mercredi 30 octobre 2013

Love on the beat

D'abord je veux avec ma langue
Natale deviner tes pensées
Mais toi déjà tu tangues
Aux flux et reflux des marées

Je pense à toi en tant que cible
Ma belle enfant écartelée
Là j'ai touché le point sensible
Attends, je vais m'y attarder

Il est temps de passer aux choses 
Sérieuses, ma poupée jolie
Tu as envie d'une overdose
De baise , voilà je m'introduis

............




Honoré de Balzac

Sentir, aimer,souffrir,se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes.



vendredi 25 octobre 2013

Les corvées sous contrainte

 Compliquer les corvées en se sentant sous emprise en permanence.
Les mouvements restreints, le déplacement plus lent. 
Esclavage "moderne" ?



 Les humiliations sont nombreuses.


Je paie une avance

Il souffle le froid, il omet dans nos échanges de mails sciemment les mots d'amour, je le sais. Il maintient la distance, un juste retour pour mon affreux comportement de ces 8 derniers jours. Je sais avec certitude que ce n'est qu' une avance de ce qu'il me réserve, un maigre avant goût de son mécontentement naît de mon attitude détestable.

Ce soir il arrive pour plusieurs jours, j'appréhende énormément nos retrouvailles même si je me réjouis que nous soyons de nouveau réunis.

Sa presque indifférence me glace, c'est une terrible punition. Je me sens si vulnérable, je m'en veux tellement, j'en suis pitoyable à guetter la moindre miette jetée.

Je n'ai que ce que je mérite, j'en conviens, ça calme les envies de rébellion.



Attirance

 Je ressens une grande attirance pour cet objet, il matérialise visuellement la queue de la chienne, il emplit et comble l'orifice anal.

 

Oh et celui-ci , bel objet !


Le binôme

Elle est l'ombre qu'il dessine, il lui offre un chemin entre ténèbres et lumières. Un itinéraire escarpé qu'il jonche d'embûches, de défis à relever, de volonté imposée. Il édicte ses règles, il agence sa vie, cadre ses envies,il accède à certaines de ses requêtes et en refuse d'autres, il la frustre ou la récompense, signant ainsi son ascendant sur sa vie. Il est à son écoute, veille sur elle mais a toujours le dernier mot. il la bouscule, la fait trembler, attend beaucoup, la fait souffrir, la fait jouir. Elle est à lui, sa femme, sa femelle salope, sa chienne, son couteau suisse.
Il est son guide, son Maître, son aimant, son tortionnaire, son tout puissant.
Ils sont imbriqués, ont besoin l'un de l'autre. Ils s'aiment à travers tout.



jeudi 24 octobre 2013

Ses partitions

Mon moi tressaute quand ses ordres me heurtent. Je tangue au son de sa voix chuchotant  qui se fait inflexible, je deviens  corde à gratter, de vibrations en trémolos.
Les longs silences déchirants et les moments suspendus marquent un étrange tempo, le vide devient oppressant, le qui-vive me tend, chaque nerf prêt à rompre, le monde se résume à nous.
Des accords qui concentrent et unissent nos vies. Il choisit les apaisements, les envolées, il sent , il guette le plus petit ressenti qu'il fait surgir en moi, il fait sa loi mais pas à n'importe quel prix. Il choisit les partitions, il varie les thèmes tout en gardant le contrôle, question de maîtrise, il aime diriger, c'est un décideur, il orchestre à la baguette les instants voulus. Il adapte son art quand c'est nécessaire, la patience l'habite, la peur m'étripe, mes sens aux aguets, je vis intensément, mes tripes tremblent, il s'en réjouit, la sadienne complainte sous ses doigts surgit.
Des compositions qui ne me laissent pas de marbre. Il veut marquer mon esprit, laisser les traces de sa volonté en dedans, en dehors. La portée de son pouvoir en notes avalées. Des larmes, des cris, des soupirs, nos mots d'amour, nos cantates aimées.




Quand j'ai peur de tout... Patricia Kaas

Vivre quand tout lâche, quand tout casse, quand tout clash
Quand tous les blues ont sali ta raison, ta maison, tes saisons
Quand tout est sombre, plus rien n'est doux
Quand j'ai peur de tout

Si j'avais pu m'enfermer dans tes bras
M'enfermer, me protéger
Mais où es-tu dans ces moments là 
Qui pourrait m'apaiser ? Oh...

Cette intime fracture, cette lézarde au mur 
Je la sais, elle est là
Toujours au fond de moi
Et parfois je coule
Comme une pierre qui roule
Qui roule si bas
...
Si ma vie je l'invente
....
Fatigués indociles
Ailleurs immobiles
Je ressens tout ça, tout ce froid
....
J'ai peur de tout, j'ai peur de tout
J'ai peur de tout
...




