mardi 9 avril 2013

Alléluia



Il me mène par le bout du nez, mon mâle aimé. Il a la trique, il pointe de la bite mes envies élastiques. Par monts et fion, il dilate d'absconses corpus, vulgaire chairs, les seins enchaînés. Il maintient  une pression pas très catholique, je le confesse, de mon con de mes fesses. Il décrypte mes prières païennes, mes chants maudits. Il me promet l'enfer et ses chaînes. J'en perds la tête, je bats en vain des ailes. Serait-ce de mauvaise augure ? Mais son pouvoir est d'envergure. Des mots dits à l'oreille, il me susurre. Paradis ou damnation, il faut faire un choix pardi. Sur l'autel des perditions, il expose sa vision de la dépravation, ainsi soit-il. Malédiction, je brûle d'envies, ne veux pas mourir d'ennui. Je veux vivre à sang pour sang. Goûter à ses fruits pas défendus. Ave Eve, Eden et ses péchés . Mon paradis n'est pas encore perdu, je l'aurai voulu.



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