La poitrine est oppressée, les muscles se tendent au moindre bruit. L'esprit hurle en silence de peur d'attiser le feu si proche de vous consumer.
Le temps s'étire, se tord, prenant des formes menaçantes, on en vient à espérer la délivrance par la souffrance, que le silence soit rompu, les nerfs n'en peuvent plus, la torture est psychologique.
L'emprise redoutable, pas un frôlement mais les sens à la dérive, à fleur de peau.
Une seule caresse peut vous faire chanceler, le coeur est prêt à imploser, le corps martèle un appel à l'action, il faut le libérer de ce carcan de compressions. Un léger souffle d'air et la respiration est coupée, tous les sens aux aguets.
Le Maître entre en scène...
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