Tentant

 Traire ses mamelles.


D'Ôrientation

La prétention des rêves d'omnipotence entre en collision avec la dure réalité. Pour espérer atteindre ce niveau de lâcher-prise, il faut beaucoup d'humilité, de travail sur soi, un travail en profondeur, de la force, une forme de détermination, savoir ravaler la plus petite once de rébellion et tirer fierté à tout abandonner. Personne n'a dit que c'était facile et rapide.
Mais est-ce compatible avec un caractère tel que le mien ? Ai-je le potentiel ? Ai-je une vision édulcorée de cet état permanent ?
la question revient régulièrement. Je ne devrais plus me la poser et juste faire en sorte d'être digne de lui appartenir de la façon actuelle et découvrir mes limites et les siennes. 


l'esthétisme de la photo


Un bijou plus qu'impressionnant

Le dragon se dresse fièrement



Michel Jonasz

De nos cris de douleur naîtront des mots d'amour.


mercredi 23 octobre 2013

Travail sur moi-même

Je ne suis pas sage comme une image, je suis une peste animée, de tout je fais un fromage. Je tourne à contre sens, je caille l'atmosphère, j'erre sans façon comme une gamine mal famée, j'empoisonne dès que je suis contrariée. Je ne cherche nullement la fessée, je suis possédée par des démons mal attentionnés qui me rendent sourde à la moindre parcelle de raison. Je dois les vaincre, me parer d'une armure et à la plus petite alerte faire face et les tenir en respect, les repousser, respirer, souffler lentement,  garder mon esprit tourmenté ouvert. Etre consciente du pouvoir destructeur d'un comportement négatif et fermé. Je dois m'autocensurer .
Je ne peux échouer.



Méa-culpa

Maître Sosthène, vous avez une fois de plus raison. Je ne suis qu'une bornée aveuglée qui se laisse emporter par ses colères et qui chaque fois vous blessent et pourrissent notre relation.

Je n'apprends pas de mes erreurs, je suis si certaine d'avoir raison que je me braque et me ferme au dialogue. 

Je ne vous mérite pas du tout alors que d'être entré dans ma vie, est la meilleure chose qui me soit arrivé ces dernières années. 

Je ne peux vous promettre de ne plus recommencer, de ne plus me laisser envahir par mes comportements destructeurs  mais je vais tout faire pour les maîtriser, je vais utiliser mes forces à y remédier. Je souhaite juste que vous ayez la patience, la force de me garder.

Je vous aime 


Mémorisation

L'éducation est transmission, l'éducation est apprentissage, l'éducation est évolution.
Le maître donne des ordres, fournit des contraintes mais donne aussi des solutions et des récompenses.
Je suis le guide au milieu de tes affres, de tes questions, de tes tourments, de tes circonvolutions les plus intimes.

 
 
Je te donne les outils pour les transformer en force, en foi en toi, en nous. Je t'explique leurs maniements et leurs utilités.
Tu aspires à gravir des sommets mais tu n'y arriveras pas à mains nues.
Accepter les exercices, les entraînements, c'est s'aguerrir pour les prochaines victoires. Pour les rendre belles, somptueuses et inoubliables.

Les souffrances, les douleurs physiques et psychologiques sont les ferments de l'abandon de soi, du chemin initiatique qui mène à ce et à quoi nous aspirons .

Atteindre nos rêves...

TOI




MOI



 Mon rêve...?                       T'AVOIR  A MES COTES,
                                         SOUMISE ET APAISEE
                                                                            POUR LE RESTE DE NOS VIES                     


mardi 22 octobre 2013

J'ai un rêve... Et Vous, mon Maître ?



L'omnipotence



Balisez ma vie

Le commandement est une lampe, la loi est une lumière, et la réprimande qui retient dans la discipline est la voie de la vie




Sous contrôle

Je suis victime d'émois saisissants, vulnérable, parfois fragile, j'absorbe tout.
Je l'ai dans la peau, mon âme le réclame puissant pour abdiquer et s'offrir sur un plateau.
La brutalité de mes sentiments, l'impudeur de mes tourments ne laissent aucun doute, c'est lui et lui seul qui doit me vaincre. Il n'y a pas de mâle acquis et si ... Il ne voulait pas de cette responsabilité, de cette offrande , de ce moi si imparfait , décati ?
Et puis je me raisonne, je sais qu'il m'aime, qu'il apprécie  posséder cet ascendant sur moi.

