dimanche 3 mars 2013

Nuit hachée

Maître Sosthène,

je viens de Vous envoyer le mail avec les photos et mon ressenti.

Je le disais hier, votre demande m'a surpris, je l'attendais plutôt quand nous sommes ensemble.
Dormir entravé peut sembler presque peu de chose, mais ne pas être libre de ses mouvements perturbe la nuit.
Je m'éveille car la corde comprime mes chevilles, m'empêche de bouger de façon naturelle, votre présence se fait bien sentir, ma condition aussi.
Evidemment, une envie de soulager ma vessie me prend et voilà que les choses se compliquent encore. Le ridicule me guette. 
Comment me rendre aux toilettes? En sautillant ? Ou sur les fesses ? Je suis partagée entre le rire et le dépit... Oh Vous ! Mon tourmentateur aimé ( oui c'est nouveau, c'est de moi)
Je tente les deux options qui s'offrent à moi. Heureusement je suis seule avec mon ridicule.
Je retrouve enfin notre lit . 
La nuit me semble longue et si courte du peu de sommeil et de la gêne que les liens occasionnent. Je bouge difficilement les pieds, cherchant à soulager la pression mais c'est difficile.
Le matin arrive et je me libère, les marques me semblent peu visible, j'en suis presque déçue. J'aime tant vos marques.
Celles de ma punition du 21 février étaient si intenses et il en reste encore quelques traces aujourd'hui sur mes fesses ( c'est dire)
Devrais-je encore mal me conduire pour espérer encore en porter ?  Non, je ne souhaite plus vous décevoir et vos reproches si durs m'en dissuadent. 

J'attends impatiemment votre retour.

Merci pour ces petits tourments nocturne. 


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