Être ou ne pas être
son écrin
Celui qui reçoit son amour
son admiration, ses envies à foison,
ses rêves. Ecrin précieux et unique.
sa prima donna. Sa muse, sa folie, celle qu'il souhaite modeler, chérir, bousculer, combler, pétrir, voir sourire ou pleurer des perles de vie.
Qui lui inspire la passion de la domination.
Être ou ne pas être
sa soumise
Celle qu'il éduque, qu'il transforme,
qui le motive à aller plus loin, plus haut
qui l'incite à une emprise toujours plus forte
la main mise sur ses envies, sur son corps
Celle qui obéit, qui s' offre les yeux fermés
parce qu'il l'a décidé, parce qu'il est décidé. Parce que c'est ainsi, qu'elle est ainsi.
Être ou ne pas être
de papier
une soumise en toc, faite de bric et de broc
exigeante, parfois désobéissante, une soumise
qui a besoin d'être cadrée, repositionnée
par un Maître d'acier trempé.
cette petite soumise en carton à mater,
tâter du bâton c'est son mal nécessaire
mardi 16 avril 2013
Serge Gainsbourg
Pour moi, l'amour, ce sont des alcôves et le trouble des interdits. L'amour doit être quelque chose de glauque et de caché. Caché des autres.
Silence
Je suis a sec, pas d'inspiration, pas de mots à étaler sur l'écran blanc qui me nargue. Mes doigts ne courent pas sur le clavier. Je n'arrive pas à transcrire ce que je vis ou ne vis pas, ce que je suis ou ne suis pas. Mon encéphale reste plat. J'écris et aussitôt j'efface... Mes pensées sont-elles cadenassées ?
je cherche, retourne tout, pensées, envies, besoins, mes tous et mes riens, le bric à brac de mes délires se sont tus, rien n'a de sens, où sont les mots qui me transcendent?
Ne restent que des bricoles, des petites choses égarées ici et là, rien à emboîter parfaitement, c'est un no man's land de prose, d'idées. Le manque à tout niveau, je titube, l'exaltation me fait défaut. J'ai envie de hurler, mais les sons restent coincés, j'ai beau supplier, ils ne sortent pas de ma malle à diction. Ils me snobent, me tournent le dos comme s'ils n'entendaient rien. Voilà donc une étrange dictature, une censure subie en interne. Il faut que je la ferme. Ma Bouche tique, c'est fermé contre ma volonté, par carence de mots, pour une durée pas estimée....
je cherche, retourne tout, pensées, envies, besoins, mes tous et mes riens, le bric à brac de mes délires se sont tus, rien n'a de sens, où sont les mots qui me transcendent?
Ne restent que des bricoles, des petites choses égarées ici et là, rien à emboîter parfaitement, c'est un no man's land de prose, d'idées. Le manque à tout niveau, je titube, l'exaltation me fait défaut. J'ai envie de hurler, mais les sons restent coincés, j'ai beau supplier, ils ne sortent pas de ma malle à diction. Ils me snobent, me tournent le dos comme s'ils n'entendaient rien. Voilà donc une étrange dictature, une censure subie en interne. Il faut que je la ferme. Ma Bouche tique, c'est fermé contre ma volonté, par carence de mots, pour une durée pas estimée....
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