samedi 19 octobre 2013

Encrer la nuit pour sombrer

Deux heures et des poussières, les minutes tombent dans le sablier me laissant quelques écorchures sous les paupières. la corde tendue au poignet et les derniers jours ont raison de mon sommeil.
"Bonne nuit murasaki, la gisante au trop grand lit, tout te fuit, ça au moins tu l'auras appris." me chuchote la petite voix qui surgit.
Je ne crie pas au loup,l'acide se déverse dans les gorges, brûle tout sur son passage, laissant juste un gargouillis aigre dans la bouche, je voudrais laper le lait apaisant mais la source est inaccessible. Prévoir, analyser pour tamponner les tracas, une chose à ajouter à l'interminable liste de mes carences. D'oublis en vacheries, je tête au pis de la bêtise.
Subis, subis petite sotte, les nuits blanches, tous les monstres sont gris, les démons gloussent ici.






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