jeudi 7 mars 2013

Encore et encore...

Mes besoins sont insatiables .

Est-ce grave docteur ?

Je le reconnais, j'en ai rarement assez. A peine apaisée, qu' au jardin des supplices je reviendrais bien. 
Sentir mon corps vibrer, le sang bouillonner dans mes artères, mon pouls s'emballer, l'adrénaline se libérer. Un univers de sensations, d'abandon, de pulsions.

C'est un monde vaste ou l'imaginaire peut faire des merveilles. Et je ne parle pas de se contenter de rêvasser mais bien de mettre son imagination au service de nos besoins, de nos envies. Les fantasmes, du moins la plupart, je les vis ou j'ai envie de les vivre et cela grâce à LUI.
Je pense que certains resteront là où ils sont.

Je reviens souvent sur le mot appartenance, c'est un mot lourd de sens, cher à de nombreuses soumises.

Ce besoin chez moi est puissant, il englobe tant de choses, il implique tant de concessions, de lâcher prise, de don de soi. il demande investissement mais des deux côtés de la laisse.

Il y a appartenance et appartenance. 

Mon idéal est dans l'abandon progressif  de choix, dans l'obéissance, servir mon Maître, combler ses besoins, être utilisée comme il l'entend, qu'il abuse, qu'il choisisse mes tenues, qu'il me reprenne dans mes attitudes si celles-ci lui déplaisent, qu'il me modèle. Qu'il m'humilie. Mais tout cela en m'aimant et en me respectant. 
Respect et humiliation, deux termes bien opposés mais pas incompatibles. 
Tout est question d'amour et de partage.
Dans ce type de relation beaucoup de choses semblent s'opposer,être contradictoires. C'est ce qui rend la relation incroyablement intense et vivifiante.

  Il y a la douleur et le plaisir

Tous les soumis, toutes les soumises connaissent à des degrés divers le trouble, le plaisir que cela procure. On a tous nos limites , nos seuils, mais je ne peux imaginer une relation sans ma dose de douleur. (J'ai vécu sans trop longtemps)

Je ne connais pas mon " niveau" de tolérance à la douleur et je pense que d'un moment à l'autre, d'un jour à l'autre, il peut changer, cela se passe autant dans le corps que dans la tête. Il y a les jours où on est plus réceptif, moins bien, plus fragile émotionnellement. Tout est si complexe. C'est donc important au Maître d'être vigilant, attentif aux réactions de sa soumise. Important, le mot est faible, car c'est de son devoir de veiller à la sécurité de sa soumise. 
J'ai envie d'aller plus loin dans la découverte de la douleur. Je ne peux évaluer "mon stade", je n'ai pas d'échelle de valeurs et je m'en moque cela dit. ( Tiens, je l'ai déjà dit plus haut! Voilà que je radote! )
C'est juste un besoin de ressenti, de perception différente. Quand la douleur est progressive et qu'elle dure dans le temps, elle change, elle mute en sensations. Je souhaite donc aller au delà de ce que je connais. 
Il y a d'autres raisons, mon besoin de porter les marques de mon Maître, d'avilissement.
Besoins bestiaux ? Plaisir primaire ?  Folie?
Peu m'importe c'est un besoin assumé.

Je ne veux pas vivre les choses en surface, je veux les vivre pleinement.
Ma soumission je la souhaite en grand...

Mon appartenance, je veux lui offrir entièrement. Une forme d'esclavage moderne. 
Ai-je les épaules assez solides ?  
Rien n'est simple  ni évident, le quotidien, la famille, le boulot...

Mais je sais qu'on peut composer, instaurer les touches visibles et invisibles qui maintiennent la pression, le lien puissant. Tout est question de dosage, d'usage.

Il faut aussi qu'il le souhaite vraiment. On en parle...

Pour le moment la distance est aussi un frein majeur.

Laisser le temps au temps.
ça se construit, se met en place, se revisite.

Aujourd'hui, il arrive, un pas de plus...

Que me réserve-t-il ?








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