nos séparations
siège de divagations et malnutritions
J'erre l'appétit aiguisé mais privé
 Le ventre tendu dans l'attente de Vous retrouver

Je rêverai à nos futures agapes
Plaisirs des sens épicés
Mais l'attente sera encore une torture
Mille larmes, cent instants que j'endure
Quand Vous êtes loin

Demain
Je voudrais l'effacer ou l'avaler
De Vous, de Votre amour
De Vos supplices
J'ai faim 
A m'en damner




je voudrais encore...

Des douleurs
Un arc-en-ciel de couleurs
Non, mon Maître, pas seulement Vos marques
Pas seulement des traces, mais que mon corps s'arque
Que ma peau déguste, molestez-moi
SMaimez-moi avec passion, brûlants émois

Des douleurs
Suspendue à votre loi, en apesanteur
Un abrutissement sans concession
Que mon esprit s'envole, volonté en perdition
Que mon corps se cramponne, désarçonnez-moi
Mes sens embraser, sous votre diktat qui me foudroie

Des douleurs
 que je succombe, succube à l'intérieur
Pieds et poings liés, offerte à vos mains, mon mâle
Que je râle, m'agrippe aux jouissances primales
Le chant des anges damnés, plaintes et cris ardents
Sentiments rugissants sous mon mâle dominant
Besoin envoûtant
...











Il a fait son marché,.

Une "séance" comme j'aime. Je n'aime pas du tout le terme "séance". Il a une connotation impersonnel, vide de sentiments. Je l'associe à un échange entre deux personnes qui ne ressentent pas de sentiment amoureux pour l'autre.


Je m'éveille dans ses bras, le corps lové au sien, ses doigts agaçant paresseusement un téton. Il titille, il tire, le fait rouler entre ses doigts. Mon corps réagit aussitôt, mon entre jambes s'humidifie, mon esprit aux aguets. Les mots chuchotés au creux de mon oreille, je régresse, je tête, je lèche.

Des liens pour me vêtir, pour redessiner mon corps, pantin entre ses mains. Il me manipule
Il pose sur mes tétines ses fameuses pinces réunies par une lourde chaîne, il glisse celle-ci dans ma bouche et m'ordonne de redresser la tête, se faisant les tétons sont tendus distillant sensations, je me  redresse encore. 
Le jour avant il avait fait son marché, dans son panier il a déposé concombres et courgettes. 
Un concombre dans la chatte pour des" va et vient" composés, et pour épicer les choses, un autre dans la bouche à ne pas lâcher, la chaîne est posée sur le pédoncule du cucurbitacée, à moi de faire en  sorte qu'il ne tombe pas, pour éviter une douleur cuisante dans les seins.
Je tiens un moment, mais le plaisir en bas, me fait perdre la tête et la chaîne tombe...
Il ôte les pinces pour les poser sur mes lèvres et attacher la chaîne à la corde qui me ceint la taille. Mes lèvres sont ainsi étirées, écartelées, mon sexe est béant. Le concombre s'agitant toujours en moi, il enlève l'autre, mes dents imprimées dans la chair du légume, crampe aux mâchoires. 
Mes chairs à moi sont étirées, sollicitées de partout. Quand je baisse la nuque, un rappel à l'ordre suit immédiatement. Mon corps sous tension.
Il m'ordonne de me placer au milieu de la pièce ( je sais ce que ça veut dire)
Jambes écartées, sa main prend la place de mon plug bio, et une danse effrénée ouvre les vannes de ma jouissance, me laissant pantelante.