Les nuits blanches, je perds pieds, tourbillons de pensées qui se télescopent.
Je voudrais dépasser les nuages, m'élever pardessus les marées déchaînées.
Me laisser bercer par sa voix mais il n'est pas là.
Je reste là ballottée à tous vents, point d'équilibre, l'écho de ma solitude, je suis vide de sens.
Laisser filer le temps à attendre quelques instants pendant qu'autour de moi, le monde avance, le monde vit.
La nuit quand une partie du monde dort pour récupérer, moi je reste suspendue entre deux, je me flétris, lente agonie...