Je suis en proie à d'étranges combats, tout lui consentir, tout lui permettre, ne m'autoriser que peu de droits mais quand je crains de l'effrayer, de trop en demander, je mute indocile, amnésique, je cloisonne mes envies d'absolu, je m'atrophie pour ne pas le bousculer. Est-il prêt à  intensifier la pression pour finir par un jour tout décider,  tout m'imposer ?
On progresse il est vrai, il  doit sans cesse travailler ma terre en friche, il n'a pas la tache facile, j'ai besoin de sa force mentale, de sa vigilance,il sème les règles, j'ai besoin qu'il ressert l'étau, sentir sa détermination.
J'ai ce désir récurent d'être sous contrôle, dirigée. Une façon entre autre de montrer mon attachement.
Ce sentiment d'appartenance est le ciment même de notre amour. Chaque avancée, chaque étape franchie vers la soumission est une pierre à l'édifice.






Pas un jeu mais

Mettez-moi échec et mat



Pour évoluer


La douleur

 -Pouvoir sentir la faim et la douleur est un signe de vie
                                                          (Zhang Xianliang)


 - La douleur est un aussi puissant modificateur de la réalité que l'ivresse.
                                                                                  ( Marcel Proust)


                                       
                                                                                 ...
                                                                                   








Citation

Être seul produit la souffrance la plus glacée, la plus dégoûtante qui soit: on devient inconsistant.
                                                                                                                              (Peter Handke)

J'ai besoin de Vous Maître Sosthène.



lundi 21 octobre 2013

Extrait

Moi je t'offrirai des perles de pluie
Venues de pays où il ne pleut pas


Je creuserai la terre
Jusqu'à ma mort
Pour couvrir ton corps d'or et de lumière


Les mots suspendus

Il est à l’affût du flux et reflux de mes mots distordus.
Il guette mes pensées éparses, ma logorrhée en phrases tendues. Ma grammaire défaillante est dans sa ligne de mire, maudite langue à tant de sens.Je voudrais effacer les contresens, mais le mâle a lu, la sentence résonne en écho trompeur. mes trémolos l'exaspèrent. La diseuse maladroite chute de page en page, l'éloquence se disloque sous le choc des traumas, je voudrais traverser le mur du son, me terrer derrière dans un mutisme que je sais paralysant.Une façon de colmater mon français incompris. Au lieu de bredouiller le manque ou l'envie, rester muette et vivre en sous-titré le scripte qu'il aura signé et validé. Dans la crainte du mot, de la phrase de trop, je muselle mes émois. Je réponds par monosyllabe et reste aux aguets du moindre frémissement de mécontentement.
Il y a et aura toujours des cris incompris, telle est la vie.








Chienne dressée








Complicité partagée

 Une douce légèreté comme une cadeau précieux, un trésor de complicité.
Se sentir en phase avec soi-même et le partager. Le plaisir simple d'être deux et de tant s'aimer.





Possession

La liberté, c'est de pouvoir choisir celui dont on est l'esclave ( Jeanne Moreau)

Une appartenance enveloppante
Une soumission salvatrice
Un chemin imposé, jonché d'obstacles
Des règles, des contraintes qui emplissent sa vie
Une nouvelle voix, un nouveau but
S'en remettre de corps et d'esprit
Il n'y aurait pas d'autre choix
Libérer son esprit en possédant son âme
Une nouvelle elle
Pour s'envoler vers de vertigineux monts
Guidé par lui seul
Revenir apaisée, confiante à ses pieds
Façonnée en dedans en dehors
En s'appropriant tout
Elle est d'importance
Sous d'autres angles
Soumise
Sous Lui
Il s'en réjouit
...



La soumise a des devoirs

Apprendre à maîtriser sa colère, pas de verbe haut, garder la tête baissée, n'offrir que peu ou pas de résistance, toujours vouloir progresser.

Un carnet à remplir pour copier noir sur blanc, l'importance des règles
Noircir les pages pour retenir les préceptes fondamentaux de l'obéissance.
S'appliquer lentement pour enraciner une bonne fois au plus profond de soi le cap à tenir.
Des mots gravés à la force du poignet.
Des mots récités à appliquer au pied de la lettre, pour éviter une cuisante et mémorable remontrance.
A chaque manquement, il est d'usage de faire pénitence. 
Les châtiments font partie du processus d'éducation.

La soumise doit retenir les leçons.




samedi 19 octobre 2013

Songe éveillé

Laisser le sommeil me happer, qu'il m'emporte enfin, la nuit s'évanouit et je me délite épuisée sans espoir de dormir. Un long calvaire s'annonce.

