mardi 2 avril 2013

Pince émoi

Il en pince pour moi.

Pince sans rire, il pose les petites vicieuses sur chaque parcelle de mon corps. La morsure  vive sans concession. Pression qui peut tourner à l'obsession.  La sensation change, douleur anesthésiée. Il va les enlever et la douleur sourde se raviver m'arrachant cris ou gémissements, le sang refluant d'un coup. Qu'il les enlève à coup de cravache ou à la main, l'appréhension me dévore, la douleur en essor, mon corps se tord.

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