Fermer les yeux, oublier, faire table rase dans cette boîte à penser. 


Encrer la nuit pour sombrer

Deux heures et des poussières, les minutes tombent dans le sablier me laissant quelques écorchures sous les paupières. la corde tendue au poignet et les derniers jours ont raison de mon sommeil.
"Bonne nuit murasaki, la gisante au trop grand lit, tout te fuit, ça au moins tu l'auras appris." me chuchote la petite voix qui surgit.
Je ne crie pas au loup,l'acide se déverse dans les gorges, brûle tout sur son passage, laissant juste un gargouillis aigre dans la bouche, je voudrais laper le lait apaisant mais la source est inaccessible. Prévoir, analyser pour tamponner les tracas, une chose à ajouter à l'interminable liste de mes carences. D'oublis en vacheries, je tête au pis de la bêtise.
Subis, subis petite sotte, les nuits blanches, tous les monstres sont gris, les démons gloussent ici.






Des paroles et des actes manqués

Plus de mots, plus d'éclats, elle reste sans voix
Il faut se délester de leur poids, le prix à payer est bien trop élevé.
Mais pour y arriver, la bête doit trouver la force de garder les tempêtes d'encre noire dans leur flacon, le sceller, le jeter, l'ivresse à un coût, elle vient d'y goûter, l'amertume se digère difficilement, elle doit se maîtriser, le silence est d'or et déjà elle angoisse, elle est tellement faillible.
Vertige de cristal, un faux pas et il ne restera que des débris, taire la moindre aigreur, ne garder en tête que le meilleur. Contenir le pire jusqu'à la fusion des maux, les hurler en cris inaudibles, borborygmes transparents mais peut-être délivrant.  

 Elle doit dompter sa grande gueule, peser chaque mot et se souvenir que leur sens est sujet à interprétation, que chaque vision est question d'angle et de sentiments ressentis, d'émois parfois pervertis. 
La fichue soumise  devrait graver à même la peau des mots tel que silence plutôt qu’espérer des maux éphémères.
Perfide poussée orale qui soulève bien des tourments, il faut cracher les morceaux de la bête dans une boîte de pandore et ensuite les oublier.
Des paroles et des actes manqués, voilà résumé le potentiel de l'animal, elle devrait s'arracher la langue, faire vœu de silence ou se terrer à jamais. Chaque fois qu'elle l'ouvre, elle creuse sa tombe.
Triste constat que voilà et ça recommence encore et encore ...
Elle ne retient rien, n'apprend rien. Elle se laisse emporter par les flots d'émotions qu'elle ne prend pas le temps de trier, elle vit si peu qu'elle devient boulimique quand enfin elle sent son être palpiter, sortir de sa léthargie.
Travailler le silence, apprendre à se taire, ne plus blesser, rentrer en soi quand le déluge gronde , se mordre les lèvres, ravaler le fiel, tourner sept fois sa langue fourchue, silence, chut.




En berne

  La morale d'un moral en berne, mieux  vaut garder le silence.

Il me l'avait dit, je comprends enfin : Subis, ne supplie pas.

Tant à apprendre et si mauvaise élève. Cela a toujours été le cas chez moi, quelques décennies passées non rien changé à mon incapacité à retenir et à me servir de mes erreurs pour grandir.

J'aspire à des sommets auxquels je n'ai pas droit.





mercredi 16 octobre 2013

Le bien qui fait mal. Mozart L'opéra rock

Mais d'où vient
L'émotion étrange
Qui  me fascine
Autant qu'elle me dérange
Je frissonne poignardé par le beau
C'est comme
Dans l'âme le couteau
La blessure traverse mon coeur
Et j'ai
La joie dans la douleur
Je m'enivre de ce poison
A en perdre la raison

C'est le bien qui fait mal
Quand tu aimes
Tout à fait normal
Ta haine prend le plaisir
C'est si bon de souffrir
Succombe au charme
Donne tes larmes

Les vrais délices passent 
Par le supplice
Baisse les armes
Donne tes larmes

Je ressens de violentes pulsions
J'ai l'impression
De glisser vers le fond

Si j'ignore d'où vient ce fléau
J'adore l'avoir dans la peau
Envoûté par des idées folles
Soudain
Mes envies s'envolent
Le désir devient ma prison
A en perdre la raison
....


















mardi 15 octobre 2013

En Photos


 Un Maître tout puissant


qui contraint, impose


qui utilise, transforme, abaisse


à sa convenance et sans scrupule pour son seul plaisir et confort


Humilier, asseoir  son pouvoir


 sa soumise, sa chose, son esclave


l' éduquer, la dresser